______________________
247-tir98

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .

Frappée en 1981 .
Quelques traces de frottement .

Graveur / Artiste : Roger B. BARON (1907-1994) .

Dimensions : 68 mm .
Poids : 155 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1981 .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale
Le support n'est à vendre .
__________________________________________



Le château de Saint-Germain-en-Laye, appelé aussi « Château Vieux » par opposition au « Château Neuf », est une ancienne résidence des rois de France. Il a été le lieu de signature de nombreux traités de paix et d'édits royaux.

Situé dans le centre de Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, il est aujourd’hui consacré au Musée d'archéologie nationale.
Histoire
Moyen Âge

À l'origine de Saint-Germain-en-Laye il y a la fondation par le roi Robert le Pieux, au début du XIe siècle, d'une église dédiée à Saint-Vincent et à Saint Germain de Paris, dans la forêt de Laye, sur un site élevé au bord du plateau qui domine la Seine. L'église est confiée d'abord à l'autorité de l'Évêque de Paris et au chapitre Notre-Dame, puis de l'abbaye Notre-Dame de Coulombs qui en fait un prieuré.

Vers 1124, face au prieuré, le roi Louis VI le Gros (1081-1137) fait construire un palatium, château non fortifié en bois, sur l'emplacement de la cour du château actuel, qui est mentionné pour la première fois dans une charte royale Actum publice apud S.-G. astantibus in palatio nostro....

Philippe Auguste construit en pierre une tour logis et entoure le palatio d'un mur de fortification. « À son retour de croisade, le roi était venu se reposer à Saint-Germain-en-Laye de ses fatigues, et, le 18 mars 1192, il en partit précipitamment, à l'insu de ses courtisans, pour aller à Bray-sur-Seine pour faire bonne justice de quelques juifs qui avaient mis à mort un chrétien1. » En effet, en 1191, un Juif avait été tué par un chrétien qui, selon le chroniqueur Guillaume Le Breton dans sa Vie poétique de Philippe-Auguste, se trouvait incapable de rendre avec intérêts l'argent qu'il avait emprunté. Agnès de Baudement, connue sous le nom de Comtesse de Braine, mère de Robert de Dreux, faisait sa résidence à Bray au mois de mars 1191 peu avant Pâques. Des commerçants juifs avaient obtenu d'elle, au moyen de remises commerciales considérables, qu'elle leur livre le prisonnier. Ils s'emparèrent de lui et le conduisirent sur une place, où, après l'avoir publiquement dépouillé ils lui avaient attaché les mains derrière le dos et mis une couronne d'épine. Les Juifs l'avaient ensuite conduit par tout le bourg en l'accablant de coups de fouet, afin d'impressionner les autres habitants, puis ils l'avaient pendu2. Arrivé à Bray, le roi Philippe-Auguste fit placer des gardes aux portes, se saisit de tous les Juifs, et en retint quatre-vingts qu'il condamna à être brûlés sur la même place2.

Saint Louis agrandit le château et y fait construire dans le style ogival rayonnant, probablement par Pierre de Montreuil l'architecte de la basilique Saint-Denis, une chapelle castrale qui est inaugurée en 1238 et qui sera le modèle de la Sainte Chapelle de Paris.

Le 15 août 1346, lors de la chevauchée d’Édouard III, pendant la guerre de Cent Ans, le « Prince Noir », fils du roi d'Angleterre Édouard III qui occupe alors Poissy, prend, pille et incendie le prieuré et château de Saint-Germain-en-Laye qui sont détruits à l'exception de la Sainte Chapelle et de la tour-logis3.

Vingt ans plus tard, le roi Charles V fait reconstruire un donjon et restaurer la chapelle par son architecte Raymond du Temple, constructeur aussi des châteaux du Louvre et de Vincennes.

En 1390, la forêt, le château et le village de Saint-Germain sont dévastés par une tempête4. « Le ciel qui était serein, s'obscurcit en peu de temps, l'espace d'une lieue seulement, qui faisait le tour du château et il survint une infinité d'éclairs et de coups de tonnerre. Le vent brisa toutes les fenêtres et mit en morceaux tout le vitrage de la chapelle de la reine qu'il porta jusqu'au pied de l'autel. On fut obligé de cesser le chant pour finir plus tôt la messe, de crainte que le vent n'emporta la Sainte Hostie. Tout le monde se jeta par terre. Le Conseil même cessa. Les plus grands arbres de la forêt furent arrachés, et on rapporta à la cour que le tonnerre était tombé entre Saint-Germain et Poissy, sur quatre officiers du roi, dont il avait consumé les os et le dedans du corps, en sorte qu'il ne leur restât que la peau, qui était noire comme du charbon »5.

En 1417, le château est à nouveau pris et occupé par les Anglais jusqu'en 1440.
Vue cavalière d'une maquette du château de Saint-Germain-en-Laye.

Avec François Ier, qui épouse Claude de France dans la chapelle le 18 mai 1514, le château de Saint-Germain-en-Laye devient la résidence favorite du roi. En 1539, il confie à l'architecte Pierre Chambiges la transformation du château et sa reconstruction dans le style Renaissance tel qu'on le connaît actuellement depuis sa restauration au XIXe siècle. Le château actuel englobe un donjon construit par Louis VI le Gros et la Sainte-Chapelle construite sous saint Louis.
Renaissance et château Neuf

Henri II naît au château en 1519 et devient roi de France en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le 10 juillet 1547. Le nou
Événements célèbres

    En 1238, Baudoin II, empereur de Constantinople, remet à saint Louis, les reliques de la Couronne d'épines du Christ.
    Le coup de Jarnac. Le 10 juillet 1547, une rivalité politique se conclut par une joute sanglante. Contre toute attente, Guy Chabot, 7e baron de Jarnac triomphe de François de Vivonne, seigneur de la Chasteigneraie.
    L'écrivain à la vie romanesque Étienne de Jouy, de l'Académie française, meurt le 4 septembre 1846 au château où il résidait.
    Le traité de Saint-Germain-en-Laye avec l'Autriche y fut signé le 10 septembre 1919.

Architecture et intérieurs
La cour intérieure du château vue des toits

Le château s'articule autour d'une cour intérieure en forme de trapèze reprenant le tracé primitif du château de Charles V. Les ailes qui encadrent cette cour portent traditionnellement les noms suivants :

    aile du roi (aile Nord)
    aile de la reine (aile Est)
    aile des enfants du roi (aile Sud-Est)
    aile de la chapelle (aile Sud-Ouest)
    aile de la salle des fêtes (aile Ouest)

Chapelle Saint-Louis
La chapelle gothique.

La chapelle Saint-Louis est un chef-d'œuvre de style gothique rayonnant9.

C'est un acte de Louis IX (1214-1270), daté de 1238, qui nous apprend avec certitude qu'une chapelle vient alors d'être construite auprès du château royal ; par cet acte, le roi y instaure un service religieux régulier. Il s'agit d'une Sainte Chapelle, destinée à abriter une relique de la Sainte Épine ou de la Vraie Croix. Par son plan et son architecture, elle est la préfiguration de la grande Sainte-Chapelle que saint Louis (Louis IX) fera bâtir dans l'enceinte du Palais de la Cité à Paris de 1240 à 1248. Il confie ces deux chantiers à son architecte favori, Pierre de Montreuil, qui adapte à Paris des formules architecturales inventées à Saint-Germain : une nef à vaisseau unique, terminée par un chevet à pans, de très hautes verrières découpant la quasi-totalité des murs et des contreforts adossés à l'extérieur, entre les travées.

À Saint-Germain, les ogives de la voûte retombent sur des colonnettes qui descendent jusqu'au sol, entre les baies. Le soubassement nu est placé en retrait derrière une arcature basse isolée. Le volume de l'édifice est donc libéré de tout support intérieur. Le mur ouest est orné d'une grande rose de style gothique rayonnant. Cette appellation renvoie aux rayons des fines rosaces laissant filtrer, par leurs vitraux, la lumière qui, de Dieu, pénètre jusqu'aux clercs puis aux fidèles. Le percemen