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229- TIR 51

Médaille en bronze, France .
Frappée vers 1980 .
Bel exemplaire .

Graveur / Artiste : Louis-Aimé Lejeune .

Dimension : 68 mm .
Poids : 144 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : triangle .

Envoi rapide et soigné.

Le chevalet n'est pas à vendre .
The stand is not for sale
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Saint Jean-Baptiste de La Salle, né le 30 avril 1651 à Reims et mort le 7 avril 1719 au manoir de Saint-Yon, dans les faubourgs de Rouen, est un ecclésiastique français et un innovateur dans le domaine de la pédagogie, qui a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres. Il est le fondateur de l'institut des Frères des écoles chrétiennes. Canonisé en l'an 1900, il est fêté le 7 avril.
encore visible, actuellement 6, rue du Dr-Jacquin.

Son père le destine à une carrière juridique, mais Jean se sent la vocation religieuse. Tonsuré à 11 ans, il se destine à la prêtrise. Formé à la Sorbonne et au séminaire de Saint-Sulpice à Paris, dont la spiritualité le marque profondément, il devient dès le 7 janvier 1667 chanoine à Reims, étudie la théologie à Paris à partir de 1670. Ordonné prêtre le 9 avril 1678, il est reçu en 1680 docteur en théologie.
Médaille éditée pour le 3e centenaire de sa naissance en 1951. Signée Louis-Aimé Lejeune, bronze 69 mm.

Dans sa ville natale, on lui confie la fondation d'écoles paroissiales pour enfants pauvres. Dès 1679, il rencontre Adrien Nyel et fonde pour les pauvres une école gratuite et en 1681 il loge chez lui certains instituteurs pauvres. En 1683 il résigne son canonicat et fonde le 25 mai 1684 la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes. Par la suite, il ouvre des écoles professionnelles, des écoles du dimanche, des maisons d'éducation pour les enfants des rues. Beaucoup s'opposent à la fondation des Frères des écoles chrétiennes, mais Jean-Baptiste de La Salle insiste et va jusqu'au bout de son projet.
Jean-Baptiste de La Salle gravé par L. Chapon, d'après Charles Müller, 1887.

Il s'aperçoit alors que ce qui manque le plus aux enfants ce sont des maîtres de valeur. Il recrute donc de jeunes maîtres auxquels il propose une forme de vie consacrée à Dieu qui leur laisserait cependant leur caractère laïque. À leur intention, il rédige une sorte de règle dans cet esprit. Ainsi se forme le noyau du futur Institut des Frères des écoles chrétiennes, voué à l'instruction et à l'éducation des enfants des milieux populaires. Pour la formation à la fois spirituelle et pédagogique des frères, il ouvre en 1692 à Vaugirard le premier noviciat et en 1698 achève de mettre au point les règles de la Congrégation.

En 1685, il fonde à Reims un séminaire qui constitue une véritable école normale d'instituteurs, innovation qui n'a pas alors d'équivalent, en dehors de la formation assurée à leurs religieux par les jésuites pour l'enseignement des milieux plus aisés. En 1688, il ouvre les premières écoles à Paris, la première au 12, rue Princesse dans le 6e arrondissement, où il vient s'installer.

En 1694, il est élu supérieur de la nouvelle congrégation et la dote d'une règle plus élaborée. Il poursuit son œuvre pédagogique et spirituelle, rédigeant notamment un ensemble d'ouvrages à l'intention des maîtres.
L'ancienne école normale d'instituteurs et la chapelle du manoir Saint-Yon à Rouen.

Appelé à Rouen en 1705 par Mgr Colbert, archevêque de cette ville, il ouvre un pensionnat à Saint-Yon2 et y fait venir, en 1714, le noviciat de Paris. En octobre 1713, il passe par Grenoble3 et y séjournera jusqu'au 10 août 1714 avant de repartir vers Paris. Au cours de ce séjour dans l'une de ses écoles fondée dans le quartier Saint-Laurent en 1707, il part incognito visiter le Monastère de la Grande-Chartreuse non loin de là, afin de s'y ressourcer, et apprend de retour à Grenoble que certaines de ses écoles du Nord de la France sont sur le point de faire scission. Atteint de rhumatismes, il demande au directeur de l'établissement de la rue Saint-Laurent dans lequel il loge de se rendre à sa place dans ces établissements afin de résoudre le problème. En contrepartie, Jean-Baptiste de La Salle assurera les cours aux écoliers grenoblois durant toute l'
Appelé à Rouen en 1705 par Mgr Colbert, archevêque de cette ville, il ouvre un pensionnat à Saint-Yon2 et y fait venir, en 1714, le noviciat de Paris. En octobre 1713, il passe par Grenoble3 et y séjournera jusqu'au 10 août 1714 avant de repartir vers Paris. Au cours de ce séjour dans l'une de ses écoles fondée dans le quartier Saint-Laurent en 1707, il part incognito visiter le Monastère de la Grande-Chartreuse non loin de là, afin de s'y ressourcer, et apprend de retour à Grenoble que certaines de ses écoles du Nord de la France sont sur le point de faire scission. Atteint de rhumatismes, il demande au directeur de l'établissement de la rue Saint-Laurent dans lequel il loge de se rendre à sa place dans ces établissements afin de résoudre le problème. En contrepartie, Jean-Baptiste de La