199-tir32

Médaille en cuivre, de la Monnaie de Paris("Main"( Main indicatrice )De 1845 à 1860( 12 juin 1845 - 30 septembre 1860 )  .
Frappée en 1859 .
Usures d'usage et petits chocs .
Attribuée au revers .

Graveur / Artiste : Joseph DANTZELL (1805-1877)  .

Dimensions : 50 mm .
Poids : 61 g .
Métal : cuivre .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : main indicatrice + cuivre .

Envoi rapide et soigné.

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Claude Martin (1735-1800), soldat français de la Compagnie française des Indes orientales, puis général de la Compagnie anglaise des Indes orientales, fondateur des écoles La Martinière, 1851
Claude Martin, né à Lyon (France) le 4 janvier 1735 et mort à Lucknow (Inde) le 13 septembre 1800 est un soldat français de la Compagnie française des Indes orientales, puis de la Compagnie anglaise des Indes orientales (CAIO). Il amasse une grande fortune qu'il dédia à la création, après sa mort, de trois écoles, toutes appelées La Martinière, à Calcutta, Lucknow et Lyon. Claude Martin naît dans une famille d'artisans lyonnais d'un premier mariage entre Fleury Martin et Anne Vaginay ; il a pour frère ainé Christophe. Du remariage de son père avec Jeanne-Marie Martinet, le 11 février 1736, il a aussi 6 demi-frères et 3 demi-sœurs : Louis, Pierre, Christophe, Jean-Jacques... ; Fleurie, Magdeleine et Françoise1.

Il commence son apprentissage de tisserand mais, désireux de faire fortune, il s'enrôle, en 1751, dans la Compagnie française des Indes orientales et s'embarque le 9 décembre, à Lorient, à destination de Pondichéry où il arrive le 20 juillet de l'année suivante.

Il sert dans la compagnie à Pondichéry et Porto-Novo, et se retrouve sous les ordres de Lally-Tollendal en 1758. Cependant, jugeant que la France n'a plus guère d'avenir en Inde, il décide de poursuivre son œuvre de bâtisseur seul en 1760 et propose ses services à Eyre Coote, le commandant des forces britanniques, rejoignant la Compagnie Française Libre.

À partir de cette année, il restera quasiment toujours au service de la CAIO, gravissant les échelons : enseigne en 1763, lieutenant l'année suivante, capitaine en 1766, major en 1779, colonel honoraire en 1793, pour terminer major général en 1795. Cependant sa nationalité – il choisira de garder sa nationalité française jusqu'à sa mort - lui interdit de toucher les mêmes émoluments que les Britanniques de même grade.

En 1765, il est nommé percepteur en Awadh et est cantonné à Lucknow. Il découvre ainsi la région et la ville où il passera l'essentiel du reste de sa vie. Renvoyé de l'armée de la CAIO en 1767, il reste en Inde employé comme géomètre pour faire des relevés cartographiques dans le nord de l'Inde. Il est réengagé en 1769 et continue son travail de géomètre au service de la CAIO dans le nord-est. Tandis qu'il relève les plans du Cooch Behar, en 1773, il tombe malade, ayant des calculs dans la vessie qui le feront souffrir tout le reste de sa vie et qui seront probablement à l'origine de sa mort, un quart de siècle plus tard.

Il adopte son premier enfant indien, Boulone (appelée aussi Lise) âgée de neuf ans, en 1775. L'année suivante, il est nommé directeur de l'arsenal de Lucknow. Il s'opère lui-même, avec succès, de ses calculs de la vessie, par les voies naturelles ; il écrit un mémoire décrivant son mode opératoire et l'envoie au Royal College of Surgeon de Londres, où il n'est pas pris au sérieux car on doute qu'il ait pu faire cette opération lui-même.

Martin est un homme du siècle des Lumières et il se tient au courant des inventions qui sont produites en Europe. Il fait par exemple la première démonstration d'une montgolfière à Lucknow en 1785, moins de deux ans après le premier vol en France, ce qui est remarquable compte tenu du temps que mettent les informations pour circuler de l'Europe vers l'Inde.

Il reprend du service actif en 1791 et accompagne Lord Cornwallis comme aide de camp lors de la Troisième guerre du Mysore