COLLECTION
COMPLÈTE DES ŒUVRES DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU
Citoyen
de Genève
34/34
De l’Imprimerie
de la Société littéraire typographique
Année 1783-1789
Reliure d’époque
plein veau moucheté – plats décorés d’un double encadrement doré stylisé – dos lisse
décoré à deux pièces de titre – tranchefile – signet – page de garde couleur – format
9x14,5
Thèmes : livres anciens – littérature –
collection littéraire – philosophie – siècle des Lumières – musique – échanges épistolaires
État : l’ensemble est en bon état,
quelques frottements et/ou petits défauts de reliure, propre et solide
Particularités : complet de ses 34 tomes. Lourd (près de 10kg hors emballage)
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ENVOI UNIQUEMENT EN COLISSIMO RECOMMANDÉ
Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort
le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien
genevois. Orphelin de mère très jeune, sa vie est marquée par l'errance. Si ses
livres et lettres connaissent à partir de 1749 un fort succès, ils lui valent
aussi des conflits avec l'Église catholique et la République de Genève qui
l'obligent à changer souvent de résidence et alimentent son sentiment de
persécution.
Dans le
domaine littéraire, Jean-Jacques Rousseau connaît un grand succès avec le roman
épistolaire Julie ou la nouvelle Héloïse (1761), un des plus gros tirages du 18ème
siècle. Cet ouvrage séduit ses lecteurs d'alors par sa peinture préromantique
du sentiment amoureux et de la nature. Dans Les Confessions (rédigées entre
1765 et 1770, avec publication posthume en 1782 et 1789) et dans Les Rêveries
du promeneur solitaire (écrites en 1776-78, publiées en 1782), Rousseau se
livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes. L'élégance de
l'écriture de Rousseau provoque une transformation significative de la poésie
et de la prose françaises en les libérant des normes rigides venues du Grand
Siècle.
Dans le
domaine philosophique, la lecture en 1749 de la question mise au concours par
l'Académie de Dijon : « le rétablissement des sciences et des arts a-t-il
contribué à épurer ou à corrompre les mœurs ? » provoque ce qu'on appelle «
l'illumination de Vincennes ». De là naissent les ouvrages qui inscrivent
durablement Rousseau dans le monde de la pensée : le Discours sur les sciences
et les arts (1750), le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité
parmi les hommes (1755) et Du contrat social (1762).
La
philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'Homme est
naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon »,
Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs, de sorte
qu'il est plus farouche que méchant. Ce sont les interactions avec les autres
individus qui rendent les êtres humains « méchants » et conduisent à
l'accroissement des inégalités. Pour retrouver une bonté naturelle, l'homme
doit avoir recours à l'artifice du contrat social et être gouverné par des lois
découlant de la volonté générale exprimée par le peuple. Pour Rousseau,
contrairement à ce que pense par exemple Diderot, la volonté générale n'est pas
universelle, elle est propre à un État, à un corps politique particulier. Rousseau
est le premier à conférer la souveraineté au peuple. En cela, on peut dire que
c'est un des penseurs de la démocratie (et notamment de la démocratie directe),
même s'il est favorable à ce qu'il nomme l'aristocratie élective ou le
gouvernement tempéré dans le domaine du pouvoir exécutif.
Rousseau est
critique par rapport à la pensée politique et philosophique développée par
Hobbes et Locke. Pour lui, les systèmes politiques basés sur l'interdépendance
économique et sur l'intérêt conduisent à l'inégalité, à l'égoïsme et finalement
à la société bourgeoise (un terme qu'il est un des premiers à employer).
Toutefois, s'il est critique de la philosophie des Lumières, il s'agit d'une
critique interne. En effet, il ne veut revenir ni à Aristote, ni à l'ancien
républicanisme ou à la moralité chrétienne.
La
philosophie politique de Rousseau exerce une influence considérable lors de la
période révolutionnaire durant laquelle son livre le Contrat social est «
redécouvert ». À plus long terme, Rousseau marque le mouvement républicain
français ainsi que la philosophie allemande. Par exemple, l'impératif
catégorique de Kant est imprégné par l'idée rousseauiste de volonté générale.
Durant une partie du 20ème siècle, une controverse opposera ceux qui
estiment que Rousseau est en quelque sorte le père des totalitarismes et ceux
qui l'en exonèrent.
Selon Claude
Lévi-Strauss, Rousseau est le premier véritable fondateur de l'anthropologie,
notamment car ce dernier aurait par son universalisme posé « en termes presque
modernes » le problème du passage de la nature à la culture. L'historien Léon
Poliakov ajoute que Rousseau invitait ses contemporains à faire des voyages
dans les pays lointains, afin d'y « étudier, non toujours des pierres et des
plantes, mais une fois les hommes et les mœurs ».
Son corps
est transféré au Panthéon de Paris le 11 octobre 1794 (20 vendémiaire an III).
Tome 1
Année 1783 –
320 pages
Avant-propos ;
dédicace aux manes de Jean-Jacques Rousseau ; dédicace à la République de
Genève ; discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les
hommes ; préface ; avertissement sur les notes ; notes ;
lettre à M. Philopolis ; discours sur l’économie politique
Tome 2
Année 1783 –
391 pages
Du contrat social
(livre I à IV) ou principes du droit politique ; considérations sur le gouvernement
de Pologne et sur la réformation projetée
Tome 3
Année 1783 –
360 pages
La nouvelle
Héloïse ou lettres de deux amans habitans d’une petite ville au pied des Alpes (tome
1)
Tome 4
Année 1783 –
396 pages
La nouvelle
Héloïse ou lettres de deux amans habitans d’une petite ville au pied des Alpes (tome
2)
Tome 5
Année 1783 –
356 pages
La nouvelle
Héloïse ou lettres de deux amans habitans d’une petite ville au pied des Alpes (tome
3)
Tome 6
Année 1783 –
331 pages
La nouvelle
Héloïse ou lettres de deux amans habitans d’une petite ville au pied des Alpes (tome
4)
Tome 7
Année 1783 –
338 pages
Émile ou de
l’éducation (tome 1)
Tome 8
Année 1783 –
355 pages
Émile ou de
l’éducation (tome 2)
Tome 9
Année 1783 –
339 pages
Émile ou de
l’éducation (tome 3)
Tome 10
Année 1783 –
327 pages
Émile ou de
l’éducation (tome 4)
Tome 11
Année 1783 –
460 pages
Mélanges
(tome 1)
Tome 12
Année 1783 –
395 pages
Mélanges
(tome 2)
Tome 13
319 pages
Mélanges
(tome 3)
Sans la page
de titre justifiant l’année d’édition
Tome 14
Année 1783 –
465 pages
Mélanges
(tome 4)
Tome 15
Année 1783 –
407 pages
Théâtre et
poésies (Narcisse ou l’amant de lui-même)
Tome 16
Année 1784 –
406 pages
Traité sur
la Musique
Tome 17
Année 1785 –
601 pages
Dictionnaire
de Musique (tome 1)
Tome 18
Année 1785 –
424 pages + planches dépliantes de A à N
Dictionnaire
de Musique (tome 2)
Tome 19
Année 1783 –
321 pages
Mémoires (tome
1)
Tome 20
Année 1783 –
395 pages
Mémoires (tome
2)
Tome 21
Année 1783 –
338 pages
Mémoires (tome
3)
Tome 22
Année 1783 –
269 pages
Mémoires
(tome 4)
Tome 23
Année 1784 –
416 pages
Pièces diverses
Tome 24
Année 1784 –
492 pages
Lettres
Tome 25
Année 1784 –
364 pages
Tome 26
Année 1784 –
418 pages
Supplément
(tome 2)
Tome 27
Année 1784 –
363 pages
Supplément
(tome 3)
Tome 28
Année 1784 –
398 pages
Supplément
(tome 4)
Tome 29
Année 1784 –
405 pages
Supplément
(tome 5)
Tome 30
Année 1784 –
416 pages
Supplément
(tome 6)
Tome 31
Année 1789 –
376 pages
Supplément
(tome 7)
Tome 32
Année 1789 –
345 pages
Supplément
(tome 8)
Tome 33
Année 1789 –
324 pages
Supplément
(tome 9)
Tome 34
Année 1789 –
340 pages
Supplément
(tome 10)