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251- tir99

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1976 .
Quelques petits chocs sur la tranche .

Graveur / Artiste / Sculpteur : Jean-Pierre Giovannetti .

Dimensions : 68 mm .
Poids : 191 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1976 .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre.
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Vincent Scotto est un compositeur français né le 21 avril 1874 à Marseille1 et mort le 15 novembre 1952 à Paris.
Biographie

Vincent Baptiste Scotto de son nom complet, est le dernier-né de Pasquale Scotto d'Aniello et d'Antonia Intartaglia, originaires de l'île de Procida située au nord du golfe de Naples.

Il apprend la guitare à l'âge de sept ans, puis étudie la musique dans une institution religieuse2.
Vincent Scotto en début de carrière.

Après avoir animé les noces et banquets de la région marseillaise en accompagnant les chanteurs à la guitare, il commence une carrière solo à Marseille en 19062.

L'une de ses toutes premières compositions est adaptée par Henri Christiné pour devenir un succès du chanteur Polin : La Petite Tonkinoise. Fort de cette réputation, il s'installe à Paris dans le faubourg Saint-Martin2. C'est le début d'une production abondante, comme J'ai deux amours, Prosper (Yop la boum), Le Trompette en bois, Marinella (Émile Audiffred et Géo Koger) créées par Tino Rossi, Le Plus Beau Tango du monde créée par Alibert ou Sous les ponts de Paris (Jean Rodor) créée par Georgel.

Vincent Scotto est le compositeur de quatre mille chansons, et de soixante opérettes, jouées, produites ou écrites entre autres par Christiné, Léo Lelièvre, Maurice Chalhoub (Maurice Mareil) , Jean Rodor, Géo Koger, Émile Audiffred, René Sarvil interprétées par Alibert (son gendre), Paulette Merval, Marcel Merkès, Joséphine Baker, Jaime Plana, Tino Rossi, Maurice Chevalier, Reda Caire… Nombre de ses chansons ont été des succès internationaux, en Europe et aux États-Unis.

La série de ses « opérettes marseillaises » sur des livrets de René Sarvil et Alibert (notamment Un de la Canebière), a beaucoup fait pour répandre à Paris, sinon dans le monde entier, une certaine image de Marseille et des méridionaux, parfois caricaturale.

Sa popularité actuelle est aussi due aux nombreuses musiques qu'il a composées pour le cinéma. On dénombre plus de deux cents films à son actif, dont ceux de son ami Marcel Pagnol. Ce dernier lui confia également le rôle-titre dans Jofroi en 1933. Marcel Pagnol lui écrivit cet hommage :

    « Mon cher Vincent, quand tu partiras, tu laisseras cent ou deux cents chansons, des sentiments à toi, des idées à toi, qui feront encore du bien à des gens qui ne sont pas nés. »

Plaque commémorative au 11, rue du Faubourg-Saint-Martin (Paris).

Scotto meurt à Paris à son domicile au 11, rue du Faubourg-Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris3, à l'âge de 78 ans, un an avant la création de son dernier ouvrage, Les Amants de Venise, au théâtre Mogador. Il repose au cimetière Saint-Pierre de Marseille4.

« Tout naturellement, écrivit Pagnol, ses réussites cent fois répétées avaient excité l’envie et la jalousie de compositeurs moins heureux, et l’on disait couramment qu’il faisait faire ses chansons par des « nègres ». Ce qui est regrettable, c’est que, depuis la mort du cher petit Vincent, aucun de ces nègres ne s’est manifesté en nous donnant une seule chanson comparable aux Ponts de Paris, ou à Venise provençale, ou à J’ai deux amours. Nous sommes donc forcés d’en conclure que ses nègres sont morts avec lui, le même jour, et à la même heure. »5.

Son épouse Marguerite Monier, née en 1879, est morte en 1962.

Depuis 1948, un Prix Vincent-Scotto est décerné annuellement par la SACEM pour récompenser la meilleure chanson populaire qui s'est révélée dans l'année.

L'un de ses cousins, Serge Scotto, adapte en bandes dessinées depuis 2016 les œuvres de Marcel Pagnol6.
Opérettes et revues
Affiche de la comédie opérette Susie de 1912 de Maurice Mareil avec la musique de Vincent Scotto.

    1912 : Susie, opérette en 3 actes, de Maurice Mareil7, Toulouse
    1920 : L'Amour qui rôde, opérette en 3 actes de Carré et Acremant8 ; Paris, Eldorado, le 2 mai
    1922 : Pan-Pan, opérette en 3 actes, de Carré et Acremant ; Paris, Ba-Ta-Clan
    1922 : Zozo, opérette, de Bertal-Maubon et Hérault ; Paris, Eldorado
    1924 : La Princesse du Moulin Rouge, opérette-revue en 3 actes, d'Émile Codey et André Denis ; Paris, Excelsior-Concert, 1er février
    1930 : L'as tu vue nue ? ou Denise garde ta chemise ou La Belle Mexicaine, de Pierre Chambard, création au Théâtre de l’Horloge le 21 novembre.
    1932 : Au pays du soleil, opérette-revue d'Henri Alibert ; Paris, Moulin de la Chanson, 22 octobre
    1933 : Trois de la Marine, opérette-revue en 16 tableaux, d'Henri Alibert et René Sarvil ; Paris, Théâtre de l'Ambigu, 19 décembre
    1934 : Zou ! Le Midi bouge, opérette-revue, d'Alibert et Sarvil ; Paris, Alcazar, 8 novembre (spectacle repris l’année suivante au cinéma sous le titre : Arènes joyeuses)
    1935 : Un de la Canebière, opérette, d'Alibert, René Sarvil et Raymond Vincy ; Lyon, Théâtre des Célestins, 1er octobre ; Paris, Variétés, 3 avril 1936
    1936 : Les Gangsters du château d'If, opérette, d'Alibert et René Sarvil ; Lyon, Célestins, 10 novembre ; Paris, Théâtre des variétés, 19 janvier 1937
    1938 :    1932 : Au pays du soleil, opérette-revue d'Henri Alibert ; Paris, Moulin de la Chanson, 22 octobre
    1933 : Trois de la Marine, opérette-revue en 16 tableaux, d'Henri Alibert et René Sarvil ; Paris, Théâtre de l'Ambigu, 19 décembre
    1934 : Zou ! Le Midi bouge, opérette-revue, d'Alibert et Sarvil ; Paris, Alcazar, 8 novembre (spectacle repris l’année suivante au cinéma sous le titre : Arènes joyeuses)
    1935 : Un de la Canebière, opérette, d'Alibert, René Sarvil et Raymond Vincy ; Lyon, Théâtre des Célestins, 1er octobre ; Paris, Variétés, 3 avril 1936
    1936 : Les Gangsters du château d'If, opérette, d'Alibert et René Sarvil ; Lyon, Célestins, 10 novembre ; Paris, Théâtre des variétés, 19 janvier 1937
    1938 : Le Roi des galéjeurs, opérette, d’Alibert et René Sarvil ; Lyon, Célestins, 16 avril ; Paris, Variétés, 16 septembre
    1940 : C'est tout le Midi, revue de Raymond Vincy, Albert Bossy, Marc-Cab, Philippe Loriol, Henri Alibert, Vincent Telly et Henri Dorac, musiques de Scotto et Georges Sellers ; Marseille, Capitole, 6 décembre ; Paris, Théâtre des Variétés, 10 octobre 1941
    1945 : Les Gauchos de Marseille, opérette, de René Sarvil ; Lyon, Célestins, 18 mai ; Marseille, Odéon, 16 octobre 1946
    1948 : Violettes impériales, opérette à grand spectacle en 2 actes et 17 tableaux, de Paul Achard, René Jeanne et Henri Varna ; inspirée du film d'Henry Roussel de 1932 ; Paris, Théâtre Mogador, 31 janvier
    1950 : La Danseuse aux étoiles, opérette, de Henri Varna et Guy des Cars ; inspirée du roman de ce dernier : La Demoiselle d'opéra ; Paris, Mogador, 18 février
    1953 : Les Amants de Venise, opérette à grand spectacle, de Henri Varna, Marc-Cab et René Richard ; inspirée des romans de Michel Zévaco ; Paris, Mogador, 4 décembre

Chansons

    Ah ! Si vous voulez d'l'amour chantée par Esther Lekain
    1916 : Les Boches c'est comme des rats9

Filmographie
Années 1930

    1930 : Sous les toits de Paris
    1931 : Dupont et cie
    1932 : Promenade en Chine
    1932 : Pomme d'amour
    1932 : Restez dîner
    1932 : Aux urnes, citoyens ! de Jean Hémard
    1932 : Embrassez-moi de Léon Mathot
    1932 : Fanny de Marc Allégret
    1932 : Une histoire d'amour
    1932 : Marie, légende hongroise de Paul Fejos
    1932 : Restez dîner de Robert Péguy
    1933 : Tire-au-flanc d'Henry Wulschleger
    1933 : Clochard de