tir20-175

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée vers 1960 .
Exemplaire à patine brillante

Graveur : A H Torcheux .

Dimension : 69 mm .
Poids : 183 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze .

Envoi rapide et soigné .


Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.


Maurice de Vlaminck, né à Paris le 4 avril 18761 et mort à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) le 11 octobre 1958, est un peintre français s'étant illustré dans les courants fauviste et cubiste. Peintre de figures, portraits, nus, paysages, paysages animés, paysages urbains, intérieurs, natures mortes, fleurs et fruits, peintre à la gouache, aquarelliste, graveur, dessinateur et illustrateur, il est aussi écrivain, publiant vingt-six livres : romans, essais et recueil de poèmes. Sa mère pianiste et son père violoniste, Edmond Devlaeminck, émigrèrent de leur Flandre natale pour la France2. Sa sœur cadette, Solange de Vlaminck, sera un temps une star du cinématographe, et, devenue aveugle, sera épousée après la guerre par un Élie-Joseph Bois volage, rédacteur en chef du Petit Parisien par lequel le peintre accédera à la notoriété, avant de divorcer et de tomber dans une indigence dont son frère refusera de la sortir.

Il passe son enfance au Vésinet mais surtout à Chatou de 1893 à 1905 où il réalisera ses premières œuvres. Il fait ses premières peintures vers 1893, mais gagne initialement sa vie en tant que violoniste et, parfois, en remportant des courses cyclistes3. Il se marie en 1896 avec Suzanne Berly, avec qui il aura trois filles. Vlaminck est un autodidacte qui refuse de se former en copiant dans les musées afin de ne pas perdre ou affadir son inspiration.

C'est le 18 juin 1900, à l'occasion du déraillement d'un train qu'il rencontre André Derain qui restera son ami pour la vie. Ils louent ensemble un studio à Chatou (78), dans l'actuelle Maison Levanneur qui abrite aujourd'hui le Cneai4 (Centre National Édition Art Image). Derain quitte l'atelier commun un an plus tard mais il conservera une relation épistolaire suivie avec Wlaminck (les lettres de Derain furent publiées mais celles de Vlaminck sont perdues5). Derain retrouve Vlaminck vers 1904. Cette époque (1900-1905) reste une période difficile financièrement pour le peintre, chargé de famille, et il est obligé de gratter d'anciennes peintures pour en récupérer les toiles. Par ailleurs, c'est à cette époque qu'il publie deux romans à l'esthétique décadente, voire pornographique. Cela dit, sa vraie passion reste liée à l'art primitif et au fauvisme.

En 1905, il s'installe à Rueil-Malmaison, tandis que Derain gagne le midi, comme beaucoup d'artistes de ce temps. Vlaminck fait le choix de rester en région parisienne, peut-être par goût, mais également probablement par manque de moyens5. Il participe, cette année-là, à son premier Salon des indépendants. Vlaminck est l'un des peintres qui font scandale lors du salon d'automne de 1905, dit « La cage aux fauves », avec Henri Matisse, André Derain et Raoul Dufy. Le marchand de tableaux Ambroise Vollard s'intéresse à son œuvre dès l'année suivante, lui achète de nombreuses toiles et lui consacre une exposition en 1908. Vlaminck noue des liens également avec Daniel-Henry Kahnweiler, autre célèbre négociant en art. Il commence également une activité de céramiste. Il fait plusieurs expositions internationales durant ces années.

Vlaminck, ayant alors trois filles, n'est pas envoyé au front durant la Première Guerre mondiale. Il est affecté dans une usine de la région parisienne. À la fin du conflit, il divorce et se remarie avec Berthe Combe, qui lui donnera deux filles : Edwige et Godelieve. Il s'installe à partir de 1925 à Rueil-la-Gadelière jusqu'à son décès. Son épouse y meurt en 1974 à l'âge de 82 ans.
Seconde Guerre mondiale

En 1939, il préside au banquet des Vitalistes qui entendent défendre, entre autres, les pamphlets antisémites de Céline contre la loi de moralité déposée par le Sénat pour les interdire6, au cours duquel est brûlé un portrait d’Adolf Hitler, "critique d’art qui s’est permis, en qualité d’ex-peintre en bâtiment, d’affirmer que tous les artistes de l’école française étaient des dégénérés"7.

En novembre 1941, Vlaminck participe au voyage en Allemagne avec entre autres Paul Belmondo, Charles Despiau, Paul Landowski, Louis-Aimé Lejeune, Van Dongen, André Derain, André Dunoyer de Segonzac, organisé par la Propagandastaffel, sous les ordres des officiers allemands Schnurr et Ehlmsen8. Vlaminck y apparait comme "un voyou riche et anciennement roux, buté comme un paysan"9. Vlaminck reçoit régulièrement à dîner chez lui à La Tourtillière, l'officier allemand Werner Lange de la Propagandastaffel et sous-directeur du Musée des beaux-arts de Berlin qu'il a connu avant-guerre et à qui il confie sa fille pour découvrir Paris. Selon Werner Lange, qui était chargé de veiller et surveiller les artistes parisiens, Vlaminck mange mieux pendant la guerre qu'avant ! Werner laisse entendre que Vlaminck pratique le marché noir de viande10.

En juin 1942, Vlaminck publie un article intitulé "Opinions Libres... sur la peinture" dans Comœdia où il accuse Picasso "figure de moine à tête d'Inquisiteur" à "l'apparence d'un monstre" d'avoir conduit de 1900 à 1930 la peinture française "dans une mortelle impass

    Portrait du père Bouju, vers 1900, musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris18
    Sur le Zinc, 1900, musée Calvet, Avignon19
    La Cuisine (Intérieur), 1904, musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris20
    Le Jardinier, 1904
    Le Village, 1904
    Les Berges de la Seine à Chatou, 1904
    Portrait de Guillaume Apollinaire, 1904-1905, musée d'Art du comté de Los Angeles21
    Maisons à Chatou, vers 1905, Art Institute of Chicago22
    Le Pont de Chatou, 1905, musée de l'Annonciade, Saint-Tropez
    Les Bateaux-lavoirs, 1905
    Portrait de Derain, 1905
    Le Remorqueur, 1905, Kunsthalle, Hambourg
    Restaurant de la Machine à Bougival, 1905, musée d'Orsay, Paris23
    Les Ramasseurs de pommes de terre, 1905, Kunststiftung Merzbacher, Küsnacht, canton de Zurich, Suisse
    Une rue de Marly-le-Roi, 1905-1906, musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris24
    La Danseuse du Rat mort, 1906
    Paysage au Bois mort, 1906
    Maisons et arbres, 1906
    Le Pont de Bezons, 1906
    Maison à Chatou, 1906
    Les Châtaigniers à Chatou, 1906, musée d'art moderne de Troyes, Troyes, France25
    Les Écluses de Bougival, 1906
    La Partie de campagne, 1906
    Maisons à Chatou avec arbres rouges, 1906, Metropolitan Museum of Art, New York
    Les Arbres rouges, 1906, musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris26
    Un Voilier sur La Seine, 1906
    Nu couché, 1906
    Les Coteaux de Rueil, 1906, musée national d'A
Maurice de Vlaminck, né à Paris le 4 avril 18761 et mort à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) le 11 octobre 1958, est un peintre français s'étant illustré dans les courants fauviste et cubiste. Peintre de figures, portraits, nus, paysages, paysages animés, paysages urbains, intérieurs, natures mortes, fleurs et fruits, peintre à la gouache, aquarelliste, graveur, dessinateur et illustrateur, il est aussi écrivain, publiant vingt-six livres : romans, essais et recueil de poèmes. Sa mère pianiste et son père violoniste, Edmond Devlaeminck, émigrèrent de leur Flandre natale pour la France2. Sa sœur cadette, Solange de Vlaminck, sera un temps une star du cinématographe, et, devenue aveugle, sera épousée après la guerre par un Élie-Joseph Bois volage, rédacteur en chef du Petit Parisien par lequ