226-tir15

Médaille en bronze, France .
Frappée vers 1918 .
Bel exemplaire montrant quelques traces minimes de manipulations .

Graveur : L Hannaux .

Dimension : 68 mm .
Poids : 112 g .

Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : bronze .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale .

Metz [mɛs]1 Écouter est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine. Préfecture de département, elle fait partie, depuis le 1er janvier 2016, de la région administrative Grand Est, dont elle accueille les assemblées plénières. Metz et ses alentours, qui faisaient partie des Trois-Évêchés de 1552 à 1790, se trouvaient enclavés entre le Duché de Luxembourg (jusqu'en 1659), la Lorraine ducale et le duché de Bar jusqu'en 1766. Par ailleurs, la ville a été de 19742 à 2015 le chef-lieu de la région de Lorraine.

Ville connue depuis l'antiquité pré-romaine, l'oppidum celte des Médiomatriques, connu sous le nom latin de Divodurum Mediomatricorum, puis comme Mettis, devient au sixième siècle de notre ère la capitale du royaume franc d’Austrasie. Ville commerçante de l'Empire carolingien, Metz est le siège d'un puissant évêché, et une cité commerçante et bancaire d’importance du Saint-Empire romain germanique. Convoitée par ses voisins (et débiteurs) puis par le royaume de France, Metz devient un protectorat et une place forte française au XVIe siècle, avant d'être annexée par l’Empire allemand à la fin XIXe siècle (Alsace-Moselle). De nouveau Française après la Première Guerre mondiale, elle sera annexée de fait par le Troisième Reich de 1940 à 1944.

La ville présente une importante diversité architecturale, de l’antiquité au XXe siècle, riche d’un fort héritage médiéval et classique, d'influence française, mais aussi germanique, notamment dans le quartier impérial, aménagé lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine, représentatif de l'architecture wilhelmienne3. L’église Saint-Pierre-aux-Nonnains, dans le centre-ville, est une des plus vieilles églises du monde, et la plus vieille église de France.

Au dernier recensement de 2019, Metz comptait 118 489 habitants, ce qui en fait la commune la plus peuplée de Lorraine et la troisième du Grand Est, après Strasbourg et Reims. Son agglomération compte 285 000 habitants4 et son aire métropolitaine, 367 000 habitants en 20175, faisant d’elle, après celle de Nancy, la deuxième aire métropolitaine de Lorraine et la troisième du Grand Est après celles de Strasbourg et Nancy. Ses habitants sont appelés les Messins.

S’affirmant comme cité de la communication et des technologies de l'information et de la communication avec son Technopôle et son label « Ville Internet » de 2000 à 20156, l’antique cité marchande et militaire s’est voulue « ville jardin » égrenant son paysage urbain et architectural au fil de l’eau et des parcs, à travers une politique pionnière en France en matière d’écologie urbaine7,8,a.

En 2010, l'ouverture du centre Pompidou-Metz symbolise la modernisation de la ville et de son image, amorcée au début des années 2000. Ainsi, Metz cherche à s'ériger comme plateforme pour l'art moderne et contemporain par des nouvelles politiques culturelles urbaines. La ville sollicite également un classement à l'Unesco pour son patrimoine ancien représenté par la cathédrale Saint-Étienne, l'une des plus importantes cathédrales gothiques de France9, et son quartier impérial.
Une situation de qualité et un site favorable expliquent le passé trois fois millénaire de Metz, qui naît et se développe au confluent de deux rivières, la Moselle et la Seille au rôle économique déterminant. À l’intérieur de cette zone de confluence, la butte du Haut de Sainte-Croix constitue le berceau de la ville.
Rattachements géographiques et politiques

    IIIe siècle av. J.-C. : oppidum des Médiomatriques73
    52 av. J.-C. : République romaine puis Empire romain, Gaule belgique, province de Trèves74
    IIIe siècle : évêché de Metz
    Ve siècle : royaume des Francs75
        511 : royaume de Reims
        548 : royaume de Metz
        556 - 560 : royaume de Soissons
        561 : royaume de Reims
        751 : royaume d’Austrasie
    768 : Empire carolingien
    843 : Francie médiane
    855 : Lotharingie
    925 : Saint-Empire romain germanique
        959 : Duché de Haute-Lotharingie
        début du XIe siècle : Principauté épiscopale de Metz
        1234 : République messine76
        1552 : annexion de facto des évêchés de Metz, Toul et Verdun par le royaume de France
    1648 : traité de Westphalie, annexion de jure à la monarchie française. La France est ainsi confirmée dans la possession des Trois-Évêchés
    1871 : Empire allemand
    1918 : Troisième République (France)
    1940 : annexion de facto par le Troisième Reich77
    Depuis 1944 : France
        1974-2015 : Metz est la préfecture de la Région Lorraine

Préhistoire et protohistoire

En 1882, un biface datant de 200 000 ans av. J.-C. a été découvert dans une sablière de Montigny-lès-Metz78. Les hommes vivant à cette période étaient des chasseurs-cueilleurs, vivant selon le mode de vie non sédentaire propre aux nomades et dont les déplacements étaient liés en partie à leur approvisionnement en nourriture.

Les Hauts-de-Sainte-Croix ont livré quelques tessons du IVe millénaire av. J.-C., mais l’occupation attestée du site ne commence qu’au Ier siècle av. J.-C. avec la présence de fonds de cabane et des emplacements de maisons de bois et de torchis ainsi qu’une nécropole à urnes cinéraires79.
L’oppidum des Médiomatriques

Le nom du peuple des Médiomatriques, une tribu celtique qui allait donner son nom à Metz, apparaît dans un récit du général romain Jules Césarb. Cette tribu s’est fixée certainement au IIIe siècle av. J.-C. sur un territoire allant de l’Argonne aux Vosges mosellanes. De l'Argonne et sous la vallée de la Seille, le territoire était occupé par les Leuques fondateurs de Toul. L’espace au-delà des Vosges avait été abandonné aux Triboques. Les Médiomatriques édifièrent leur principal oppidum, c’est-à-dire leur capitale, au confluent de la Moselle et de la Seille sur la colline de Sainte-Croix. Cet oppidum était notamment un centre économique groupant des ateliers d’artisans travaillant les métaux et la terre cuite. Une assemblée de type oligarchique, composée des chefs des principales familles, détenait le pouvoir. L’organisation sociale, hiérarchisée, reposait sur trois classes : les chevaliers ou nobles, la plèbe et les esclaves.
Divodurum et la période gallo-romaine
Article détaillé : Divodurum Mediomatricorum.
Maquette de Divodurum

Les Romains occupent le site à partir de 58 av. J.-C. Conscients de sa position stratégique, ils transforment la cité agricole en une cité administrative et militaire. Au lendemain de la conquête romaine, Metz, désigné par les Romains par le qualificatif Divodurum Mediomatricorum (« oppidum des Médiomatriques ») est intégré à la Gaule belgique dont la capitale est Durocortorum (Reims). L’importance de la vill
Le nom du peuple des Médiomatriques, une tribu celtique qui allait donner son nom à Metz, apparaît dans un récit du général romain Jules Césarb. Cette tribu s’est fixée certainement au IIIe siècle av. J.-C. sur un territoire allant de l’Argonne aux Vosges mosellanes. De l'Argonne et sous la vallée de la Seille, le territoire était occupé par les Leuques fondateurs de Toul. L’espace au-delà des Vosges avait été abandonné aux Triboques. Les Médiomatriques édifièrent leur principal oppidum, c’est-à-dire leur capitale, au confluent de la Moselle et de la Seille sur la colline de Sainte-Croix. Cet oppidum était notamment un centre économique groupant des ateliers d’artisans travaillant les métaux et la terre cuite. Une assemblée de type oligarchique, composée des chefs des principales familles,