201- TIR46

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée vers 1960, refrappe d'une médaille de 1947 .
Bel exemplaire, belle patine .
Minuscules chocs sur la tranche .

Graveur / Artiste : Pierre-Marie Poisson .

Dimension: 87 mm .
Poids : 353 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze .

Envoi rapide et soigné.

Le chevalet n'est pas à vendre .
The stand is not for sale


Vincent Auriol, né le 27 août 1884 à Revel (Haute-Garonne) et mort le 1er janvier 1966 à Paris, est un homme d'État français. Il est président de la République du 16 janvier 1947 au 16 janvier 1954.

Membre de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), il est ministre des Finances de 1936 à 1937, dans le gouvernement du Front populaire dirigé par Léon Blum, puis garde des Sceaux de 1937 à 1938, dans les troisième et quatrième cabinets de Camille Chautemps. Il occupe l'éphémère ministère chargé de la Coordination des Services à la Présidence du Conseil en 1938 dans le second cabinet Blum.

Président de l'Assemblée constituante puis de l'Assemblée nationale entre 1946 et 1947, il est élu président de la République au début de cette dernière année, devenant le premier à occuper cette fonction sous la IVe République et le premier chef d’État socialiste en France. Il ne brigue pas un second mandat à l’issue de son septennat.
Jules Vincent Auriol1 est le fils unique de Jacques Antoine Auriol, artisan boulanger, et d'Angélique Virginie Durand. À l'âge de dix ans, il perd l'usage de son œil gauche pour avoir mal ajusté la détente d'un pistolet à amorces pour enfant, il porte le restant de ses jours un œil de verre2.
Études

Licencié en droit en 1905 à Toulouse où il a suivi les cours de Jean Jaurès, puis docteur en droit, il exerce la profession d'avocat à Toulouse. Inscrit un temps aux Jeunesses libertaires3, il milite ensuite à la SFIO dès sa fondation. Ayant entendu Jean Jaurès à Toulouse, il devient socialiste et fonde avec Albert Bedouce (député de Haute-Garonne), le Midi socialiste. Créé en 1908, ce quotidien a eu une réelle influence dans la vie politique régionale du début du XXe siècle, du fait de la personnalité de certains de ses collaborateurs : Vincent Auriol lui-même, Albert Bedouce, Jean Jaurès, Alexandre Varenne, Paul Ramadier, etc. Outre l'édition toulousaine, il comprenait une vingtaine d’éditions locales couvrant les anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, et plus partiellement le Limousin, l'Aquitaine et l'Auvergne4.
Vie personnelle

En 1912, Vincent Auriol épouse Michelle Aucouturier, fille de Michel Aucouturier, maître-ouvrier verrier à Carmaux, syndicaliste (ami et compagnon de carrière de Jean Jaurès) et fondateur d'une verrerie coopérative à Albi. Vincent et Michelle Auriol ont un fils prénommé Paul. Ce dernier fait carrière au sein d'Electricité de France et épouse en 1938 Jacqueline Douet, qui deviendra en 1948, l'aviatrice Jacqueline Auriol, première femme pilote d'essai en France.

Fin stratège, Auriol s'impose comme l'un des membres influents du parti dans le Sud-Ouest après l'assassinat de Jean Jaurès.
Parcours politique
Premiers mandats de député (1914-1926)
Vincent Auriol député en 1927.

Du 10 mai 1914 à juin 1940, il est élu député de Muret (Haute-Garonne) à l'Assemblée nationale5, puis maire de cette même ville en 1925, secrétaire du groupe socialiste à la Chambre des députés à partir de 1928, il devient progressivement l'expert financier du parti socialiste puis un de ses principaux représentants.

Il fait adopter par la SFIO en 1921, puis par l'ensemble des partis socialistes européens en 1922, un plan de redressement prévoyant la création d'un Office central qui se chargerait de toutes les régions sinistrées et qui serait financé par des prêts à long terme consentis par le gouvernement. L'Allemagne paierait, via cet organisme, ses réparations, par des prélèvements sur les dividendes de ses banques et industries. Mais les socialistes ne sont alors pas assez puissants pour imposer un tel projet.

De 1924 à 1926, sous le Cartel des gauches, Vincent Auriol préside la commission des finances de la Chambre des députés. Il soutient Léon Blum dans tous les congrès. Lors de la victoire électorale du Front populaire (mai 1936 à avril 1938), on par
Licencié en droit en 1905 à Toulouse où il a suivi les cours de Jean Jaurès, puis docteur en droit, il exerce la profession d'avocat à Toulouse. Inscrit un temps aux Jeunesses libertaires3, il milite ensuite à la SFIO dès sa fondation. Ayant entendu Jean Jaurès à Toulouse, il devient socialiste et fonde avec Albert Bedouce (député de Haute-Garonne), le Midi socialiste. Créé en 1908, ce quotidien a eu une réelle influence dans la vie politique régionale du début du XXe siècle, du fait de la personnalité de certains de ses collaborateurs : Vincent Auriol lui-même, Albert Bedouce, Jean Jaurès, Alexandre Varenne, Paul Ramadier, etc. Outre l'édition toulousaine, il comprenait une vingtaine d’éditions locales couvrant les anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, et plus partielle