Il obtient, en 1950, le premier diplôme de peinture décorative (promotion Albert Marquet) dans l'atelier de Marcel Gromaire (1892-1961). Il seconde quelque temps Jean Lurçat dans la réalisation de ses cartons de tapisserie.
Sociétaire du Salon d'automne, Genis acquiert bientôt une renommée internationale et ses toiles sont exposées dans des galeries de New York, Tokyo, Essen, Lausanne, Genève, Taipei, et de nombreux musées, français comme étrangers, possèdent aujourd'hui ses œuvres.
Spécialiste de la nature morte et du paysage, son art dénote une aisance et une rigueur du dessin, s'appuyant sur le talent du coloriste qui s'affirme avec délicatesse et élégance. La densité des contrastes est servie par une certaine simplification des formes et une mise en aplat des couleurs pures où éclate la lumière (Lumière du soir, Serifos, Grèce ou Le Chat dans la ruelle, Serifos, Grèce).
Cette apparente simplicité ne va pas sans une recherche qui se dévoile notamment dans les natures mortes égayées par des tapisseries, des mosaïques ou des céramiques (Le Pichet jaspé, 1973 ; Les Bols, 2000), les représentations florales (Ombelles au vase chinois, 2000 ; Bouquet et coquillages, 1990) ou bien un simple mur dans un paysage (Lumière du soir, Bandol, Provence).
Musées d'Aix-en-Provence, des Baux-de-Provence, de Besançon, de Bordeaux, de Lyon et de la ville de Paris ;
Saint-Claude (Jura), musée de l'Abbaye : Depuis , un nouveau musée à , bénéficie de la donation conjointe qu'il a faite avec Guy Bardone, son ami de toujours, de la collection d'œuvres figuratives qu'il possédait. Parmi ces œuvres l'on retrouve un nombre important de ses peintures ainsi qu'un grand nombre de dessins2 ;