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279-tir34

Médaille en bronze, Belgique .
Frappée vers 1921 .
Belle patine chocolat .
A signaler quelques petits chocs et frottements, des usures d'usage .

Graveur
: Paul Wissant
1921.

Dimension : 70 mm .
Poids : 134 g .
Métal :  bronze  .


Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : aucun poinçon .


Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.


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Le siège d'Anvers fut un des épisodes de la Première Guerre mondiale. Il opposa les troupes belges aux troupes allemandes autour d'Anvers dont l'agglomération et les installations portuaires sont défendues par trois ceintures de défense composées de forts. Tout d'abord, les Belges lancent trois attaques d'infanterie à partir du 28 août dans le but de tenir l'armée allemande le plus possible à distance de la ville et du port. Utilisant une importante artillerie, les Allemands parviennent en vue de la dernière enceinte fortifiée le 28 septembre et prennent la ville le 10 octobre 1914.
Préambule
Carte des fortifications d'Anvers, 1914.

L'Armée allemande commence l'invasion de la Belgique dans la matinée du 4 août 1914, deux jours après la décision du gouvernement belge d'interdire le passage des troupes allemandes vers la France et alors que l'ambassadeur d'Allemagne à Bruxelles n'a pas encore signifié la déclaration de guerre.

Le premier combat important a lieu durant la nuit du 5 au 6 août 1914 : six brigades allemandes tentent un coup de main sur la position fortifiée de Liège. Cinq sont repoussées, mais une traverse les lignes belges et prend le fort de la Chartreuse. Le lendemain, les troupes belges (principalement la 3e division d'armée) évacuent les intervalles entre les forts ainsi que l'agglomération liégeoise1. Il s'ensuit le pilonnage des forts encerclés, dont le dernier se rend le 16 août. Le 17 août, sa mobilisation terminée et ses armées déployées y compris sur la rive gauche de la Meuse, l'OHL ordonne pour le 18 la marche en avant.

Pendant ce temps, l'Armée belge se déploie pour couvrir Bruxelles, avec une première ligne de Tirlemont à Gembloux (1re et 5e divisions d'armée, auxquels se rajoutent les restes de la 3e à partir du 7) et une seconde de Louvain à Wavre (2e et 6e divisions) ; sa droite s'appuie sur la position fortifiée de Namur, gardée par la 4e division. Au nord du front, les Belges remportent une bataille de cavalerie appuyée par de l'infanterie équipée de mitrailleuses montées sur des plateformes roulantes tirées par des chiens. C'est la bataille de Haelen, gagnée contre la cavalerie allemande, des uhlans dont un commandant est fait prisonnier. Dès que la marche en avant allemande est confirmée, le 18, le roi Albert Ier ordonne le repli de l'armée belge à l'abri de la position fortifiée d'Anvers2 : des combats d'arrière-garde ont lieu à Diest et Tirlemont, mais la ligne le long de la Gette est abandonnée immédiatement, puis celle sur la Dyle. La 1re armée allemande entre à Bruxelles le 20, masquant Anvers avec un corps de réserve, tandis que la 2e s'aligne de Genappe à Gembloux, confiant l'investissement de Namur au corps de réserve de la Garde, et que la 3e atteint Marche3.

Après la bataille de la Marne, le commandement allemand constitue une force d'encerclement, le groupe Beseler (de), commandé par le général Hans von Beseler, avec des unités spécialisées et une puissante artillerie, y compris plusieurs batteries d'artillerie lourde austro-hongroises.
Début du siège de la place forte d'Anvers
Forces belges à Anvers, 1914.

Albert Ier, Roi des Belges, ordonne, le 20 août, à ce qui reste de l'armée belge après les batailles d'arrêt de Liège et l'éphémère victoire contre la cavalerie allemande à Haelen, de battre en retraite vers la forteresse d'Anvers, dénomination officielle d'un réseau de fortifications et de positions défensives autour de la ville d'Anvers qui est considéré comme étant le « réduit national », imprenable. Le réduit est composé de deux lignes de fortifications autour de la ville, ces deux lignes étant composées de forts datant du XIXe siècle et en cours de modernisation en 1914 et de places fortes, éloignées de quelques kilomètres les unes des autres, permettant à l'armée de campagne de s'y retrancher dans le but de bénéficier des réserves de la place. Une troisième position, la plus ancienne, enserre la zone urbanisée. La stratégie belge a été conçue pour défendre le port d'Anvers, vital pour le pays. Des restes des fortifications anversoises peuvent encore être visités un siècle plus tard.

La plupart des forts et positions défensives autour d'Anvers manquent de puissance de feu. Pour cette raison, l'armée de campagne fait trois « sorties » de la forteresse, dans le style des guerres du XIXe siècle. Cette tactique immobilise plus de 150 000 Allemands et retarde l'assaut contre la ville. Une innovation belge : des automitrailleuses construites sur la base de voitures civiles et montées par des volontaires infligent une succession de défaites locales à la cavalerie allemande dans des combats isolés.
Trois sorties de l'armée belge

Dès le mois d'août, l'armée de campagne exécute trois sorties jusqu'à 20 kilomètres au sud, retenant 150 000 soldats allemands qui vont manquer à l'état-major allemand au moment de la contre-attaque française lors de la bataille de la Mar