199-tir32

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1947 .
Usures d'usage minimes, belle patine ancienne .

Graveur / Artiste : Genviève Granger .

Dimensions : 69 mm .
Poids : 184 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze  .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre


Alphonse Daudet, né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français. Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste1. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud2, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère.

Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles5. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional7,8.

En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence10. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain.

Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce de théâtre montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine).
Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet.

Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher.

Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie »12 est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné (prix de Jouy de l’Académie française), Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes souvent poignants sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.

Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Écrivain provençal
Le moulin dit d'Alphonse Daudet, à Fontvieille, qu'Alphonse Daudet n'a jamais habité.

Alphonse Daudet, que l'on présente comme l'archétype de l'écrivain provençal, a pourtant passé moins d'un an de sa vie à Fontvieille et n'a jamais
Chronologie
Année(s)     Événements
1840     13 mai : naissance à Nîmes d'Alphonse Daudet, fils de Vincent Daudet, courtier en soieries, et d'Adeline Reynaud. Alphonse a deux frères aînés : Henri, né en 1832, et Ernest, né en 1837.
1845-1847     Alphonse Daudet élève des Frères des écoles chrétiennes.
1849     La famille Daudet s'installe à Lyon.
1850     Études secondaires au lycée Ampère.
1855     Répétiteur au collège d'Alès.
1858     Daudet arrive à Paris.
1859     Les Amoureuses. Rencontre de Frédéric Mistral à Paris.
1860     Secrétaire du duc de Morny.
1861     Daudet vit avec Marie Rieu, rue d'Amsterdam. Il tombe gravement malade et part pour le Midi.
1862     Voyage en Corse.
1865     Alphonse Daudet écrit les Lettres de mon moulin à Clamart, où il réside avec son ami Paul Arène.
1866     Douze Lettres de mon moulin paraissent dans L'Événement.
1867     Mariage avec Julia Allard.
1868     Le Petit Chose. Premier séjour à Champrosay, hameau de Draveil
1869     Publication des Lettres de mon moulin.
1871     25 avril : alors que la Commune est proclamée, Daudet quitte Paris pour Champrosay.
1872     L'Arlésienne, Tartarin de Tarascon.
1873     Contes du lundi.
1874     Les femmes d'artistes.
1876     Jack.
1879     Il est atteint d'une maladie incurable de la moelle épinière.
1882     Mort de la mère d'Alphonse Daudet.
1887     Achat de la maison de Champrosay, où il recevra de nombreux hommes de lettres. Son ami Edmond de Goncourt y mourra en 1896.
1891     Mariage de Léon Daudet, fils aîné d'Alphonse Daudet et un des futurs meneurs de l'Action française, avec Jeanne Hugo, la petite-fille de Victor Hugo.
1895     Divorce de Léon et de Jeanne Daudet. Les Daudet se lient avec Marcel Proust. Publication de La Petite Paroisse.
1896     Mort de Paul Arène, ami de Daudet, âgé de 53 ans. Publication de La Fédor.
1897     Publication du Trésor d'Arlatan.
Dernier déménagement des Daudet, rue de l'Université.
En automne, l'affaire Dreyfus éclate. Daudet affiche ses convictions antidreyfusardes.
16 décembre : Daudet meurt brusquement en son domicile parisien (41, rue de l'Université). Il avait 57 ans. Après des obsèques religieuses à Sainte-Clotilde, Émile Zola, au Père-Lachaise, prononce le discours d'usage. Les funérailles nationales, demandées par Georges Clemenceau, sont refusées.
Les Œuvres d'Alphonse Daudet
Article détaillé : Œuvres d'Alphonse Daudet.
Famille
Arbre généalogique descendant

    Jacques Vincent Daudet (1806-1875), tisserand et négociant en soieries épouse en 1829 Marie Adélaïde (dite Adeline) Reynaud (1805-1882), originaire d'Auriolles (Ardèche)
        Henri Daudet (1832-1856)
        Ernest Daudet (1837-1921), écrivain et journaliste
        Louis Marie Alphonse Daudet (1840-1897), journaliste, conteur, romancier, dramaturge, épouse en 1867 Julia Allard (1844-1940).
            Léon Daudet (1867-1942), écrivain, journaliste et homme politique, époux de 1891 à 1895 de Léopoldine Clémence Adèle dite Jeanne Hugo, petite-fille de Victor Hugo, puis en 1903 de Marthe Allard (1878-1960), journaliste à L'Action française sous le pseudonyme de « Pampille »
                Charles Daudet (1892-1960), bibliothécaire (fils du premier mariage)
                Dr François Daudet dit François Léon-Daudet (1915-1970), médecin et journaliste français
                Philippe Daudet (1909-1923)
                Claire Daudet (1918-1969), épouse du docteur Paul Biardeau (1910-1990)
            Lucien Daudet (1878-1946), littérateur français
            Edmée Daudet (1886-1937) (parrain : Edmond de Goncourt) épouse le 10-10-1906, André Germain, écrivain, fils d'Henri Germain (mariage cassé par Rome en 1908)
        Anna Daudet (1848-1936), épouse le 6 octobre 1874 à Paris XVIIe, l'écrivain Léon Allard (1847-1925), frère de sa belle-soeur Julia

Membres
Auguste Renoir: Madame Alphonse Daudet (1876), huile sur toile, 46 × 38 cm, Musée d'Orsay, Paris.

Frère

    Ernest Daudet, écrivain et journaliste français, né à Nîmes en 1837, mort aux Petites Dalles en 1921, frère aîné d'Alphonse Daudet.

Épouse

    Julia Daudet (1844-1940), née Allard, Madame Alphonse Daudet, épouse et collaboratrice d'Alphonse Daudet.

Enfants

    Léon Daudet, écrivain, journaliste et homme politique français, né à Paris en 1867, mort à Saint-Rémy-de-Provence en 1942, fils aîné d'Alphonse Daudet, époux en premières noces de Jeanne Hugo (petite-fille de Victor Hugo) et en deuxièmes noces de Marthe Allard (sa cousine) ;
    Lucien Daudet, littérateur français, né à Paris en 1878, mort en 1946, fils cadet d’Alphonse Daudet, époux de Marie-Thérèse Benoit (sœur de Pierre Benoit).
    Edmée Daudet née en 1886, morte le 29 août 1937, filleule d'Edmond de Goncourt, premier mariage avec André Germain, écrivain, second mariage avec Robert Chauvelot, littérateur et conférencier

Petits-enfants

    Charles Daudet (1892-1960), fils de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo ;
    Dr François Daudet (dit François Léon-Daudet), médecin et journaliste français, fils de Léon Daudet ;
    Philippe Daudet, né eLieux daudétiens
Demeures de l’auteur

Daudet, né à Nîmes en 1840, grandit quelques années dans le Gard, puis arrive à Paris après de brefs séjours à Alès et à Lyon.

    Nîmes (domicile familial des Daudet) :
        Maison Sabran, 24 Grand-cours (de la naissance d'Alphonse Daudet en 1840 jusqu'en 1844-1845).
        Rue Graverol (à partir de 1844-1845 à 1847)
        Route d'Avignon (de 1847 à 1848)
        Rue Séguier (de 1848 à 1849. Vincent Daudet s'est installé à Lyon où sa famille le rejoindra en 1849).
    Lyon : 2 rue de Castries (1849-1857).
    Paris : Daudet passera des quartiers pauvres aux beaux quartiers :
        2, rue de Tournon
        rue Bonaparte
        rue de l'Ouest
        rue d'Amsterdam
        passage des Douze Maisons, dans l’ancienne allée des Veuves (avenue Montaigne)
        24, rue Pavée, dans le 4e arrondissement de Paris, dans l'Hôtel d'Angoulême Lamoignon de 1867 à 1876. L'hôtel abrite aujourd'hui la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
        18, place des Vosges
        41, rue de l'Université
        31, rue de Bellechasse
        3, avenue de l'Observatoire, 75006 Paris (domicile d'Alphonse et Julia Daudet de 1880 à 1885).
        41, rue de l'Université à Paris (où il meurt en 1897)

    Hôtel d'Angoulême Lamoignon : plaque à l'extérieur de la bibliothèque

    Rue de l'Université : Alphonse Daudet mourut au no 41 le 16 décembre 1897.

    Plaque 31 rue de Bellechasse.

Lieux de villégiatures
Moulin à vent Alphonse Daudet (Alpill