Sculpture en bronze patine brune-mordorée représentant une panthère couchée, modèle Panthère de Tunis n°2 (dite à tort lionne couchée), signée Barye*, d'époque XIXème siècle.


Cette sculpture est en bon état. Signée sur la terrasse. Edition ancienne, pas de marque de fondeur.

Modèle répertorié dans la Catalogue Raisonné des Bronzes Edités de Barye par Poletti et Richarme (page 222). première édition en 857. Un exemplaire est présenté au Musée du Louvre dans la collection du Département des Sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes (numéro inventaire OA 5788).

A signaler : légère usure du temps, voir photos.

*Antoine-Louis Barye (1795-1875)

Réputé pour ses animaux en cire ou en bronze de petit format, tigres et lions qu'il sculptait après une longue observation du modèle, il s'illustrera aussi comme décorateur. Son romantisme des années 1830 s'exprime par la mise en scène de combats violents tels le Tigre et gavial et la chasse au taureau sauvage. A l'instar des artistes romantiques de son temps, Barye apprécie l'exotisme et le Moyen-Age. Il préférera le bronze au marbre jugé trop froid. Le réalisme des muscles tendus et les variations du pelage caractérisent la sculpture romantique de l'époque. Le roi lui commande, en 1833, un grand groupe pour le jardin des Tuileries. Barye réalise alors le Lion au serpent, une allégorie de la Monarchie écrasant la sédition, trois ans après les émeutes de 1830. Unanimement appréciée, cette oeuvre inspirera le commentaire suivant d'Alfred de Musset : "Le lion en bronze de M. Barye est effrayant comme la nature. Quelle vigueur et quelle vérité ! Ce lion rugit, ce serpent siffle ..." Le style de Barye s'assagit à partir de 1843. Il donne à ses figures humaines inspirées des modèles grecs, tel le groupe en bronze de Thésée et le Minotaure, une énergie et un mouvement propres à la vision romantique.

 Artiste très bien côté sur ArtPrice.


Dimensions : 18,5 cm x 6,5 cm
Hauteur : 9 cm

Référence : 810 211

 
Réputé pour ses animaux en cire ou en bronze de petit format, tigres et lions qu'il sculptait après une longue observation du modèle, il s'illustrera aussi comme décorateur. Son romantisme des années 1830 s'exprime par la mise en scène de combats violents tels le Tigre et gavial et la chasse au taureau sauvage. A l'instar des artistes romantiques de son temps, Barye apprécie l'exotisme et le Moyen-Age. Il préférera le bronze au marbre jugé trop froid. Le réalisme des muscles tendus et les variations du pelage caractérisent la sculpture romantique de l'époque. Le roi lui commande, en 1833, un grand groupe pour le jardin des Tuileries. Barye réalise alors le Lion au serpent, une allégorie de la Monarchie écrasant la sédition, trois ans après les émeutes de 1830. Unanimement appréciée, cette