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Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Médaille frappée en 1981 .
Usures d'usage, belle patine dorée (gilded), quelques défauts de patine .

Graveur / artiste : Maurice FLEURY (1920) .

Dimension : 72 mm .
Poids : 195 g .
Métal : bronze .


Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1981 .


Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.



L'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors est une église catholique paroissiale située à Gisors, dans l'Eure, en France. Sa partie la plus ancienne est la tour centrale qui s'élève au-dessus de la croisée du transept. Elle date du dernier quart du XIIe siècle. Le chœur a été édifié pendant la première moitié du XIIIe siècle dans le style gothique de l'Île-de-France. Entre la fin du XVe et le milieu du XVIe siècle, l'église est agrandie et en partie reconstruite dans le style gothique flamboyant. Les deuxièmes collatéraux du chœur, le pseudo-déambulatoire, les chapelles du chevet, les croisillons du transept, la nef, ses doubles bas-côtés et la tour à gauche de la façade datent de cette époque. La grosse tour à l'angle sud-ouest est mise en chantier en 1541, suivie par la façade occidentale de la nef. En rupture avec les parties antérieures, elles affichent le style de la Renaissance. Mais les fonds se faisant rares, le chantier connaît une interruption entre 1542 et 1558 environ, puis se poursuit avec une grande lenteur jusqu'à la fin du siècle. L'église, et plus particulièrement la grosse tour, demeure ainsi inachevée. Nonobstant, ses proportions impressionnantes la font parfois comparer à certaines cathédrales du nord de la France : longue de 70 mètres, avec une nef haute de 24 mètres, elle a sensiblement les mêmes dimensions que la cathédrale Notre-Dame de Senlis. En tant que monument à l'architecture tout à fait remarquable, l'église a été classée au titre des monuments historiques par liste de 18401.
Histoire

À peine consacrée en 1119 par le pape Calixte II, le sanctuaire subit l'incendie qui détruisit la ville en 1124.

Les travaux de reconstruction de la nef ravagée ne commencèrent pourtant que sous Louis VII le Jeune vers 1160.

Grâce au financement de la reine Blanche de Castille, un chœur gothique est finalement consacré en 1249.

Les confréries religieuses et guildes marchandes aux XVe et XVIe siècles ont largement contribué, par leurs donations, à son embellissement.

L'église connaît alors de nombreuses transformations. On assiste notamment à la reconstruction de la nef, à l'ajout de chapelles dans les bas-côtés et d'un déambulatoire à chapelles rayonnantes autour du chœur. Les travaux confiés aux Grappin, une famille d'architectes du Vexin, se poursuivirent jusqu'au XVIe siècle dans le style gothique flamboyant finissant.
Description
Aperçu général

L'édifice adopte un plan cruciforme. La nef compte six travées, et s'accompagne de doubles bas-côtés, à l'exemple des quatre basiliques majeures situées à Rome. L'ensemble de l'édifice mesure près de 70 mètres de long. La hauteur de la nef est de 24 mètres sous le sommet des voûtes, comme dans la cathédrale Notre-Dame de Senlis.
Intérieur
Nef et bas-côtés
Nef, vue vers l'est.

Dans la nef reconstruite à partir du XVe siècle dans le style gothique flamboyant, on assiste à la disparition du triforium. Afin d'éviter la nudité des murs aveugles au-dessus des grandes arcades, les fenêtres hautes sont visuellement allongées en faisant descendre leurs meneaux en dessous du seuil. Ils butent sur un bandeau de deux assises au-dessus des grandes arcades. Marquant une véritable rupture avec le chœur, cette élévation sans discontinuité sur deux niveaux, et sans chapiteaux, est caractéristique de l’art flamboyant normand, comme à l'abbaye Saint-Ouen à Rouen.

Dans les bas-côtés de la nef, achevés au début du XVIe siècle, on dénote le style Louis XII. Les chapelles latérales présentent de vastes baies munies de vitraux aux tonalités claires.

Dans le bas-côté sud de la nef, se trouvent trois beaux piliers sculptés : le pilier des dauphins marqué de fleurs de lys et du dauphin, symbole du Roi de France Saint Louis, le pilier Saint-Jacques avec des coquilles reliées par un cordon et le pilier Saint-Claude représentant le travail des tanneurs et la vie du saint.

    Nef, côté nord.

    Nef, côté nord.
    Nef, vue dans le double bas-côté sud.

    Nef, vue dans le double bas-côté sud.
    Le pilier des dauphins.

    Le pilier des dauphins.
    Le pilier Saint-Jacques

    Le pilier Saint-Jacques
    Le pilier Saint-Claude.

    Le pilier Saint-Claude.
    Voûte à liernes et tiercerons (chapelle latérale).

    Voûte à liernes et tiercerons (chapelle latérale).

Grosse tour

La base de la grosse tour (1542-1590), appelée également tour du Rosaire, présente un superbe arbre de Jessé en bas-relief, portant la date de 1593, évoquant la généalogie des ancêtres de Jésus-Christ.

Un escalier hélicoïdal de style Renaissance, qui rappelle l’escalier du château de Blois (Loir-et-Cher), permet d’accéder aux orgues.

    Arbre de Jessé, au bas de la grosse tour.

    Arbre de Jessé, au bas de la grosse tour.
    L'escalier hélicoïdal Renaissance menant aux orgues.

    L'escalier hélicoïdal Renaissance menant aux orgues.
    Détail de l'escalier hélicoïdal.

    Détail de l'escalier hélicoïdal.
    Détail de l'escalier hélicoïdal.

    Détail de l'escalier hélicoïdal.
xtérieur

À l’extérieur, la puissante façade occidentale mêlant les styles gothique et Renaissance est encadrée par deux tours. Elle se développe dans une architecture en filigrane avec un portail central en forme d'arc de triomphe.  

Au sud, la Grosse Tour (1542-1590), appelée également tour du Rosaire est restée inachevée faute de financements. Elle alterne les ordres monumentaux dorique et ionique dans un profusion de sculptures évoquant le style baroque.

La façade nord du transept présente encore des portes en bois finement sculptées, qui restent les premiers exemples d’emploi de motifs Renaissance dans l’église.

Après d'importantes destructions le 8 juin 1940, elle est toujours en restauration.

    La Grosse Tour

    La Grosse Tour
    Base de l'ordre monumental de la Grosse Tour

    Base de l'ordre monumental de la Grosse Tour
    Détail de l'arc de triomphe

    Détail de l'arc de triomphe
    La façade occidentale

    La façade occidentale
    Les bas-côtés

    Les bas-côtés
    Vue depuis le Transept nord de l'édifice

    Vue depuis le Transept nord de l'édifice

Mobilier
Transi de 1526.
Monuments funéraires

Dans le bas-côté sud, dans la chapelle Saint-Cler, un transi sculpté en haut-relief est encastré dans le mur. Datée de 1530, cette allégorie délivre un message qui invite à la réflexion : « Qui que tu sois, tu seras terrassé par la mort ; reste là, prends garde, pleure. Je suis ce que tu seras, un tas de cendres, J’étais ce que tu es, tu seras ce que je suis, fais maintenant ce que tu voudrais avoir fait quant tu te mourras. Implore, prie pour moi »2.
Vitraux

Dans la partie sud du chœur, la chapelle de la Vierge présente un vitrail en grisaille consa
L'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Gisors est une église catholique paroissiale située à Gisors, dans l'Eure, en France. Sa partie la plus ancienne est la tour centrale qui s'élève au-dessus de la croisée du transept. Elle date du dernier quart du XIIe siècle. Le chœur a été édifié pendant la première moitié du XIIIe siècle dans le style gothique de l'Île-de-France. Entre la fin du XVe et le milieu du XVIe siècle, l'église est agrandie et en partie reconstruite dans le style gothique flamboyant. Les deuxièmes collatéraux du chœur, le pseudo-déambulatoire, les chapelles du chevet, les croisillons du transept, la nef, ses doubles bas-côtés et la tour à gauche de la façade datent de cette époque. La grosse tour à l'angle sud-ouest est mise en chantier en 1541, suivie par la façade occide