221-tir13

Médaille en bronze , Belgique .
Frappée en 1931 .
Des traces de manipulation .

Graveur : Armand BONNETAIN (1883-1973) .

Dimension : 58 mm .
Poids : 71 g .
Métal : bronze.

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : aucun poinçon .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.

 

Étalée sur un siècle, de 1880 à 1980, l’histoire de la brasserie Wielemans-Ceuppens, autrefois située avenue Van Volxem à Forest, se confond avec celle du secteur brassicole en Belgique : croissance exponentielle, adaptation incessantes aux techniques modernes et à la demande du marché, rachat de brasseries concurrentes suivie d’une absorption par une plus grosse, déclin et fermeture.

Fait exceptionnel, quelques immeubles, dûment protégés en 1993, témoignent encore de la gloire passée de la brasserie Wielemans : deux salles de brassage, une salle des machines et un petit immeuble de bureaux sont aujourd’hui intégrés dans la structure pavillonnaire d'un nouveau complexe immobilier, dont la mixité des affectations constitue le principal attrait. La première phase achevée abrite, dans l'ancien bâtiment construit par Adrien Blomme, les locaux du Wiels, centre d'art contemporain bruxellois et du BRASS - Centre Culturel de Forest. L'histoire de la brasserie commence, un peu par hasard, dans le centre de Bruxelles. À la tête d’un commerce de toiles florissant dans la Petite rue au Beurre, Lambert Wielemans et son épouse, Constance-Ide Ceuppens, reprennent, en 1862, la brasserie de leur beau-frère empêtré dans des conflits de famille. Il s'agit en réalité d'un commerce de marchand et de préparateur de bière qui consiste à acheter du lambic, bière de fermentation naturelle, à un brasseur pour en faire du faro ou de la gueuze et la vendre ensuite aux estaminets ou aux magasins de détail.

Six ans plus tard, la veuve du fondateur et ses fils décident de se lancer dans le brassage et louent, pour ce faire, les locaux de la brasserie Riche-Soyez, située rue Terre Neuve, en bordure de la Senne. Avant le voûtement de la Senne, on comptait près de 50 brasseurs à l'intérieur du Pentagone, concentrés particulièrement sur le territoire de la paroisse Saint-Géry, dans le bas des Marolles et aux abords de la rue de Laeken. Ces petites entreprises étaient installées, le plus souvent, dans la cour de maisons qui avaient pignon sur rue.
Déménagement dans la campagne forestoise

Très vite à l’étroit, les héritiers Wielemans et leur mère décident d’acheter un vaste terrain marécageux à Forest, en bordure de la voie ferrée et du pont de Luttre. Il est bien situé, pas cher, et autorise les extensions futures. Le bas de commune connaît alors, à l’image de ses voisines immédiates situées à proximité des moyens de communication, un développement industriel accéléré. Attirés par l’infrastructure ferroviaire, le canal de Charleroi et la toute nouvelle avenue Van Volxem (1873), imprimerie, ferronnerie, savonnerie, fabriques de chaussures, blanchisserie, usine à gaz prospèrent rapidement.

La nouvelle brasserie, dotée d’un équipement allemand - produit par Maschinenfabrik Germania - est inaugurée en 1881 et aussitôt reliée au chemin de fer. Très vite, elle doit se diversifier pour faire face au succès grandissant des bières allemandes à faible fermentation - la Pils - de type Bavière, Munich ou encore Bock. Le site initial, de 51 ares à peine, ne cesse de s’étendre avec la diversification et l’extension de la production : ligne de fabrication de bière à basse fermentation (1885-1887), malterie et greniers à grains (1889), immeuble de bureaux pour les services de vente (1890-1892). Pour ce dernier bâtiment néo-classique, les architectes Gédéon Bordiau et Champion ont récupéré la porte d’entrée, le fronton symbolique et les pierres bleues de la façade de l’ancienne Caisse d’Épargne de la place de Brouckère, transformé en hôtel – le célèbre hôtel Métropole - à l’initiative du
Fait exceptionnel, quelques immeubles, dûment protégés en 1993, témoignent encore de la gloire passée de la brasserie Wielemans : deux salles de brassage, une salle des machines et un petit immeuble de bureaux sont aujourd’hui intégrés dans la structure pavillonnaire d'un nouveau complexe immobilier, dont la mixité des affectations constitue le principal attrait. La première phase achevée abrite, dans l'ancien bâtiment construit par Adrien Blomme, les locaux du Wiels, centre d'art contemporain bruxellois et du BRASS - Centre Culturel de Forest. L'histoire de la brasserie commence, un peu par hasard, dans le centre de Bruxelles. À la tête d’un commerce de toiles florissant dans la Petite rue au Beurre, Lambert Wielemans et son épouse, Constance-Ide Ceuppens, reprennent, en 1862, la brasseri