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253- tir100

Médaille, galvanoplastie, époque XIXe .
Quelques frottements, belle patine ancienne .

Graveur / Artiste / Sculpteur .

Dimensions : 53 mm .
Poids : 5 g .
Métal : cuivre .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre.

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Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé, connu d'abord sous le titre de duc d'Enghien, né le 8 septembre 1621 à Paris et mort le 11 décembre 1686 à Fontainebleau1, est un prince du sang français. Général français pendant la guerre de Trente Ans, il fut l'un des meneurs de la Fronde des princes.

Fils de Henri II de Bourbon-Condé et de Charlotte-Marguerite de Montmorency, il porte les titres de prince de Condé, duc de Bourbon, duc d'Enghien, duc de Montmorency, duc de Châteauroux, duc de Bellegarde, duc de Fronsac, gouverneur du Berry, comte de Sancerre (1646-1686), comte de Charolais (à partir de 1684), pair de France, premier prince du sang. Il est un cousin de Louis XIV — son grand-père paternel Henri Ier est cousin germain de Henri IV.


Il poursuit ses études au collège des jésuites de Bourges. Il montre dans la carrière militaire un génie précoce. Après un apprentissage militaire au siège d’Arras, il reçoit en 1643, à l'âge de 21 ans, le commandement honorifique de l'armée de Picardie, sous les ordres de François de L'Hospital. Il s'agit de barrer la route à l'armée espagnole du roi Philippe IV sortie du comté de Flandre pour envahir la France. Le 19 mai, cinq jours après la mort de Louis XIII, Enghien remporte héroïquement l'éclatante victoire de la bataille de Rocroi, brisant ainsi la réputation d'invincibilité des tercios espagnols, tandis que ce nouveau capitaine de guerre est promu à l’égal de César et Alexandre2.

Enghien est ensuite envoyé sur le Rhin, aux côtés du vicomte de Turenne, où il bat les Allemands à la bataille de Fribourg. Il remporte avec Turenne la Bataille d'Alerheim en 1645 contre Franz von Mercy (guerre de Trente Ans). En 1646, il prend Dunkerque. Fin décembre 1646, à la mort de son père, il devient 4e prince de Condé.

Moins heureux en Catalogne, Condé ne peut conquérir Lérida ; mais il remporte bientôt après en comté d'Artois la victoire de Lens sur l'archiduc Léopold-Guillaume qui amène la paix avec le Saint-Empire romain germanique en 1648.
La Fronde
Article détaillé : Fronde (histoire).

Pendant les troubles de la Fronde, il adopte une attitude ambiguë. Il défend d'abord le parti de la cour, la régence durant la minorité de Louis XIV étant assumée par sa mère Anne d'Autriche, secondée par le cardinal Mazarin, premier ministre, puis il prend parti contre Mazarin qu'il appelle « le faquin écarlate ». Son soutien à la reine mère Anne d'Autriche permet d'abord la signature de la paix de Rueil. Néanmoins, en 1649, par rivalité avec Mazarin qu'il considère comme un usurpateur étranger, il sympathise avec la cause de la Fronde. Remportant toutes les batailles entre 1643 à 1648, il réclame pour lui l’amirauté et pour ses amis tous les postes de responsabilité dans l’armée2. Le 18 janvier 1650, lui, son frère le prince de Conti et son beau-frère le duc de Longueville sont jetés en prison par la reine-régente, qui veut refréner ses ambitions, où ils subissent une détention de treize mois.

Le 7 février 1651, devant l'union des Frondes, Mazarin s'enfuit et libère les princes. Condé prend la tête de la Fronde des princes, malgré la majorité de son grand cousin, Louis XIV. Il négocie avec le roi Philippe IV d'Espagne et le Lord Protecteur anglais, Oliver Cromwell. Il lève des troupes, marche sur Paris. Contre lui, Louis XIV âgé de 14 ans réussit à gagner Turenne qui prend la tête des troupes royales et défait le prince à la bataille de Bléneau le 7 avril 1652, à Étampes en mai puis au faubourg Saint-Antoine à Paris. La duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d'Orléans (la Grande Mademoiselle), fait tirer les canons sur les troupes royales pour permettre à son cousin de se réfugier dans Paris.
Les guerres de Louis XIV
Réception du Grand Condé par Louis XIV par Jean-Léon