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tir 17_264

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Médaille frappée en 1979 .
Quelques traces de manipulations minimes .

Graveur / artiste : Jacques Hardy .

Dimension : 68 mm .
Poids : 149 g .
Métal :
bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance +
bronze + 1979 .

Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.


Hector-Henri Malot dit Hector Malot, né le 20 mai 1830 à La Bouille, non loin de Rouen, et mort le 18 juillet 1907 à Fontenay-sous-Bois, est un romancier français.

Malot a commencé sa carrière comme journaliste et écrivain en publiant des articles dans divers journaux et revues. Il a également écrit plusieurs romans, dont En famille qui ont connu un certain succès. Cependant, c'est Sans famille qui lui a valu sa renommée internationale. Le roman raconte l'histoire de Rémi, un orphelin qui est vendu à un artiste de foire et qui doit affronter de nombreuses épreuves avant de retrouver sa véritable famille.

Sa carrière littéraire s'est étendue sur plus de cinquante ans et il est considéré comme l'un des écrivains les plus importants de la seconde moitié du XIXe siècle en France.
Biographie
Parents d'Hector Henri Malot

Les parents d'Hector Malot sont Marie-Anne-Victoire Le Bourgeois et Jean Baptiste Malot. Quand ils se marient le 30 septembre 1826, il s'agit pour tous les deux de leur second mariage1.

En effet, Marie-Anne-Victoire Le Bourgeois, née en 1797 à Jumièges, s'est mariée, en janvier 1818, à Laurent Narcisse Le largue, capitaine au long cours. Celui-ci meurt six années plus tard de la fièvre jaune au large des Antilles2. Elle a eu avec lui deux enfants : Zoé Véronique (1820) et Édouard Joseph (1822)3.

Quant à Jean Baptiste Malot, notaire et maire de La Bouille, il épouse, en 1809, Reine Cécile Boulon avec laquelle il a deux enfants : Cécile (1810) et Prudence (1812). Elle meurt en 1821.
Naissance

De l'union de Marie-Anne-Victoire et Jean-Baptiste, naît d'abord Victor (qui meurt en bas âge), puis, Hector, le 20 mai 1830. Celui-ci voit le jour au sein de la demeure familiale de La Bouille, sur les bords de la Seine4.

Quelques heures après sa naissance, un voilier amarré devant la demeure vire brutalement et dangereusement vers celle-ci. Il brise la vitre de la chambre du nouveau-né avec son mât de beaupré. Lorsque la foule accourt, elle trouve le petit Hector dormant paisiblement comme si rien n'était arrivé : elle y voit là le présage d'une destinée peu commune2.
Enfance et adolescence
De la Bouille à Bosc-Bénard-Commin
La Bouille, buste d'Hector Malot par Henri Chapu.

Le petit Hector passe les premières années de son enfance à la Bouille5, bercé par l'animation qui règne dans le bourg et sur la Seine. Il observe les navires qui chargent ou déchargent leurs cargaisons, ceux qui partent pour des destinations lointaines ; il observe le passage du bac, les allées et venues des diligences, la clientèle des auberges, etc.
Vue de la Bouille.

Alors que le père manifeste un caractère rigide empreint d'une certaine sévérité, la mère, plus conciliante, berce l'enfant de récits de voyages (peut-être inspirés par ceux de son premier époux). Elle développe ainsi son imaginaire et son goût pour les histoires1. Lorsqu'à l'âge adulte, Hector s'oppose à la volonté paternelle, préférant la voie des lettres aux études de droit, elle le soutient dans son choix, ayant foi en sa vocation littéraire. En guise de remerciement, il lui dédicacera son premier roman, Les AmantsNote 1.

En octobre 1835, la famille d'Hector quitte les bords de Seine pour s'installer à Bosc-Bénard-Commin dans le département de l'Eure5. Ce déménagement fait suite à la cession par Jean-Baptiste Malot de son étude de la Bouille à son gendre. Il devient alors juge de paix du canton de Bourgtheroulde6.

L'animation des bords de Seine de la Bouille a cédé la place au calme de la campagne. Ce nouvel environnement est propice au développement d'un nouvel imaginaire chez Hector ainsi qu'à la naissance d'un certain goût pour la lecture. Il peut rester en effet des heures enfermé à dévorer des livres, préférant ainsi délaisser ses cours de français pour la lecture de Racine, Lesage ou encore Molière7.

Malgré le changement de cadre, Hector commence à apprivoiser cette vie à la campagne et à l'apprécier. Il se livre, ainsi, à de nombreuses escapades au cours desquelles « il découvre la nature, le cycle des saisons et des cultures, il s'intéresse aux arbres, aux fleurs, aux insectes, aux animaux... ». Il développe alors un goût pour la nature et pour la botanique qui perdurera sa vie entière8.
En pensionnat à Rouen

À l'âge de 9 ans, au vu des piètres progrès dont il fait preuve dans son éducation intellectuelle, Hector est envoyé en pensionnat à Rouen par son père. Marie-Anne-Victoire, sa mère, met tout en œuvre pour retarder l'échéance, mais la décision du père, ferme et inflexible, est prise en août 1839. Le départ d'Hector a lieu en octobre de la même année9.

Hector arrive donc à Rouen, à l'institution Heudron et Lamardeley, fréquentée essentiellement par des fils de paysans aisés et de notables de la région. Il s'y lie d'amitié avec Jules Levallois qui sera quelque temps le secrétaire de Sainte-Beuve, futur critique littéraire10.

Trois ans plus tard, en 1842, le jeune Hector entre au lycée Corneille de Rouen où Gustave Flaubert l'a précédé dix ans
Débuts littéraires et vie familiale
Arrivée à Paris : des débuts difficiles

Hector Malot arrive à Paris en 18475 alors qu'il est âgé de 17 ans. Il y poursuit ses études au lycée Condorcet où il obtient, au bout de deux ans, son bac. Conformément aux souhaits paternels, il entame des études de droit qu'il poursuivra trois années durant. Cependant, en 1853, contre la volonté de son père, il décide d'abandonner la voie juridique afin de se consacrer à une carrière littéraire12.

Au cours des années qui suivent, Hector tente en vain de faire représenter une première pièce. Pour assurer sa subsistance, il écrit quelques articles, notamment au Journal pour tous, dans lequel il s'est fait embaucher[Quand ?] grâce à ses connaissances en botanique13.
De Moisselles à Fontenay-sous-Bois

Occupé d'un côté par son travail de journaliste et distrait de l'autre par la vie parisienne, Hector Malot se trouve dans l'incapacité de faire avancer l'écriture de son premier roman. Il décide donc de se retirer chez ses parents qui ont quitté la Normandie et se sont installés à Moisselles, près d'Écouen, dans le Val-d'Oise5. Ainsi, de retour à la campagne, il peut se consacrer entièrement à son travail d'écrivain et écrire son premier roman, Les Amants. Celui-ci paraît en 1859 alors qu'Hector est devenu journaliste à L'Opinion nationale et connaît un grand succès14,Note 2.

En octobre 1862, Marie-Anne-Victoire, la mère d'Hector meurt. Cette disparition bouleverse l'écrivain au plus haut point. Il tente, plus tard, d'exorciser cet épisode par l'écriture de Romain Kalbris, roman dans lequel une mère mourante attend le retour de son fils marin15.

En 1865, il fait construire à Fontenay-sous-Bois un chalet en bois qu'il habite jusqu'à la fin de sa vie5. Il en choisit l'emplacement avec soin et exactitude : au croisement de l'avenue de la Dame-Blanche et de l'avenue de Fontenay, près de la gare, face au bois de Vincennes. Ainsi peut-il se rendre régulièrement à Paris et gagner les gares voisines pour des promenades pédestres qu'il affectionne.

Son père, Jean-Baptiste, alors veuf depuis presque deux ans, vient y habiter. Il y reste jusqu'à sa mort, en octobre 1866.
Tombe d'Hector Malot, surmontée de son buste.
Tombe d'Hector Malot au cimetière de Fontenay-sous-Bois.

En 1867, Hector Malot épouse Anna Dariès à Montgeron avec laquelle il a une fille, Lucie (1868). Anna décède en 1880. Hector se remarie l'année suivante avec Marthe Oudinot de La Faverie (1850-1926), jeune femme alors âgée de 31 ans, avec laquelle il accomplit de nombreux voyages.
Parution de Sans Famille : Hector Malot au sommet

En 1878, Hector Malot fait paraître son œuvre la plus célèbre : Sans famille. Ce roman raconte les aventures d'un enfant abandonné, Rémi, qui est vendu par ses parents adoptifs à un saltimbanque. Parcourant les routes françaises, puis anglaises, Rémi exerce différents métiers et multiplie les rencontres avant de se mettre en quête de son identité.

Hector Malot a pensé et écrit cet ouvrage pour sa fille, Lucie. Il commence, d'ailleurs, le roman par une dédicace qui lui est destinéeNote 3.
Fin de carrière et retraite à Fontenay-sous-Bois

En 1887, le Journal de Rouen publie dans son édition quotidienne son roman Ghislaine sous forme de feuilleton rendant ainsi hommage à ses racines normandes.

En 1893, un an après l'écriture de En famille, naît sa petite-fille Perrine (son prénom est celui de l'héroïne du roman). Il se montre un grand-père attentif et aimant, curieux de noter l'évolution qu'il observe chez l'enfant.

En 1894, Hector Malot fait paraître son dernier roman Amours de vieux. Il décide de mettre un terme à sa carrière littéraire et de se retirer dans sa demeure de Fontenay-sous-Bois où il planifie de nouveaux voyages. Toutefois, il publie, deux ans plus tard, un ouvrage autobiographique, Le Roman de mes romans et il rédige également, peu de temps avant sa mort, un texte intitulé Le Mousse qui ne paraîtra qu'à titre posthume, en 199716. Ces deux dernières œuvres sont dédiées à sa petite-fille Perrine.

Atteint de paralysie depuis 1905, Hector Malot meurt le 18 juillet 1907 à Fontenay-sous-Bois. Il y est inhumé dans le cimetière, où il repose en compagnie de sa première épouse Anna, de son père Jean-Baptiste, de sa fille Lucie, de sa sœur Prudence et de son gendre, le général Mesple.
Un écrivain engagé

Homme droit, fidèle en amitié, prompt à défendre la cause des opprimés, Hector Malot est surnommé « Malot-la-Probité » par la journaliste Séverine. Il est l'ami de Jules Vallès qu'il soutient dans son exil londonien, lui apportant aide financière et réconfort moral. C'est grâce à lui que le manuscrit Jacques Vingtras, qui devient L'Enfant, est publié.

Soucieux de jouer un rôle dans le siècle, il milite, par le biais de l'écriture romanesque, pour une révision de la loi sur l'internement en hôpital psychiatrique, pour le rétablissement du divorce — supprimé le 8 mai 1816, au début de la Restauration, par la loi Bonald —, pour une reconnaisŒuvres

    Victimes d'amour (trilogie)
        Les Amants (1859)
        Les Époux (1865)
        Les Enfants (1866)
    Les Amours de Jacques (1860)
    Romain Kalbris (1869)
    Un beau-frère (1869)
    Une bonne affaire (1870)
    Mme Obernin (1870)
    Souvenirs d'un Blessé (1872) — inclut Suzanne, Miss Clifton
    Un curé de province (1872)
    Un miracle (1872)
    Un mariage sous le Second Empire (1873)
    La Belle Madame Donis (1873) — suite du précédent
    Clotilde Martory (1873) — Texte en ligne [archive]
    Une belle-mère (1874)
    Le Mariage de Juliette (1874)
    Le Mari de Charlotte (1874)
    La Fille de la comédienne (1875)
    L'Héritage d'Arthur (1875)
    L'Auberge du Monde (tétralogie)
        Le Colonel Chamberlain(1875)
        La Marquise de Lucilière (1875)
        Ida et Carmélita (1876)
        Thérèse (1876)
    Les Batailles du mariage (trilogie)
        Un bon jeune homme (1877)
    &nb
Alors que le père manifeste un caractère rigide empreint d'une certaine sévérité, la mère, plus conciliante, berce l'enfant de récits de voyages (peut-être inspirés par ceux de son premier époux). Elle développe ainsi son imaginaire et son goût pour les histoires1. Lorsqu'à l'âge adulte, Hector s'oppose à la volonté paternelle, préférant la voie des lettres aux études de droit, elle le soutient dans son choix, ayant foi en sa vocation littéraire. En guise de remerciement, il lui dédicacera son premier roman, Les AmantsNote 1. Occupé d'un côté par son travail de journaliste et distrait de l'autre par la vie parisienne, Hector Malot se trouve dans l'incapacité de faire avancer l'écriture de son premier roman. Il décide donc de se retirer chez ses parents qui ont quitté la Normandie et se son