94- tir75

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1968 .
Bel exemplaire .

Graveur / Artiste / Sculpteur : André Henri Torcheux .

Dimensions : 68 mm .
Poids : 175 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge) : corne d'abondance + bronze + 1968 .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre.


Jacques André Marie Prévert, deuxième enfant d'André Louis Marie Prévert, un homme de lettres âgé de 29 ans, et de Marie Clémence Prévert, 22 ans, (née Catusse)1, naît au 19 de la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (actuellement Hauts-de-Seine) le 4 février 19002. Il y passe son enfance. Jacques a un frère ainé, Jean, né en 18983, qui mourra en 1915 de la typhoïde. Il a aussi un frère cadet, Pierre, né le 26 mai 19064. Son père André Prévert (bonapartiste anticlérical5), fait divers métiers pour gagner sa vie, et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l'emmène souvent au théâtre et au cinéma6. Marie Clémence, sa mère (d'origine auvergnate et ancienne vendeuse aux Halles de Paris5,7), l'initie à la lecture8. En 1906, André Prévert perd son emploi et la famille, sans le sou, déménage à Toulon, jusqu'à ce que son père trouve un emploi à l'Office central des œuvres charitables ; la famille remonte à Paris s'installe alors rue de Vaugirard5. Jacques Prévert s'ennuie à l'école (faisant souvent l'école buissonnière en parcourant Paris avec la complicité de son père5), et dès 15 ans, après son certificat d'études primaires, il abandonne les études. Il multiplie alors les petits travaux, notamment au grand magasin Le Bon Marché. Il fait quelques larcins et fréquente des voyous mais n'est jamais inquiété par la police : « La virginité de mon casier judiciaire reste encore pour moi un mystère », écrira-t-il plus tard5. Mobilisé le 15 mars 1920, son service militaire s'effectue d'abord à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) où il rencontre Yves Tanguy9, puis il réussit à se faire affecter en 1921 à Constantinople (aujourd'hui Istanbul), pacifiquement occupée par les troupes alliées depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Il y fait la connaissance du traducteur et futur éditeur Marcel Duhamel10.

En 1922, il retourne à Paris et y vivote en faisant de petits métiers. Avec Yves Tanguy, il fréquente également la Maison des amis des livres, rue de l'Odéon, tenue par Adrienne Monnier, qui leur fait découvrir la littérature et des personnalités comme André Breton et Louis Aragon5. Il est hébergé de 1924 à 1928 par Marcel Duhamel qui s'est installé au 54 de la rue du Château près de Montparnasse. (Duhamel dirige l’hôtel Grosvenor qui appartenait à son oncle
Jacques André Marie Prévert, deuxième enfant d'André Louis Marie Prévert, un homme de lettres âgé de 29 ans, et de Marie Clémence Prévert, 22 ans, (née Catusse)1, naît au 19 de la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (actuellement Hauts-de-Seine) le 4 février 19002. Il y passe son enfance. Jacques a un frère ainé, Jean, né en 18983, qui mourra en 1915 de la typhoïde. Il a aussi un frère cadet, Pierre, né le 26 mai 19064. Son père André Prévert (bonapartiste anticlérical5), fait divers métiers pour gagner sa vie, et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l'emmène souvent au théâtre et au cinéma6. Marie Clémence, sa mère (d'origine auvergnate et ancienne vendeuse aux Halles de Paris5,7), l'initie à la lecture8. En 1906, André Prévert perd son emploi et la famille, sans