----------
222  TIR 65

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1978 .
Bel exemplaire .

Graveur / Artiste : Elie Jean VEZIEN (1890-1982) .

Dimension: 68 mm .
Poids : 173 g  .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1978 .

Envoi rapide et soigné.

Le chevalet n'est pas à vendre .
The stand is not for sale


Marseille2 est une commune du Sud-Est de la France, chef-lieu du département des Bouches-du-Rhône et préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

En 2018, Marseille est la deuxième commune la plus peuplée de France avec 868 277 habitants. Son unité urbaine, qui s'étend au nord jusqu'à Aix-en-Provence, est la troisième de France avec 1 607 292 habitants, derrière Paris et Lyon. Depuis le 1er janvier 2016, Marseille accueille le siège de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, la seconde plus peuplée de France avec 1 873 707 habitants3. Son aire urbaine est, quant à elle, la troisième de France après celles de Paris et Lyon avec 1 756 296 habitants en 2016. Ces chiffres font de Marseille la plus grande ville du Midi de la France, de la région culturelle occitane, ainsi que de l'aire linguistique de la langue d'oc.

Plus ancienne ville de France4 fondée dans l'Antiquité sous le nom de Μασσαλία / Massalía) vers 600 av. J.-C. par des marins et des marchands grecs originaires de Phocée (aujourd'hui Foça, près d'Izmir, en Turquie), Marseille est depuis l'Antiquité un important port de commerce et de passage. Elle connaît un essor commercial considérable pendant la période coloniale et plus particulièrement au cours du XIXe siècle, devenant une ville industrielle et négociante prospère5.

Héritage de ce passé, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) et l'économie maritime constituent des pôles majeurs de l'activité régionale et nationale6 et Marseille reste le premier port français, le deuxième port méditerranéen7 et le cinquième port européen8. Sa situation privilégiée en bordure de la Méditerranée permettant l'arrivée de nombreux câbles sous marins fait également de Marseille le neuvième hub de connexion au réseau internet mondial avec une des plus fortes croissances mondiales sur ce secteur9,10.

L'ouverture de Marseille sur la mer Méditerranée en fait depuis ses origines une ville cosmopolite marquée par de nombreux échanges culturels et économiques avec l'Europe du Sud, le Proche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Asie. Elle est d'ailleurs souvent considérée depuis le XVIIe siècle, comme la « Porte de l'Orient » sur le littoral méditerranéen français11.

Les premiers vestiges de présence humaine dans le bassin Marseillais remontent à environ 60 000 av. J.-C. (paléolithique moyen)85. Au paléolithique supérieur la grotte Cosquer, alors non immergée, est occupée entre 27 000 et 19 000 avant le présent. Par ailleurs, en juin 200586, des fouilles ont mis au jour des vestiges d'une implantation néolithique qui remonte à 6 000 avant notre ère, près de la gare Saint-Charles, autour de la rue Bernard du Bois87. Des fragments de poterie retrouvés sur la rive sud du Vieux-Port attestent de l'occupation humaine du site au IIIe et IIe siècles avant notre ère88. Au paléolithique, des populations ont vécu sur cet espace, en témoigne la présence d'un habitat sur un flanc des collines jouxtant le Riaux (cours d'eau). On y consommait des fruits de mer, les produits de la chasse et de la cueillette (les grottes, nombreuses, et les oppida environnants sont dignes d’intérêt à l'Estaque comme à Martigues, sur le site de la Cloche, ou encore de Verduron).

Les falaises et grottes étaient occupées autour du lit du Riaux (cours d'eau), des vestiges retrouvés aux XIXe et XXe siècles y prouvent une activité humaine datant du Magdalénien, soit entre −17 000 et −10 000 ans, période des chasseurs-cueilleurs.

Max Escalon de Fonton, archéologue, a découvert des silex taillés (lames, grattoirs), des ossements d'animaux (bouquetins, lynx, ours, loup), un collier en coquillages perforés ainsi que d'autres vestiges de cette époque, ainsi qu'une céramique décorée datée de −6 000 ans, et la sépulture d'un adolescent en position repliée.

Dans la grotte Crispine des collines du quartier Les Riaux furent retrouvés « des galets perforés, un très grand foyer, des poteries mésolithiques en terre noire, des petits grattoirs et de nombreux coprolithes de canidés (excréments fossiles)89.

Les grottes à sépultures intentionnelles sont peu connues dans la région marseillaise. Celle que l’on nomme « la Crispine » est difficilement accessible, car elle est actuellement sur un site en dépollution, cependant dans cette Nerthe si peu étudiée par les archéologues, Clastrier découvrit un gîte d’un grand intérêt dont les objets ont été légués à l'institut historique de Provence90.

Cette grotte est située dans la chaîne de la Nerthe sur la propriété de la Société Produits Chimiques de Rio Tinto, son altitude moyenne est d’environ 150 m. Elle surplombe presque l’entrée du tunnel qui perce la montagne à cet endroit et qui relie Marseille au Rhône. Dans le pays, cette grotte s’appelle Crispine ou encore Crispin. Ce nom pourrait venir de Christ-Pinis (Christ dans les pins), car en 1793, sous la Terreur, les catholiques allaient secrètement y entendre la messe.

L’entrée de cette grotte présente une forme ogivale. Longtemps utiliséee comme bergerie, un mur percé d’une porte la ferme en partie, elle mesure 17,50 m de long et 10 m de large.

M. Clastrier y aurait rencontré une ancienne tranchée de fouille (d’origine inconnue) (peut-être de Marion ou Fourrier). Découverte de traces d’habitation moderne, quelques briques, gîte de pâtre, et au milieu une belle molette carrée et arrondie par le travail humain, quelques os, gros coquillages, corne de chèvres.

De retour, Clastrier aurait fait des démarches pour obtenir l’autorisation de passer à travers les usines de Rio-Tinto pour poursuivre l’exploration, il y aurait alors découvert un fragment de poterie néolithique ou ligure, puis dans un boyau assez étroit, il aurait découvert de premiers silex mais aussi des débris d’os qui correspondraient à la faune locale, ainsi que des nourritures et restes de repas, des dents de moutons, des os brisés et brûlés, des coquilles marines, des patelles, des bois carbonisés charbons. Mais surtout des couteaux, des grattoirs, des outils primitifs qui auraient servi à l’époque néolithique. Également des os d’êtres humains. « La relique cherchée je l’ai trouvée sous mes doigts. O, combien délicatement je déterre une tête couchée sur le côté droit, le masque est régulier, le type normal, le maxillaire manque ; quatre fortes dents sont restées usées et arrondies sur les bords ; le sujet a vécu de nombreuses années. Mais quelle surprise ! Une fois la tête sortie, tout le dessous est brûlé, puis tout autour de cette tête, à moitié cuits mêlés à la terre noire, des os de grandes et moyennes vertèbres, brûlés et brisés mais aussi des vases sans pieds en miette, des amulettes, des objets ayant appartenu au mort et jetés là dans une cérémonie funéraire qui nous est inconnue ».
Antiquité
Article détaillé : Marseille antique.
Massalia, cité grecque

La topographie première du site de la cité grecque est encore largement perceptible de nos jours, malgré les importantes modifications du XIXe siècle. Promontoire entouré par la mer, le site est dominé par trois buttes successives : la butte Saint-Laurent (26 mètres d'altitude en 1840), la butte des Moulins (42 mètres) et la butte des Carmes (environ 40 mètres)91.
Fondation de la ville : la légende de même si l'hypothèse a été avancée par François Villard : il ne semble pas y avoir de liens d'appartenance, sauf pour les Mayans dont la structure fait penser qu'il abritait une garnison, vraisemblablement grecque. Les échanges sont nombreux avec eux comme en témoignent les monnaies retrouvées sur le site du Baou Roux, de l'autre côté de l'Étoile.

On relève :

    sur le Garlaban103 : Colline du Château, Peynaou, Ruissatel, le Bec Cornu, le Baou des Gouttes, les Gavots,
    sur le Regagnas : Le Tonneau, Saint Jacques, Baou de la Gache
    sur l'Étoile : la Cride, la Tête de l'Ost104, le Baou Roux, les Mayans (Camp Jussiou), Le baou de Saint Marcel et le Collet Redon sur le versant sud est105
    sur la chaîne de l'Estaque : le Verduron (Camp Long?), Teste Negre, la Cloche, suivi par d'autres clairement indépendants et aussi anciens sinon plus, jusque Martigues et au-delà.

Marseille et Rome

Au début de la deuxième guerre punique, Scipion est envoyé par Rome pour protéger Massilia, citée alliée, cible supposée de Hannibal qu'il pense trouver vers les Pyrénées, et bloquer ainsi son passage par la côte. Hannibal, n'a pas réussi à mettre les tribus gauloises de son côté et ses troupes sont attaquées depuis la péninsule ibérique, mais il est déjà plus au nord. Les tribus de la région de Massilia, future Provincia, alliées de Rome, sont évitées vers le milieu du mois d’août 218 av. J.-C. Ce sont 38 000 fantassins, 8 000 cavaliers et 37 éléphants qui auraient pu assiéger Massilia qui passent le Rhône à quatre jours de marche au nord de Marseille, soit à la hauteur du village actuel de Caderousse. Quand Scipion comprend son erreur, il laisse ses troupes continuer sur l'Ibérie mais revient pour préparer les légions dans la plaine du Pô. Massilia est épargnée.

En 181 av. J.-C., les Massaliotes phocéens et leurs alliés helléno-celtes Cavares de la région de Cavaillon-Avignon-Orange appellent Rome au secours contre les pirates Ligures.

Au cours du IIIe siècle av. J.-C., Marseille se retrouve confrontée à la puissance grandissante de ses voisins gaulois, en particulier des Salyens. Pour faire face à leur menace, la cité fait encore appel à son alliée Rome, devenue la grande puissance méditerranéenne.

La conquête réelle ne commence qu'en 120 av. J.-C., avec la campagne militaire du proconsul romain Gaius Sextius Calvinus, qui voit raser une partie des oppidda au nord de Massilia. Mais la province ne reçoit cependant son statut officiel qu'après le passage de Pompée dans les années 70 av. J.-C.. Colonie devant concurrencer Massillia, Aquae Sextiae (Aix), est fondée en 122 av. J.-C.

Cliente de Jules César et de Pompée, Marseille refuse en -49 de prendre parti dans la guerre civile de César, tout en accueillant les émissaires de Pompée. Battue en mer et assiégée par trois légions pendant deux mois par César puis par son légat Caius Trebonius, la ville est prise (Bellum Civile, livre I, 34-36, etc.), privée de ses colonies[96][source insuffisante] et doit se soumettre à Rome. Les Romains la rattachent à la province Narbonnaise. Le reste des oppida subsistant est alors vraisemblablement rasé (La Cloche). À l'époque d'Auguste, la ville connaît une nouvelle grande phase de construction. L'agora-forum est reconstruit comme en témoignent les fragments de dal