190-tir37

Médaille en bronze argenté de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1967 .
Des chocs et usures sur les bords de la médaille (sur la toile) .

Exemplaire, avec grande toile , justifié par le N° 2 / 100 :


Graveur / Artiste :"GR" pour GERMAINE RESSEGUIER-LAGRIFFOUL .

Dimensions : 87 mm .
Poids : 336 g .
Métal : bronze argenté .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : Corne d'abondance +br + 1967 + 2/100 .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre .

Edward Kennedy Ellington, dit Duke Ellington, est un pianiste, compositeur de jazz, de comédies musicales et de musique contemporaine et chef d'orchestre de jazz américain, né le 29 avril 1899 à Washington (district de Columbia) et mort le 24 mai 1974 à New York.

Son orchestre big band est un des plus réputés de l'histoire du jazz, avec ceux de Count Basie, Cab Calloway, Tommy Dorsey, Benny Goodman, Glenn Miller, Artie Shaw, Stan Kenton, Woody Herman comprenant des musiciens qui sont parfois considérés, tout autant que lui, comme des maîtres de cette musique et virtuoses de leurs instruments. Quelques-uns de ces musiciens sont restés dans son orchestre pendant des décennies. Certains d'entre eux étaient déjà dignes d'intérêt par eux-mêmes, mais c'est surtout Ellington qui les transformait. Il avait l'habitude de composer spécifiquement pour certains de ses musiciens en tenant compte de leurs points forts, comme Prelude to a Kiss ou Jeep's Blues pour Johnny Hodges, Concerto for Cootie (« Do Nothing Till You Hear from Me ») pour Cootie Williams et The Mooche pour Joe Nanton. Il a aussi enregistré des morceaux composés par les membres de son orchestre, comme Caravan et Perdido de Juan Tizol. Après 1941, il collabore régulièrement avec le compositeur et arrangeur Billy Strayhorn qu'il appelait son « alter ego ».

Duke Ellington fait partie des principaux compositeurs de musique populaire américaine, aux côtés de Irving Berlin, Cole Porter, Harold Arlen, George Gershwin, Richard Rodgers, Jerome Kern, Hoagy Carmichael, Oscar Hammerstein II, Burt Bacharach, Stephen Sondheim, Jule Styne, Jimmy Van Heusen, etc. Sa contribution à la musique est récompensée par de nombreuses distinctions internationales.

Plusieurs de ses titres font partie du Grand répertoire américain de la chanson ou sont devenus des standards du jazz.

Il est également un soutien du mouvement des droits civiques en faveur des Afro-Américains, un porte-parole de leur condition socio-politique.

Duke Ellington est une des personnalités afro-américaines les plus célèbres du XXe siècle. Il a enregistré pour un grand nombre de maisons de disques américaines et a joué dans plusieurs films. Avec son orchestre, il a fait des tournées régulières dans les Amériques, en Europe, en Afrique, en Asie depuis la création de l'orchestre en 1923 jusqu'à sa mort en 1974.
Duke Ellington est le fils de James Edward Ellington, un majordome, et de Daisy Kennedy Ellington1. Avant de s’intéresser à la musique, le jeune Edward est un fanatique de baseball. Cependant, après un fâcheux incident impliquant une batte de baseball et son visage, sa mère, Daisy Kennedy, croit préférable de l’inscrire à des leçons de piano. C’est alors que l’artiste commence, à l’âge de sept ans, une carrière qui va devenir « historique ». Malgré les efforts de son professeur, Mrs. Clinkscales, Edward met un long moment avant de s’investir dans l’art, ses intérêts étant encore « sportifs ».

Comme il le raconte dans l’une de ses biographies, il se souvient avoir manqué plus de cours de musique qu’il n’en prenait, trop excité à l’idée d’aller jouer avec ses amis de l’autre côté de la rue. Parfois, raconte-t-il, le président Theodore Roosevelt, sur son cheval, venait les regarder jouer, seul, sans aucun garde du corps.

Washington étant sa ville natale, il est vital pour Edward de suivre toutes les parties de son équipe, les Senators, et c’est en se faisant engager comme vendeur au stade qu’il y réussit. « Peanuts, popcorn, chewing gum, candy, cigars, cigarettes and score cards » se souvient-il. Probablement trop absorbé par les matchs, il ne se souvient pas avoir vendu quoi que ce soit. Toutefois, le désir de jouer du piano grandit peu à peu dans son esprit, probablement influencé par ses parents, tous deux pianistes. Son père, James Edward. Ellington, est un homme bien implanté dans la société et il apprend très jeune à Edward l’importance d’avoir confiance en soi. Sa mère, plutôt distinguée, lui apprend les bonnes manières. De par son apparence digne et bourgeoise, et ses manières aristocratiques, ses camarades de classe commencent à le surnommer le « Duke », surnom qu’il portera avec grâce et dignité tout au long de sa vie.

L’été 1914, alors qu’il travaille comme vendeur de boissons gazeuses au Poodle Dog Café, il compose sa première pièce, Soda Fountain Rag2, aussi connue sous le nom de Poodle Dog Rag. Ne possédant pas encore la maîtrise de l'écriture musicale, Duke compose de mémoire après coup. Son professeur, Mrs. Clinkscales, lui donne les instructions oralement : pour lui c'est une véritable bénédiction et il utilisera grandement cette faculté tout au long de sa vie.

Ellington aime bien se tenir au poolroom où il peut écouter gratuitement, en échange de quelques services, plusieurs musiciens de renom, mais aussi participer activement à des discussions de toutes sortes. Cet endroit lui permet de développer son oreille musicale mais aussi de commencer à jouer en imitant les joueurs de ragtime qui se produisent tous les soirs. Les relations de son père lui permettent d’étudier l’harmonie avec le professeur Henry Lee Grant, et l’écriture ainsi que la lecture musicale à la volée avec le pianiste et chef d’orchestre Oliver « Doc » Perry. Selon Ellington, il n’aurait jamais pu trouver un meilleur professeur que ce monsieur Perry, qui de plus le fait travailler gratuitement. Peu à peu, Duke commence à réaliser que son amour de la musique est loin d’être éphémère et c’est ainsi qu’en 1916, alors qu’il n’est qu’à trois petits mois de son diplôme en arts graphiques, il quitte l’école pour se consacrer entièrement au piano.

Les nombreux voyages à travers les États-Unis faits avec sa mère lui permettent de se produire non seulement à Washington mais aussi à Philadelphie et à Atlantic City, dans le New Jersey. Dans son autobiographie, Music is My Mistress, Duke raconte qu’il comprit très vite qu’il y a toujours une belle fille installée au creux d’un piano lorsque celui-ci est joué avec grâce. « I ain’t been athlete since! », ajoute-t-il.

De 1917 à 1919, Ellington se lance officiellement dans une carrière de musicien. Il travaille en même temps dans la publicité et comme coursier pour la marine américaine. C'est à cette époque qu'il quitte la demeure familiale pour une maison qu’il s’est achetée grâce à quelques économies réalisées lors de concerts, et qu'il amorce la création de son premier groupe jazz, The Duke’s Serenaders. Ce groupe est d’abord formé de camarades de classe et ensuite rejoint par quelques musiciens un peu plus expérimentés, dont Arthur Whetsol à la trompette, Otto « Tobby » Hardwick au saxophone et, bien sûr, son grand compagnon Sonny Greer à la batterie. Ils se produisent aussi en compagnie d’un joueur de banjo local du nom d'Elmer Snowden. Après quelques spectacles promotionnels réalisés à l’école, le groupe donne son premier concert officiel au Reformer's Hall à l’hiver 1917.

Tout au long de sa vie, Duke vouera une très grande admiration à sa mère, à tel point qu’il ne respecte pas tellement les autres femmes. Au printemps 1917, Duke se lie d’amitié avec Edna Thompson, une jolie fille du voisinage, avec qui il se marie le 2 juillet de l’année suivante, et qui donne naissance à leur premier enfant, Mercer Kennedy Ellington, le 11 mars 1919. En 1920, un deuxième enfant meurt hélas duraà travers les États-Unis. Après un arrêt à Chicago, il engage une jeune femme du nom de Ivie Anderson qui fera le reste de la tournée avec eux. Peu de temps après, elle commence une carrière de chanteuse pour le Duke avec It Don’t Mean a Thing (If It Ain’t Got that Swing).
Les années 1930

Les ventes de disques se ressentent grandement des problèmes économiques qui sévissent dans le pays, mais Duke et ses musiciens survivent, en grande partie grâce à la radio, qui continue de lui assurer une vaste audience. À la suite des années glorieuses au Cotton Club et au Kentucky club, Duke et son orchestre entrent dans une période (1932-1939) de recherche et de maturation harmonique et rythmique. En effet, il s'essaie à de nouvelles formules comme le concerto, et utilise de plus en plus des rythmes latino-jazz comme sur Moonlight Fiesta, ou orientaux comme dans le célèbre Caravan. En 1933, Ellington entame une tournée en Angleterre, qui lui vaut désormais la reconnaissance internationale. Le 16 mars 1934, il est invité, avec son orchestre, à jouer pour la cérémonie des Academy Awards. Par la suite, les tournées se succèdent et Duke continue d’apparaître dans plusieurs films à Hollywood dont Murder at the Vanities aux studios Paramount.

En 1935, Duke compose Reminiscing in Tempo une longue suite en quatre parties, à la mémoire de sa mère qu'il vient de perdre ; Wellman Braud le contrebassiste dont le jeu slap est plus proche du style New Orleans que des nouveaux rythmes du jazz swing, est remplacé par Billy Taylor. En février 1936, Duke compose ses premiers concertos jazz ; l'un pour Cootie Williams Echoes for Harlem, l'autre pour Barney Bigard Clarinet Lament ; suivront en juillet Trumpet in Spades pour Rex Stewart, et Yearning for Love pour Lawrence Brown. Peu importent les courants, Duke ne se laisse pas influencer et poursuit brillamment, avec une sonorité de plus en plus dense et recherchée ; il ne s’arrête pas à ces différents styles : « Il n'existe que deux sortes de musique : la bonne et l'autre. »7

Entre quelques visites dans sa ville natale, Ellington compose, le 17 juillet 1936, It Was a Sad Night in Harlem, en référence à son ami boxeur, Joe Louis, qui avait perdu son combat le mois précédent. À la fin 19368, Duke, pour mettre en valeur ses solistes les plus ellingtoniens, les lance en petites formations, Duke devenant simple accompagnateur au piano ; ainsi apparaitront Rex Stewart and the 52nd Street Stompers, Cootie Williams and His Rug Cutters, Barney Bigard and His Jazzopaters et Johnny Hodges and His Orchestra. Début 1937, l'orchestre apparait dans le film des Marx Brothers Un jour aux courses produit par les studios MGM.

Rencontre décisive en décembre 1938, Billy Strayhorn jeune compositeur et pianiste armé d'une solide formation classique, propose à Duke des paroles de chansons ; ce dernier accepte et enregistre Something to Live for en mars 1939 ; il intègre l'orchestre à l'automne comme arrangeur et second pianiste ; ce sera le début d'une collaboration musicale féconde de près de 30 ans qui entrainera l'orchestre dans une quête permanente de l'inventivité musicale et de l'audace sonore.

À l'occasion de ses 40 ans, Duke fait une grande tournée européenne où il triomphe à chacun de ses concerts. À Paris, il rencontre Django Reinhardt. Rex Stewart et Barney Bigard enregistrent quelques faces dans les studios swing supervisés par Hugues Panassié ; cette décennie verra naitre nombre de succès et standards depuis Mood Indigo en 1930, Rockin' in Rhythm en 1931, It Don’t Mean a Thing (If It Ain’t Got that Swing) en 1932, Sophisticated Lady en 1933, Solitude en 1934, In a Sentimental Mood en 1935, Caravan en 1937 composition du tromboniste Juan Tizol, I Let A Song Go Out Of My Heart en 1938, suivis de Portrait of the Lion et Serenade to Sweden, en 1939.
Les années 1940 : l'âge d'or

Fruit de ces longues années exploratoires, l’orchestre de Duke atteint en cette année 1940 un idéal esthétique encore jamais atteint . Mi-février, il engage le saxophoniste ténor Ben Webster disciple de Coleman Hawkins, pour enrichir la section des anches aux côtés de Johnny Hodges, Harry Carney et Barney Bigard. Fin février, il re-signe après neuf ans passés chez Columbia et Brunswick entre autres, avec Victor un nouveau contrat exclusif.

Débute le 6 mars une série de sessions studio où le Blanton - Webster Band9 enchaine les succès : Cotton Tail, Mainstem, Ko-Ko, Jack the Bear, Concerto for Cootie, In a Mellotone, Warm Valley, Harlem Airshaft, All Too Soon, Sepia Panorama, Rumpus in Richmond, Never No Lament, Bojangles, Across the Track Blues, Perdido, Conga Brava, Just a Settin and a Rockin, Blue Serge, Raincheck, C Jam Blues, Sidewalks of New York en sont quelques exemples. L'orchestre possède désormais une unité et un niveau d'intégration entre les différentes sections très élevé.

Le 2 novembre 1940, le trompettiste vedette Cootie Williams spécialiste du growl quitte Duke pour rejoindre le sextette de Benny Goodman 1950 Masterpieces by Ellington (en) Sony Music
1953 Ellington Uptown Sony Music
1956 Ellington at Newport' Columbia Records
1958 Black, Brown and Beige Columbia Records
1958 Newport 1958 Mosaic
1960 Duke Ellington: Three Suites Columbia Records
1962 Money Jungle Blue Note Records
1962 Duke Ellington Meets Coleman Hawkins Impulse!
1962 Duke Ellington and John Coltrane Impulse!
1966 Sacred Music Sta
Son orchestre big band est un des plus réputés de l'histoire du jazz, avec ceux de Count Basie, Cab Calloway, Tommy Dorsey, Benny Goodman, Glenn Miller, Artie Shaw, Stan Kenton, Woody Herman comprenant des musiciens qui sont parfois considérés, tout autant que lui, comme des maîtres de cette musique et virtuoses de leurs instruments. Quelques-uns de ces musiciens sont restés dans son orchestre pendant des décennies. Certains d'entre eux étaient déjà dignes d'intérêt par eux-mêmes, mais c'est surtout Ellington qui les transformait. Il avait l'habitude de composer spécifiquement pour certains de ses musiciens en tenant compte de leurs points forts, comme Prelude to a Kiss ou Jeep's Blues pour Johnny Hodges, Concerto for Cootie (« Do Nothing Till You Hear from Me ») pour Cootie Williams et Th