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Médaille en bronze, Belgique .
Frappée vers 1926 .
Quelques défauts minimes, patine chocolat ancienne .
Exemplaire dans sa boite (la boite est en mauvais état) .

Artiste, graveur, sculpteur : Jullagaet (?).

Dimensions : 60 mm .
Poids : 145 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : J Fonson .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre.


Léon Frédéric né le 26 août 1856 à Bruxelles et mort le 25 janvier 1940 à Schaerbeek est un peintre belge.
Biographie

Fils d'un bijoutier prospère, Léon Frédéric entre en 1871 comme apprenti chez le peintre-décorateur Charle-Albert, et suit les cours du soir à l'Académie de Bruxelles. En 1874, il travaille dans l'atelier particulier de Jean-François Portaels. L'année suivante, il se cotise avec de jeunes peintres pour louer un atelier où ils peuvent étudier le modèle vivant. De 1876 à 1878, il prépare le prix de Rome auquel il échoue, mais son père lui offre de quoi voyager en Italie toute une année de 1878 à 1879, il fait ses débuts au sein du groupe artistique l'Essor qui réunit des tenants du réalisme. En 1883, il est salué comme un peintre plein de promesses avec son tableau Les Marchands de craie, un triptyque ralliant le modernisme au génie des maîtres primitifs, et durant les années 1890, il devient un des peintres les plus populaires de Belgique, cité aux côtés de Constantin Meunier ou d'Eugène Laermans. Le 24 avril 1929, le roi Albert Ier accorde à Léon Frédéric — en même temps qu'à James Ensor — le titre de baron.
Son œuvre

En 1882, il découvre l'œuvre du peintre naturaliste français Jules Bastien Lepage au Salon de Bruxelles.

Son art est l'alliance d'un naturalisme maniéré avec la naïveté et la luxuriance du Quattrocento et des primitifs flamands, souvent exécutées sous forme de triptyques.

Le peintre des Marchands de craie relate avec une poésie touchante les visages, ceux des petits surtout dans leur timidité craintive ; l'un a la grosse tête, l'air bête, borné, un autre louche, ils sont tous malgré tout, même ces deux là, ravissants. C'est la poésie de la misère, de la résignation, du devoir silencieux, du courage. Certains tableaux prennent la forme d'allégories ésotériques comme l’Intérieur d'atelier de 1882, au musée d'Ixelles. Ces œuvres suffisent à classer Léon Frédéric comme l'un des maîtres du courant symboliste belge1. Elles annoncent certains thèmes surréalistes, comme le montre le volet droit du triptyque L'Eau, L'Eau dormante.
Œuvres dans les collections publiques
Le Repas de funérailles (1886), musée des Beaux-Arts de Gand.

    1882 : Intérieur d'atelier, musée d'Ixelles.
    1882 : La Légende de Saint-François, triptyque, palais des Beaux-Arts de Lille.
    Les marchands de craie (1882-1883), triptyque : Les Marchands de craie, triptyque ; volet gauche : Le matin ; centre : Midi ; volet droit : Le soir, Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
    1883 : Les Ramasseuses d'escarbilles, Liège, musée des Beaux-Arts.
    1885-1887 : Les Âges du paysan : les garçons, Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
    1886 : Le Repas de funérailles, musée des Beaux-Arts de Gand.
    1888 : Les Boëchelles, Anvers, Musée royal des Beaux-Arts.
    Le Ruisseau (1890-1899), triptyque, Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
    1890-1899 : Le Ruisseau, triptyque, Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
    1893-1894 : Les Quatre Saisons, Philadelphia Museum of Art. Cycle de quatre tableaux2 :
        Printemps, 1893 ;
        Été, 1894 ;
        Automne, 1894 ;
        Hiver, 1894.
    1895-1897 : Les Âges du paysan, Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique :
        Les Fillettes ;
        Les Promis ;
        Les Mariés ;
        Les Vieux.
    1895-1897 : Les Âges de l'ouvrier, triptyque, Paris, musée d'Orsay.
    1905 : L'Enterrement du paysan, Liège, musée des Beaux-Arts.

Autres œuvres
Nom Date Image Emplacement
La Légende de saint François - Triptyque 1882    
    Palais des Beaux-Arts de Lille
Intérieur de studio 1882    
    musée d'Ixelles
Les Âges du paysan - cycle Entre 1885 et 1887    
Les Garçons
 trois Sœurs ou Les Éplucheuses de pommes de terre 1896    
    New York, Metropolitan Museum of Art
Les Âges de l'ouvrier - Triptyque Entre 1895 et 1897    
    Paris, musée d'Orsay
Allégorie de la Nuit Vers 1900    
    Musée des Beaux-Arts de Gand
Le Goûter du laboureur Vers 1900    
    Localisation inconnue
Allégorie de la Fertilité Vers 1900    
    Localisation inconnue
L'Âge d'or : Triptyque

Le Matin, La Nuit, Le Soir
    1900 -1901    
    Localisation inconnue
Toilette du matin 1904    
    Localisation inconnue
Rhododendron en fleurs 1907    
    Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers
L'Annonciation douloureuse 1927    
    Localisation inconnue
L'Aurore ou L'Aube arrachant les ténébres        
    Localisation inconnue
Fragrance ou Fillette dans la roseraie 1894    
    Collection privée, Belgique
Enterrement d'un paysan        
    Liège, La Boverie
Autoportrait        
    Localisation inconnue
Hommages

La ville de Schaerbeek a dénommé une de ses artères rue Léon Frédéric. Le Monument à Léon Frédéric de Jules Lagae orne le parc Josaphat de la même ville.
Expositons

    « Un autre réalisme », Ornans, musée Courbet, du 6 juillet au 15 octobre 2018.

Notes et références

Jean-Paul Bouillon, « Léon Frédéric », in : Encyclopédie Universalis (en ligne [archive]).

    philamuseum.org [archive].

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

    Léon Frédéric, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

    Frédérique Thomas-Maurin, Isolde De Buck, Benjamin Foudral (dir.), Léon Frédéric (1856-1940), un autre réalisme [exposition, Ornans, Musée Gustave Courbet, 6 juillet-15 octobre 2018], Besançon, Editions du Sekoya, 2018, 181 p. (ISBN 978-2-84751-164-2).
    Benjamin Foudral, Léon Frédéric (1856-1940), « gothique moderne ». Carrière d’un artiste belge dans l’Europe de la fin du XIXe siècle. Essai et Catalogue raisonné de l'œuvre [thèse en histoire de l'art, Sorbonne université, soutenue le 3 juillet 2019], Paris, 2019.

Liens externes

    Ressources relatives aux beaux-arts

 :

    AGORHA Artists of the World Online Bénézit Bridgeman Art Library Dictionnaire des peintres belges Grove Art Online Musée d'Orsay MutualArt RKDartists Union List of Artist Names

Ressource relative à la littérature
 :

    Internet Speculative Fiction Database

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes
 :

    Biographie nationale de Belgique [archive] Deutsche Biographie [archive] Gran Enciclopèdia Catalana [archive] Hrvatska Enciklopedija [archive] Universalis [archive]

Notices d'autorité

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    Dictionnaire des peintres belges [archive], sur la base de données BALaT de l'Institut royal du patrimoine artistique.

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Catégories :

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Fils d'un bijoutier prospère, Léon Frédéric entre en 1871 comme apprenti chez le peintre-décorateur Charle-Albert, et suit les cours du soir à l'Académie de Bruxelles. En 1874, il travaille dans l'atelier particulier de Jean-François Portaels. L'année suivante, il se cotise avec de jeunes peintres pour louer un atelier où ils peuvent étudier le modèle vivant. De 1876 à 1878, il prépare le prix de Rome auquel il échoue, mais son père lui offre de quoi voyager en Italie toute une année de 1878 à 1879, il fait ses débuts au sein du groupe artistique l'Essor qui réunit des tenants du réalisme. En 1883, il est salué comme un peintre plein de promesses avec son tableau Les Marchands de craie, un triptyque ralliant le modernisme au génie des maîtres primitifs, et durant les années 1890, il devien