184-tir88

Médaille en bronze, France.
Frappée en 1815 .
Usures d'usage, patine ancienne .

Avers
Titulature avers : A MALHERBE - NÉ À CAEN EN 1555 // LA VILLE DE CAEN / 1815.
Description avers : Buste à gauche de Malherbe.
Revers
Titulature revers : ENFIN / MALHERBE / VINT.
Description revers : Légende en trois lignes sous une lyre dans une couronne de lauriers.

Graveur / Artiste : Edouard Jacques GATTEAUX (1788-1881) .

Dimension : 40 mm .
Poids : 34 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : aucun poinçon .

Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.




François de Malherbe est un poète français, né à Caen vers 15551 et mort à Paris le 16 octobre 1628. Il est le fils de François, écuyer, seigneur de Digny, conseiller au bailliage et présidial de Caen, et de Louise Le Vallois.

Poète officiel de 1605 à 1628, son évolution de la magnificence à la sobriété traduit le passage du goût baroque au goût classique, amenant la poésie vers un grand dépouillement. Son influence a été considérable sur la poésie française. Bien qu'il n'ait pas écrit d'art poétique, une doctrine était tirée de ses œuvres, de ses annotations sur son exemplaire des poésies de Philippe Desportes et des remarques orales rapportées par ses contemporains. Ce sont notamment ses disciples François Maynard et Honorat de Bueil de Racan qui, suivant leur maître, créent le corpus louant « l'harmonie classique », qui prédominera pendant près d'un siècle.

Durant tout le XVIIe siècle, Malherbe est la référence majeure des théoriciens classiques. Dans son Art poétique (1674), Nicolas Boileau le loue avec ferveur, commençant son éloge par le célèbre hémistiche « Enfin Malherbe vint ». François de Malherbe, issu d'une famille noble, est fils d'un conseiller au présidial de Caen, ville dans laquelle il est né. Il fait d'abord des études de droit, qu'il abandonne. Il s’attache à l’âge de 19 ans à Henri d’Angoulême, fils naturel d’Henri II, et grand prieur de France2. Il combat dans les rangs de la Ligue, avant de se marier en 1581 avec Madeleine de Coriolis3, la fille d'un président à mortier au Parlement de Provence et de se fixer à Aix.

Appelé à Paris pour ses affaires en 1585, son protecteur le duc d'Angoulême meurt l'année suivante. Il regagne d'abord la Normandie, puis la Provence, et cherche un nouveau protecteur puissant : en 1592, il dédie à Henri III Les Larmes de saint Pierre (poème qu'il désavoue plus tard), et à Marie de Médicis Ode de bienvenue à Marie de Médicis (1600), qui le fit remarquer par la Cour. Il traduit également les œuvres de Sénèque. Malgré la recommandation du Cardinal Du Perron, qui admirait son talent, c'est seulement en 1605 qu'il obtient sa première audience auprès d'Henri IV, qui lui commande Prière pour
Poète officiel de 1605 à 1628, son évolution de la magnificence à la sobriété traduit le passage du goût baroque au goût classique, amenant la poésie vers un grand dépouillement. Son influence a été considérable sur la poésie française. Bien qu'il n'ait pas écrit d'art poétique, une doctrine était tirée de ses œuvres, de ses annotations sur son exemplaire des poésies de Philippe Desportes et des remarques orales rapportées par ses contemporains. Ce sont notamment ses disciples François Maynard et Honorat de Bueil de Racan qui, suivant leur maître, créent le corpus louant « l'harmonie classique », qui prédominera pendant près d'un siècle. Durant tout le XVIIe siècle, Malherbe est la référence majeure des théoriciens classiques. Dans son Art poétique (1674), Nicolas Boileau le loue avec ferv