Ronak Moshiri - Le Verbe Des Oiseaux III - Mixte Sur Tela - 50x60 - 2017

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AUTEUR : RONAK MOSHIRI

TITRE : LE VERBE DES OISEAUX III

TECHNIQUE : MIXTE SUR TOILE

TAILLE: 50x60cm

ÉCHANTILLON UNIQUE


Certificat de garantie fourni par la Galerie

LA GALERIE WIKIARTE  

IL DISPOSE D'UN ESPACE PHYSIQUE DE 300MQ AU COEUR DE BOLOGNE

EN VIA SAN FELICE 18

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Notes biographiques sur l'artiste

RONAK MOSHIRI

La plume et le pinceau

Chaque poème épique, comme l'une des compositions littéraires préférées de l'histoire, raconte des événements légendaires à travers lesquels il préserve et transmet la mémoire et l'identité d'une civilisation. L'importance de cette fonction devient une priorité, négligeant le caractère esthétique et artistique de l'œuvre en arrière-plan. L'épopée de toutes les littératures, en revanche, puise dans un patrimoine de mythes préexistants qui offrent un monde magique déjà construit par l'imagination humaine et prêt à être illustré par des mots et, par la suite, par des images. C'est en fait la pierre angulaire d'une compréhension correcte de l'art de Ronak Moshiri.La peintre de Gemina, d'origine canadienne et persane, manifeste explicitement sa double nature dans son travail artistique. Son inspiration poétique trouve son origine dans les vers romans du Khamsa (cinq poèmes épiques) du célèbre poète, astrologue et médecin persan NiẠ« ÄmÄ« . Sa conduite stylistique, en revanche, part de l'expressionnisme lyrique d'un moule résolument occidental. Le résultat de cette symbiose entre mythologie et phénoménologie sont des récits en représentations et en mots qui composent l'épopée peinte de Moshiri. Ce n'est pas un hasard si les œuvres du peintre sont structurellement proches des fresques antiques, où chaque illustration est accompagnée d'une transcription ou vice versa (pensez aux manuscrits enluminés). La complémentarité réciproque entre art et écriture correspond à celle entre objectivation et interprétation qui s'effectue à travers un seul flux de pensée, qui se manifeste mélodiquement, sans distinguer la lettre de la forme. En effet, les figures de Moshiri sont indéfinies, elles se dissolvent dans les compositions de couleurs comme les vers qui les accompagnent sont infinis, absorbés par l'intrigue illustrative. On obtient ainsi une atmosphère onirique qui n'a pourtant rien de surréaliste mais, au contraire, semble le lointain souvenir d'un factualisme historicisé et, donc, fascinante par le seul fait de l'impossibilité de la connaître autrement qu'à travers le mythe. En ce sens, l'amour, central dans l'art de Moshiri, est non seulement légendaire mais surtout symbolique, transformé en sens idéal, signe de reconnaissance de la perfection de l'affection. Ainsi, entre images et mots, KHOSROW (LE PRINCE), au défaut de ne pas reconnaître le véritable amour et est, par conséquent représenté à un niveau inférieur, et SHIRIN (LA PRINCESSE) qui incarne la douceur et l'intellect dans la compréhension du sentiment pur. Les deux niveaux de réalisation des protagonistes renvoient à nouveau à des solutions iconographiques archaïques (on ne pense qu'aux différentes échelles de représentation des personnages en fonction de leur importance dans l'art médiéval), soulignant la volonté de jeter un voile de mysticisme sur le récit, exactement comme il faudrait, tout poème épique. Le symbole représente ici l'œuvre d'art créée dans sa totale complétude unitaire. Manifeste est la négation de l'esthétique romantique, qui insiste sur l'utilisation de l'allégorie, non pas comme une expression rhétorique intellectuelle mais comme une manifestation de la séparation entre l'humain et le divin. Moshiri démontre avec son art que la forme esthétique et le contenu matériel peuvent coïncider dans une œuvre réalisée au pinceau, tout comme dans celle écrite au stylo.

Denitza Nedkova

Les citations de l'artiste sont présentes dans le CAM 50 édité par Giorgio Mondadori

Chaque poème épique, comme l'une des compositions littéraires préférées de l'histoire, raconte des événements légendaires à travers lesquels il préserve et transmet la mémoire et l'identité d'une civilisation. L'importance de cette fonction devient une priorité, négligeant le caractère esthétique et artistique de l'œuvre en arrière-plan. L'épopée de toutes les littératures, en revanche, puise dans un patrimoine de mythes préexistants qui offrent un monde magique déjà construit par l'imagination humaine et prêt à être illustré par des mots et, par la suite, par des images. C'est en fait la pierre angulaire d'une compréhension correcte de l'art de Ronak Moshiri.La peintre de Gemina, d'origine canadienne et persane, manifeste explicitement sa double nature dans son travail artistique. Son ins