145-AGBZboites

Dimensions : La médaille : 65 mm de diamètre.
La boite : 93mm par 92 mm .

Poids : La médaille seule 185 g .
l'ensemble : 454 g .

Médaille russo-roumaine en cuivre , de 1913, avec sa boite d'origine  .
Inscrite en Russe et en roumain .
Pour l'inauguration de la statue équestre d'Alexandre Souvorov à Râmnicu Sărat en Roumanie .

Artistes : gravée B.W. Edwards d'Odessa et interprété par W. Mayer et Fr. Guillaume de Stuttgart.


L'initiative d'ériger un monument à la mémoire du général russe Souvorov appartenait à la Société historique militaire russe, qui a initié les formalités légales en juin 1911. L'emplacement choisi pour le monument était sur la terrasse supérieure droite de la rivière Râmna, dans le village de Dumbrăveni (à cette époque Calăinești - près de Calăinești) Chemin de fer Ploiești-Bacău, sur un champ planté d'arbres), car, en 1789, le général russe remporte deux grandes victoires contre les Turcs à Focsani et à Ramnicu Sărat, le pays Catherine II de Russie lui accordant le titre honorifique de " Rîmnikski »et le rang des comtes. L'inauguration de la statue a eu lieu en présence d'une commission militaire russe et roumaine en 1913, et l'écrivain roumain Alexandru Vlahuță a participé à cet événement.

Envoi rapide et soigné .

Alexandre Vassilievitch Souvorov (en russe : Алекса́ндр Васи́льевич Суво́ров ; en français, on a aussi dit Souvarov), né le 13 novembre 1730 (24 novembre 1730 dans le calendrier grégorien) et mort le 6 mai 1800 (18 mai 1800 dans le calendrier grégorien), comte Rymnitski, prince d'Italie, comte du Saint-Empire romain germanique, est un généralissime au service de l'Empire russe.

Souvorov est l'un des rares généraux à n'avoir jamais été vaincu, à l'instar d'Alexandre le Grand, de Sylla, de Khalid ibn al-Walid, de Gengis Khan, de Yi Sun-sin et de Davout. Il devint également célèbre pour son ouvrage, La Science de la Victoire, où il compila et résuma ses principes militaires en formules simples et accrocheuses : « La balle est une chose folle, seule la baïonnette sait ce qu'il en est », « Meurs, mais sauve ton camarade ! » ou encore « Ce qui est dur à l'entraînement sera facile pendant la bataille ». Il enseigna à ses hommes à être excessivement offensifs, une nouvelle citation le confirmant : « Attaquez avec le fer ! Poussez avec la baïonnette ! ». Il était particulièrement proche de ses hommes, les gratifiant du titre de « frères », et rendait « l'inspiration » à l'origine de ses plans et stratégies géniaux1.
Né à Novgorod d'une famille aristocratique, il est le fils d'un officier supérieur et est formé à l'école des Cadets de Saint-Pétersbourg.

Entré au service à l'âge de 13 ans pendant la guerre russo-suédoise (1741-63), il se distingue contre les troupes prussiennes pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763). En 1759, il participe à la bataille de Kunersdorf, où les Russes remportent une grande victoire contre Frédéric II de Prusse. Souvorov y démontre son courage et son opiniâtreté. Il parvient au grade de colonel en 1762 (à 32 ans).

En 1768, il sert en Pologne au moment de la guerre de la Confédération de Bar. Durant les campagnes de 1769 à 1772, qui précèdent le premier partage de la Pologne, ses troupes s'emparent de Cracovie ; il est alors promu au grade de général major et obtient la décoration de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski.
Le général

En 1773, Souvorov est envoyé en Crimée durant guerre contre les Turcs. Il s'y bâtit une réputation d'invincibilité en écrasant l'armée tatare à Kozludža en 1774.

Rappelé en Prusse, après la guerre de Pologne, dans laquelle les confédérés polonais luttent contre l'envahisseur russe, Souvorov contribue à la défaite de l'armée d'Emelian Pougatchev, qui avait soulevé des Cosaques et des Tatars, dévasté et soumis une vaste étendue des actuelles Ukraine et sud-est de la Russie, et qui, secondé par les moines et les