Le Grand Maitre Céramiste Boujemaâ LAMALI :
Rénovation et renommée de la Poterie de Safi.
Par le Professeur Brahim KREDYA
Il s’agit ici
de la traduction par
Abdallah FERHAT de la première
édition du livre en arabe
Seul
livre édité sur celui qui a rêvé de faire de Safi
« La Sèvres du Maroc » et grâce à qui l’artisanat millénaire a
retrouvé tout son éclat d’antan.
Ce petit livre de 64 pages est illustré par de belles photos historiques en noir et blanc représentant LAMALI, ses élèves et ses ateliers et des reproductions en couleur de belles pièces céramiques produites par lui.
La rédaction de ce livre a demandé à son auteur de longues recherches et a nécessité le contact avec de nombreuses personnes des familles de grands Maâlems potiers de Safi ainsi que la consultation de documents très rares. La préface de ce livre a été écrite par un spécialiste de cet art traditionnel, Feu Thami OUAZZANI, auteur (avec Hamid TRIKI) de l’ouvrage : La colline des Potiers, consacré à la Poterie de Safi.
La matière de ce livre est très riche : après une intéressante préface présentant l’auteur du livre et une introduction précisant ses objectifs, une première partie assez courte décrit : « les évolutions du développement de la fabrication de la poterie de Safi à travers l’histoire » allant de l’influence phénicienne et carthaginoise à celle de B. Lamali en passant par l’apport andalou et la prépondérance de l’influence de la céramique de Fès.
Le livre se termine par 3 annexes très
instructives d’un point de vue historique et artistique. La première restitue
le texte d’une belle conférence intitulée : les poteries de Safi et leur
rénovation, donnée par Maître Lamali, le 23 janvier1934, au Musée des
Oudaïas à Rabat lors d’une exposition.
La seconde est la préface écrite par Maurice Le Glay, Contrôleur civil de Safi dans
les années 30 (mais aussi écrivain), dans le catalogue de l’Exposition Récapitulative
du Trentenaire Professionnel 1903-1933 de B. Lamali (Alger-Sèvres-Safi).
Quant à la dernière annexe, il s’agit d’un texte de Moulay Thami OUAZZANI,
(tiré de l’ouvrage la Colline des Potiers) sur cet espace de La Colline classé
comme site historique et artistique en vertu du Dahir du 20 Joumada2, 1338 (12
mars 1920).