N°BAT02L : FDC GUERNSEY (United Kingdom) - FRANCE “April 28, 2000 : First Day in Guernsey (United Kingdom) - 60th anniversary of the Battle of Britain / November 9, 2000 : Inauguration of the Statue of General Charles DE GAULLE in Paris (France) / Mr. Winston CHURCHILL, 61th Prime Minister of the United Kingdom" :
Franked Guernsey 6 values 21c "60th anniversary of the Battle of Britain - Bristol Blenheim" + 26c "Hawker Hurricane" + 36c "Boulton Paul Defiant II" + 40c "Gloster Gladiator" + 45c "Bristol Beaufighter IF" + 65c "Supermarine Spitfire" postmarked in Guernsey "First Day - V of Victory" (United Kingdom) dated April 28, 2000
+ Postal link Guernsey (United Kingdom) - Paris (France)
+ Complementary postage France 1 value 2,30FF "June 18, 1940 - Appeal to the Resistance, 1990" postmarked in Paris "Philatelic Exhibition - Inauguration of the Statue of General Charles DE GAULLE" (France) dated November 9, 2000
+ Complementary postage France block of 2 values 0,20FF green "Marianne"
+ Label "Winston CHURCHILL 'Our finest hour' - 1940 Battle of Britain"
Limited edition 50 copies - EXTREMELY RARE
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OU / ORAlors que de Gaulle continuait la lutte depuis Londres, la "Bataille d'Angleterr" allait s'engager :
Une fois la France vaincue, l'Angleterre resta seule. Le 19 juillet 1940, moins d'un mois après l'humiliation de la France, Hitler dans un discours au Reichstag, fit des avances aux Anglais : "Je ne vois aucun motif pour que cette guerre continue ..."
Trois jours plus tard, lord Halifax rejetait les avances de Hitler, mais, c'est de Winston Churchill que vint la vraie réponse, une réponse qui était l'expression fidèle du sentiment britannique : "La bataille de France est finie. Je pense que la bataille d'Angleterre ne va pas tarder à s'engager. De cette bataille, dépend le sort de la civilisation chrétienne. En dépendent aussi la vie de l'Angleterre et la survivance de nos institutions et de notre Empire. Toute la violence et toute la puissance de l'ennemi vont, dans les prochains jours, se déchaîner contre nous. Hitler sait qu'il devra nous vaincre dans notre île ou bien perdre la guerre. Si nous parvenons à tenir, toute l'Europe sera libre et le monde verra s'ouvrir de vastes horizons ensoleillés. Mais si nous succombons, le monde entier, y compris les Etats-Unis, et tout ce que nous connaissons, tout ce que nous aimons, sombrera dans des ténèbres qu'une science pervertie contribuera à rendre encore plus lugubre et peut-être plus durables que jamais. Montrons-nous donc à la hauteur de nos devoirs et faisons en sorte que, si l'Empire et la Communauté britanniques existent toujours dans mille ans, on dise à ce moment-là "Ce fut leur heure de gloire" (Our finest hour).
Hitler décida d'utiliser la Luftwaffe de Goering pour détruire la R.A.F. et affaiblir l'Angleterre avant de l'envahir. Avec ses 1475 appareils seulement, contre 2670 du côté ennemi, la R.A.F. tint bon. Les bombardiers Dornier, Heinkel et Stuka se succédèrent, par vagues, dans le ciel d'Angleterre, escortés par des essaims de Messerschmits. Mais les Spitfires et les Hurricanes les interceptèrent et les abattirent par centaines. Deux fois plus d'avions allemands que d'anglais furent abattus et, tandis que la RAF était à même de récupérer immédiatement la plupart de ses pilotes descendus, la Luftwaffe, elle, dut se résigner à en perdre bien plus qu'elle ne pouvait se le permettre. Churchill a rendu un chaleureux hommage aux vaillants pilotes anglais : "Il n'y a, dans l'histoire des guerres, aucun autre exemple où un si grand nombre d'hommes furent redevables d'autant à un si petit nombre".
La maîtrise de l'air lui ayant échappé et sa flotte n'étant toujours pas remise de ses pertes en Norvège, Hitler décida de reporter l'invasion. Quoiqu'il en soit, c'est l'action d'Hitler dans les steppes russes qui sauva l'Angleterre, en ouvrant une guerre sur deux fronts qui allait faire tomber en ruines, aux pieds du Führer, le fameux Reich de mille ans dont il révait.