Sylvain Bonmariage (1867-1966), écrivain.

- L.A.S. 1937 [au journaliste Pierre Lhoste] suite à sa chronique « que préparez-vous pour 1937 ? » il a appris que « Daniel-Rops annonce un livre, Le métier d’Homme, par M. Dautry qui dirige les chemins de fer de l’Etat… » Il s’inquiète de la propriété littéraire car il a déjà publié, en 1910, une longue nouvelle sous ce titre. Il donne ensuite les noms de ses futurs romans, Madame Belzébuth et Le Bien et le Mal. Enfin, il cherche un éditeur pour La Flûte et le Tambour. 2p in-4, B/TBE.

- Belle L.A.S. [1943] à son cher Fernand, l’informant qu’il a rencontré la nièce et l’arrière-petite-nièce de Balzac, qui, sans être à la rue, meurent de faim. Pierre Benoît venant de scénariser le film Vautrin, extrait de plusieurs romans de Balzac, Bonmariage estime qu’il serait bien venu que Pierre Benoit « qui vient de gagner 2 millions pour un film pillé dans Balzac », offrît un don à ces dames. « Il n’a pas daigné me répondre, ce qui prouve qu’il est d’abord mal élevé. » ces descendantes de Balzac étaient riches dans leur pays mais ont été spoliées par les bolchéviques. « J’estime que tu pourrais faire discrètement un joli petit papier sur ce drame tout balzacien (…) En attirant l’attention des cinéastes Gaumont, et des pouvoirs, et du public sur ce cas douloureux, tu provoqueras peut-être un geste qui s’impose… » 2p in-4, bon état.