Misère 

L.A.S. de Charles Carré, avocat, Genève, 22 janvier 1855, au bâtonnier de l’ordre des avocats de la Cour de Pau. Il explique à ce dernier dans quelle détresse il se trouve, « Je me meurs littéralement de faim, de froid et de misère… Je ne peux trouver aucune occupation en ce pays où toutes, sans exception, sont exclusivement réservées pour les nationaux… ». Il continue en demandant une souscription pour que son correspondant lui vienne en aide, ou du moins qu’il contacte ses amis afin que ceux-ci puissent apporter un certain soutien financier à sa cause, « Nul doute qu’ils ne prennent pitié d’un collègue dont l’infortune est immense et du nom illustre que je porte… ». 1p ¼ in-8, légères rousseurs, TBE cependant.