____________________________________

251- tir100

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée vers 1925 .
Bel exemplaire à patine chocolat, ancienne .
Quelques traces de manipulations minimes .
Avec sa boite d'origine (quelques usures et frottements, ne ferme pas correctement) .

Avers : Titulature avers : J. M. LELIEVRE / FONDATEUR / 1883 // AUG.TE SALMON / DIRECTEUR / 1925.
Description avers : Bustes de profil à gauche, signé : F. SICARD.
Revers : Titulature revers : MUTUELLE GENERALE FRANCAISE / A / SON DEVOUE / COLLABORATEUR // ARMAND MORNET // LE MANS // MUTUA FIDE / CENOMANI / SATVM / VBIQVE / FLOREAT.
Description revers : Représentation de la façade du bâtiment du Mans de la Mutuelle générale Française.

Graveur / Artiste / Sculpteur : François Léon SICARD (1862-1934) .

Dimensions : 100 mm par 85 mm .
Poids : 375 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze  .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre.
__________________________________________________

Charles-Auguste Salmon1, né à Riche dans l'arrondissement de Château-Salins (actuel département de la Moselle) le 8 ventôse an XIII (27 février 1805), mort à Paris le 26 décembre 1892, est un magistrat et homme politique français.
Biographie

Issu d'une famille de la bourgeoisie lorraine, Charles-Auguste Salmon suit à Paris des études de droit, sous la protection du comte de Serre, ministre de la justice et ancien condisciple de son père.

Inscrit en 1830 au barreau de Vic-sur-Seille, il y devient substitut du procureur du roi. Après une nomination à cette même fonction à Épinal, il devient procureur du roi à Toul en 1838, puis à Saint-Mihiel en 1843. Il est conseiller d'arrondissement de Château-Salins en 1831 et est élu en 1848 député de la Meuse à l'Assemblée Constituante. Il y est secrétaire puis vice-président du Comité de l'Instruction publique durant l'année 1848 et siège à droite. Il quitte la magistrature pour rejoindre le barreau de Saint-Mihiel durant la même période. Réélu de 1849 à 1851 à l'Assemblée législative, il se rapproche du centre. Se consacrant particulièrement aux questions de l'enseignement, il prend part aux travaux de la Commission de réforme de l'instruction publique.

Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il est arrêté avec plusieurs de ses collègues et interné au donjon du château de Vincennes2.

Il reprend ensuite sa carrière dans la magistrature et est nommé en 1853 procureur impérial à Charleville, puis avocat général à la cour de Metz en 1855. Il est président de chambre lorsqu'éclate la guerre franco-prussienne de 1870 ; dans ces circonstances, il fait ouvrir une ambulance au Palais de Justice et organise à son domicile la dernière réunion des magistrats de la cour de Metz avant la chute devant l'armée allemande.

Le 4 février 1871, il est enjoint au président Salmon par le « préfet de la Lorraine allemande » de quitter dans les trois jours le territoire du gouvernement général d'Alsace-Lorraine sous peine d'internement dans une forteresse.

Après avoir quitté Metz, il est chargé par le gouvernement français de défendre les intérêts de la magistrature et des officiers ministériels des territoires annexés par l'Allemagne lors des négociations du traité de paix à Bruxelles en 1871. Nommé premier président de la cour de Douai en septembre 1871 et élu conseiller général de la Meuse pour le canton de Vigneulles-lès-Hattonchâtel, il devient immédiatement président de l'assemblée départementale. Dès 1874, il est nommé conseiller à la Cour de Cassation. Il est élu sénateur conservateur de la Meuse en 18763.

Il est officier de la Légion d'honneur4, président de l'Académie de Metz en 1859, correspondant de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques)5. En 1862, il adhère à la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle6.

Lors du renouvellement sénatorial de 1879, Salmon échoue face aux deux candidats républicains dont le nouveau président du Conseil général. Il se représente en 1885 à une élection partielle puis à celle de 1886 sans toutefois reprendre son siège. Réélu conseiller général en 1877 et 1883, il ne se représente pas en 1889 laissant son fils, Paul Salmon-Legagneur, prendre son siège, dernier conseiller monarchiste départemental jusqu'en 1907.

Il meurt à Paris, dans sa bibliothèque boulevard Saint-Germain, le 26 décembre 1892 et est enterré à Hattonchâtel.

Il avait épousé la nièce du président Legagneur. Sa descendance porte désormais le nom de Salmon-Legagneur.
Distinctions

    Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur (1874)
    Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (1846)

Annexes
Bibliographie

    Charles Abel, Notice nécrologique sur M. Charles-Auguste Salmon, ancien magistrat, Metz, s.n., 1895.
    « Charles-Auguste Salmon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
    Le Républicain lorrain, 13 juillet 20197
    Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Serpenoise, 2006 (ISBN 2-87692-620-2 et 978-2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne [archive]), p. 256-258

Liens externes

    Ressources relatives à la recherche

 :

    La France savante Isidore

Ressources relatives à la vie publique
 :

    Sénat Base Sycomore

Ressource relative à la littérature
 :

    Académie française (lauréats)

Notices d'autorité

     :
        Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Bibliothèque nationale de France (données) Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Bibliothèque royale des Pays-Bas WorldCat
    Base Léonore [archive]

Notes et références

« Charles-Auguste Salmon (1805-1892) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France » [archive], sur data.bnf.fr (consulté le 4 novembre 2021).
« Charles, Auguste Salmon - Base de données des députés français dEn 1828, l'avocat Louis Basse, futur maire du Mans et député de la Sarthe, crée la Mutuelle immobilière du Mans. Son idée est d'assurer contre le feu tous les biens immobiliers sur une base mutualiste. En 1842, Louis Basse poursuit son idée et crée une 2e : la Mutuelle mobilière du Mans, qui se développe sous l'impulsion de son premier directeur, Jérémie Singher. En 1883 : Jean-Marie Lelièvre, avoué plaidant à Mamers, possède une masse importante de dossiers précieux et archives notariées qu'il souhaite assurer contre l'incendie. Il cherche alors une société qui veut bien l'assurer sans succès. Il décide alors de créer sa propre société : la Mutuelle générale française accidents (MGFA). En 1884, les trois mutuelles du Mans se rapprochent en faisant administrateurs communs.

En 1898, la loi qui instaure la responsabilité patronale en cas d'accident du travail est votée. C'est la MGF qui, grâce à sa bonne santé financière, peut et va accueillir cette nombreuse et nouvelle clientèle.

En 1917, Georges Durand, cofondateur de l'Automobile Club de l'Ouest et des 24 Heures du Mans, crée la Défense automobile et sportive, la DAS. Il veut apporter une réponse au souci naissant de l'époque : les dangers de la circulation routière. Un groupe commence à naître et en 1918, Gustave Singher invente la nouvelle Mutuelle du Mans qui en 1923 regroupe les trois autres Mutuelles sous le nom de Mutuelle du Mans incendie.

En 1920, Auguste Salmon, directeur général de la MGFA, fonde la Mutuelle générale française Vie : MGF Vie, prévue dan