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Marie Étienne François Henri Baudrand

Marie Étienne François Henri Baudrand, né le à Besançon et mort le à Paris, est un général français de la Restauration et pairs de France.

Blessé de deux coups de feu le 3 prairial à la défense de la tête du pont du Varnote 1, il marche avec le corps du général Suchet lors de l'occupation de Gênes, se trouve au blocus de Savone du 1er thermidor an XIII au 26 frimaire an XIV, et est chargé de la construction des retranchements jusqu'à Lecco et de la tête de pont et du camp retranché de Brivio. Il assiste au siège de Peschiera, et a en chef le service de cette place, après sa reddition le 1er frimaire an X.

Chargé en vendémiaire an XI d'une reconnaissance militaire de la place de Plaisance et des têtes de pont du , il s'acquitte avec succès de cette mission, et au mois de nivôse suivant il passe à la direction de Besançon. Nommé chef du génie à Schelestadt le 20 floréal, il y reçoit la décoration de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII.

Pendant le Premier Empire

Désigné pour faire partie de la Grande Armée, et employé à l'état-major du prince Murat, commandant en chef la réserve de cavalerie, il fait en cette qualité la campagne de l'an XIV, et prend part aux combats de Wertingen et de Langenesa. Le , il retourne à l'armée de Naples. Au siège de Gaëte, depuis le jusqu'au , jour de la reddition de cette place ; on lui confie plusieurs opérations importantes.

Nommé chef de bataillon le suivant, il reçoit le , des lettres de service pour le corps d'armée destinée à l'occupation des îles Ioniennes. Embarqué à Tarente quelques jours après en qualité de commandant du génie de ce corps, il remplit les fonctions de directeur des fortifications à Corfou depuis le jusqu'au mois de .

Il est chargé en cette qualité de reconnaître, créer, entretenir, augmenter ou restreindre les moyens de défense, spécialement à Sainte-Maure, à Paxos, à Parga, sur le continent, aux écueils de Fano, Merlère et Salmatrachi. Cet officier supérieur ne peut se rendre dans ces différents postes qu'en passant, à la faveur de la nuit, sous le canon de l'ennemi. Lors du siège de la citadelle de Sainte-Maure par les Britanniques, il se rend d'après les ordres du gouverneur général des îles Ioniennes près du pacha de Janina, et de là, déguisé en Turc et sous l'escorte de quatre cavaliers de cette nation, dans la citadelle de Sainte-Maure. Il traverse à la nage, sous le feu des canonnières des assiégeants, le bras de mer qui sépare l'île de Leucade de l'ancienne Acarnanie, entre dans la place assiégée, y remplit sa mission, et retourne par le même chemin à Corfou en traversant, sans escorte, des lieux infestés de brigands.

Nommé major le , et colonel le , il est fait prisonnier par les Britanniques le à son retour de Parga et de Paxos, et alors, que les hommes de l'équipage de la chaloupe qu'il monte ont été tués ou mis hors de combat. Conduit en Sicile, puis à Malte, il est renvoyé sur parole par le général Maitland le .

À sa rentrée en France, une ordonnance royale du le crée officier de la Légion d'honneur, et une autre du chevalier de Saint-Louis.

À son retour de l'île d'Elbe, l'Empereur, par décision du , l'attache au 3e corps d'observation de l'armée du Nord, et lui confie ensuite les fonctions de chef de l'état-major général du génie de la même arme. Il assiste à la bataille du mont Saint-Jean, suit l'armée sur la Loire et ne s'en sépare qu'après le licenciement. Chargé le de la même année d'une mission relative au cantonnement des troupes britanniques, il reçoit l'ordre le , d'établir sa résidence au quartier général du duc de Wellington, où il reste jusqu'à l'époque de l'évacuation du territoire français par les armées étrangères.



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PARIS  Mai 1835

Lettre autographe du General  Baudrand  ,qui refuse une recommandation et en donne la cause   !!!

lettre sur 2 pages in 4  sur papier à entete  

tres bon etat
24cm x 19,5cm
 
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