RECUEIL DES INTERROGATOIRES SUBIS PAR LE
GENERAL MOREAU
ET DE QUELQUES UNS DE SES COMPLICES
DES PROCES-VERBAUX DE CONFRONTATION
ET PIECES PRODUITES AU SOUTIEN DE L’ACCUSATION DIRIGEE CONTRE CE GENERAL

EDITIONS DE L’IMPRIMERIE IMPERIALE A PARIS
PRAIRIAL AN XII (JUIN 1804)
RELIE , VI + 181 PAGES

Pièce N° 1: MOREAU est arrêté le 25 pluviôse. Le soir du même jour, il est interrogé par le Grand Juge. Pièce N°2: Le 29 pluviôse MOREAU persiste dans son premier interrogatoire. Le Grand Juge, muni de tous les témoignages et preuves qui sortent des divers interrogatoires ci-après, envoie toutes les pièces au Tribunal criminel de la Seine, le 15 ventôse. Pièce N°3: Le 17 ventôse, le juge instructeur fait subir à MOREAU l’interrogatoire N°3. Ce général persiste dans les réponses qu’il a faite au Grand Juge. Pièces N° 4 et 5: Le même jour, 17 ventôse, le général MOREAU envoie au Grand Juge une lettre pour le Premier Consul. Pièce N° 6: Réponse du Grand Juge au Général MOREAU. Pièce N° 7: MOREAU reste dans un état de dénégation absolue jusqu’au 9 germinal, persistant pendant les quarante quatre jours qui ont suivi son premier interrogatoire, à affirmer qu’il n’a point vu PICHEGRU. Enfin, le 9 germinal, il est confronté avec ROLLAND. C’est alors que, pour la première fois, il avoue avoir vu PICHEGRU chez lui, et avoir communiqué avec ce général par FRESNIERES et par ROLLAND. Pièce N° 8: Dans la confrontation avec COUCHERY, du 12 germinal, MOREAU reconnaît une autre entrevue qui a eu lieu encore chez lui avec PICHEGRU. COUCHERY et LAJOLAIS y ont accompagné ce dernier. Pièce N° 9: Confrontation de MOREAU avec LAJOLAIS le 29 germinal. Pièce N° 10: Déclaration du 24 pluviôse de BOUVET de LOZIER arrêté le 22. Pièce N° 11: Interrogatoire de BOUVET de LOZIER le 30 pluviôse. Pièces N°12 et 13: Les interrogatoires de ROLLAND arrêté dans la nuit du 24 pluviôse. Pièces N° 14, 15, 16, 17 et 18: Interrogatoires de LAJOLAIS. Pièce N°19: Interrogatoire de PICHEGRU arrêté le 8 ventôse. PICHEGRU nie avoir conféré avec DAVID et LAJOLAIS au sujet de MOREAU. Il nie savoir que GEORGES ( CADOUDAL) soit en France, et s’étonne de voir accoler son nom avec celui de GEORGES. Il nie avoir vu MOREAU et s’étonne qu’on le croie réconcilié avec ce général, « quand ils ne se sont point arrangés ensemble, comme cela à lieu entre militaires ». Pièce N° 20: Confrontation de PICHEGRU avec plusieurs individus, qui reconnaissent l’avoir vu avec GEORGES (CADOUDAL) près la falaise de Biville en Normandie et à Paris. Pièces N° 21 et 22: Interrogatoires de GEORGES (CADOUDAL) arrêté le 18 ventôse. Pièce N° 23: Interrogatoire de COUCHERY du 8 germinal. Il confirme les dispositions de ROLLAND et LAJOLAIS sur les communications entre PICHEGRU et MOREAU. Pièce N° 24: Déclaration de COUCHERY, du 10 germinal, appuyant et développant l’interrogatoire qui précède. Pièce N° 25: Ordre du 26 pluviôse pour l’arrestation de FRESNIERES, secrétaire de MOREAU. Pièces N° 26, 27, 28, 29, 30: Interrogatoires de LERIDAN, arrêté le 18 ventôse. Il spécifie les entrevues de FRESNIERES avec JOYAU aide de camp de GEORGES (CADOUDAL). Pièce N° 31: Procès-verbal de reconnaissance de ROLLAND avec MOREAU, PICHEGRU et LAJOLAIS. Pièce n° 32: Confrontation de ROLLAND avec PICHEGRU. Celui-ci nie simplement, mais sans vouloir contredire ni rien discuter en particulier. Pièce N° 33: Interrogatoire du major RUZILION, aide de camp et ami de PICHEGRU par le Préfet de Police de Paris DUBOIS. Il a été arrêté le 14 ventôse; il avoue l’ensemble de la conjuration. Il a connu, par les frères POLIGNAC, par le Marquis de RIVIERE, et par LAJOLAIS que MOREAU devait favoriser le renversement du Gouvernement et du Premier Consul.

LES PIECES DE L’INSTRUCTION CONTRE LE GENERAL MOREAU POUR LE CONVAINCRE D’AVOIR ETE EN RELATIONS CRIMINELLES AVEC PICHEGRU ET CADOUDAL. L’INSTRUCTION EST MENEE PAR LE GRAND JUGE REGNIER ET PAR REAL CONSEILLER D’ETAT CHARGE DE LA SURETE INTERIEURE, DUBOIS PREFET DE POLICE, LOCRE, THURIOT ( le fameux « Tue Roi » de CADOUDAL) TOUS ENTIEREMENT DEVOUES AUX DESSEINS DE BONAPARTE DESIREUX D’ELIMINER LE GENERAL MOREAU EN LE COMPROMETTANT DANS LE COMPLOT ROYALISTE CONDUIT PAR LE GENERAL PICHEGRU ET « GEORGES », LE FAMEUX GENERAL CHOUAN CADOUDAL, REVENUS D’ANGLETERRE EN FRANCE AVEC LEURS HOMMES LES PLUS DETERMINES POUR ATTENTER A LA VIE DU PREMIER CONSUL ET RENVERSER LE GOUVERNEMENT.

ILS SERONT ARRETES UN A UN, CONFRONTES ET CONFONDUS DANS LEURS INTENTIONS CRIMINELLES AVEC MOREAU QUI LUI SERA BIEN OBLIGE DE RECONNAITRE AVOIR EU L’IMPRUDENCE DE RENCONTRER PICHEGRU ET CADOUDAL TOUT EN REFUSANT LEURS SOLLICITATIONS D’ADHERER AU COMPLOT. ON CONNAIT LA SUITE…

LE « PROCES » ET L’EXIL DE MOREAU AUX ETATS-UNIS, LE SUICIDE EN PRISON DE PICHEGRU, LA CONDAMNATION A MORT DE CADOUDAL ET DE SES PRINCIPAUX LIEUTENANTS ET… LA PROCLAMATION DE L’EMPIRE QUI EUT LIEU PEU APRES ( Nous voulions un Roi nous avons fait un Empereur ! (CADOUDAL au moment de mourir) .

EDITION ORIGINALE PUBLIEE EN JUIN 1804 PEU APRES LA PROCLAMATION DE L’EMPIRE DES PIECES DE L’INSTRUCTION CRIMINELLE CONTRE MOREAU, PICHEGRU, CADOUDAL ET LEURS COMPLICES DU COMPLOT CONTRE LE PREMIER CONSUL BONAPARTE

EXEMPLAIRE RELIE. RELIURE MODERNE PLEINE PERCALINE BLEUE. IMPRESSION SUR PAPIER CHIFFON .

INTERIEUR TRES FRAIS.

TRES BEL ETAT DE CETTE RARE PIECE DE COLLECTION NAPOLEONIENNE de 1804.