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Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète.

L.A.S., sd [mercredi soir, février 1905], 2p in-8.

A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. « Mon cher grand ami, j’ai pour Sarah [Bernhardt] une admiration que rien ne saurait diminuer ; et je viens d’achever, justement, un article sur ses Mémoires, qui paraîtra dans Femina. Mais il m’est impossible d’oublier de quelle parfaite mauvaise foi elle m’a causé, naguère, le plus grand chagrin de ma vie littéraire. Je ne veux, ni ne puis, par ma présence à une répétition privée, par un enthousiasme que je ne saurais manquer de lui témoigner, laisser croire à une réconciliation dont je suis pour toujours trop éloigné. Cependant, j’aurais vaincu cette naturelle répugnance, si je pouvais vous être de quelque utilité. Il n’en est rien. A vous seul la glorieuse charge d’une responsabilité qui jusqu’à la fin du jour vous sera enviée… »

Cette lettre est intéressante car on apprend une dispute entre Mendès et Bernhardt. Quelle en est la raison ? Nous n’avons pas trouvé. En tout cas, le 9 décembre 1896 a lieu la journée Sarah Bernhardt, organisée par Catulle Mendès. Elle jouera ensuite dans Médée de Mendès en 1898 puis ne semble pas avoir rejoué de pièce de Mendès avant La Vierge d’Avila en 1906, l’année suivant cette lettre. Meurice aura-t-il été l’artisan de cette réconciliation ?

L’article mentionné dans l’article fut publié le 15 février 1905 dans le n°98 de Femina.

Très belle lettre.

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