188-tir35

Médaille en cuivre de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1975 .

Usures minimes .
Bel exemplaire à patine chocolat.

Exemplaire justifié numéroté sur la tranche 39/100 :


Graveur / Artiste : Maxime Rips .

Dimensions : 81 mm .
Poids : 222 g .
Métal : cuivre .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : Corne d'abondance + cuivre + 1975 + 39 / 100 .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre .


Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein, né le 30 août 1772, au château de la Durbelière, près de Châtillon-sur-Sèvre (Poitou), et tué le 28 janvier 1794, à Nuaillé (Maine-et-Loire), est l'un des chefs de l'armée catholique et royale au cours de la guerre de Vendée, pendant la Révolution française.

Il est le frère de Louis et d'Auguste du Vergier de La Rochejaquelein
Fils du marquis Henri Louis Auguste du Vergier de La Rochejaquelein (1749-1802)1 et de Constante de Caumont d'Adde (1749-1798), Henri de La Rochejaquelein est né au château de la Durbelière, commune de Saint-Aubin-de-Baubigné, près de Châtillon-sur-Sèvre (aujourd'hui Mauléon dans le département des Deux-Sèvres), et fait ses études à l'école royale militaire de Sorèze de 1782 à 1785. À la sortie de l'école, il entre dans le régiment Royal-Pologne cavalerie, acheté par son père l'année précédente.

La Révolution française l'ayant surpris dès l'âge de seize ans, il ne suit pas son père dans l'émigration vers l'Allemagne. Il refuse en 1791 de prêter le serment que l'Assemblée constituante exige des officiers et démissionne. Il choisit de défendre le trône dans la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI où il est appelé en 1791. Lors de l'assaut du palais des Tuileries par les révolutionnaires, il combat pour défendre le roi, en tant que deuxième lieutenant de la Garde. Cette journée du 10 août 1792 trompe ses espérances2,3.
Les premiers soulèvements

On le vit en effet, dans le Poitou, déplorer les suites du premier soulèvement de Bressuire, où les paysans royalistes viennent d'être défaits par les révolutionnaires. La Rochejaquelein se retire dans la terre de Clisson, près de Parthenay, chez le général Louis de Salgues de Lescure, marquis de Lescure, son parent et son ami : unis tous deux par les mêmes sentiments, à peu près du même âge, ayant les mêmes intérêts, ils aspirent secrètement au projet de participer au rétablissement de la monarchie qui menace d'être ruinée. Ils n'apprirent que par des bruits vagues le nouveau soulèvement du 10 mars 17933.
L'insurrection monarchiste

Ils flottent entre l'espérance et la crainte, lorsqu'un paysan de Châtillon vient annoncer à La Rochejaquelein que les habitants des paroisses voisines, impatients de se réunir aux insurgés, courent aux armes et le demandaient pour chef4. Lescure veut le suivre. C'est livrer ses parents, ses amis et sa jeune épouse à la vengeance des républicains3.

Accompagné de son guide fidèle et armé de deux pistolets, La Rochejaquelein arrive sur le théâtre de la guerre et rejoint Charles de Bonchamps et Maurice d'Elbée. Il apprend qu'une division ennemie pénètre dans la Vendée, et, n'écoutant que son courage, il veut arrêter le mouvement offensif des républicains, II accourt à Châtillon, à Saint-Aubin-de-Baubigné, où sont les propriétés de sa famille. À peine a-t-il paru que des milliers de paysans des Aubiers, de Nueil, de Saint-Aubin-de-Baubigné, des Échaubrognes, des Cerqueux de Maulévrier, d'Yzernay, le proclament leur chef3.

En mars 1793, il participe au soulèvement de la Vendée et devient un des chefs de l'armée vendéenne. La Rochejaquelein se met à leur tête et leur adresse cette courte harangue :

    « Si mon père était parmi nous, il vous inspirerait plus de confiance, car à peine me connaissez-vous. J'ai d'ailleurs contre moi et ma grande jeunesse et mon inexpérience ; mais je brûle déjà de me rendre digne de vous commander. Allons chercher l'ennemi : si j'avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi3. »

Soulèvement de la Vendée
Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet, 17 octobre 1793, peinture de Paul-Émile Boutigny, musée d'histoire de Cholet.

Les Vendéens répondent par des acclamations et marchent aux républicains, qu'ils trouvent retranchés dans le cimetière des Aubiers. Ils investissent le bourg et attaquent en tirailleurs la division du général Pierre Quétineau. La Rochejaquelein les persuade que l'ennemi, à demi vaincu, commence à prendre la fuite. Aussitôt les Vendéens s'élancent sur les républicains, les dispersent et s'emparent de leur artillerie. La Rochejaquelein marche à l'instant sur Châtillon et sur Tiffauges. Là, se réunissant aux autres rassemblements royalistes, il partage avec eux les munitions qu'il vient d'enlever, et, par un premier succès, relevant son parti, il lui inspire une ardeur nouvelle. La défaite des Aubiers a décidé le général Quétineau à évacuer précipitamment Bressuire, le marquis de Lescure envoie l'ordre à plus de quarante paroisses de prendre les armes5. Le château de Clisson devient à l'instant une place d'armes et se remplit de soldats. Chaque rassemblement fait un corps à part. Celui de La Rochejaquelein se réunit le plus souvent à la grande armée d'Anjou, qui, à cette époque, s'élève à peine à 18 000 combattants, mal armés et sans organisation fixe3.

Le 2 avril, La Rochejaquelein prit part au combat de Beaupréau, à la suite duquel les républicains, refoulés au-delà de la Loire, restent pend
Bataille de Cholet

Après la bataille de Cholet, où Bonchamps succombe également, La Rochejaquelein est devenu le chef du parti royaliste8.

Le torrent des fuyards entraîne La Rochejaquelein jusqu'à Beaupréau. Devenu l'âme de son parti, ce jeune guerrier se voit engagé sous ces funestes auspices dans le passage de la Loire, qu'il désapprouve. Sa première pensée est de couvrir et d'assurer la retraite : il laisse d'abord une forte arrière-garde à Beaupréau, lui ordonne de se défendre et de se porter ensuite rapidement sur les bords du fleuve3.

Le 18 octobre, 80 000 fugitifs ont atteint Saint-Florent-le-Vieil pour passer sur la rive droite. La Rochejaquelein et Lescure s'opposent opiniâtrement à ce passage ou plutôt à cette fuite. La transmigration vendéenne fait renaître une armée royale qui, le 19 octobre, se trouve réunie tout entière à Varades, sur la rive droite3.
Généralissime

Les généraux, n'ayant plus ni Bonchamps ni d'Elbée, sentirent la nécessité de se donner un commandant en chef qui a la confiance générale. Lescure, blessé à mort, désigne La Rochejaquelein comme le seul capable de ranimer le courage des combattants de la Vendée. Tous les chefs le nomment, à l'unanimité, généralissime. Il est nommé général en chef de l'armée vendéenne catholique et royale. Il avait à peine 21 ans9.
L'expédition en marche

Lorsque le plan de campagne a été arrêté dans les conseils, que l'on se soit décidé à se porter d'abord sur Laval et sur Rennes, l'armée lève ses tentes. L'armée entière se met en mouvement, le 20 octobre, pour une expédition sur les côtes de Bretagne, où les Anglais font espérer des secours. Il est décidé qu'on marchera3.

L'avant-garde est composée de 12 000 fantassins, soutenus de 12 pièces de canon, les meilleurs soldats et presque toute la cavalerie forment l'arrière-garde ; entre ces deux corps chemine un troupeau de femmes, d'enfants, de vieillards, qui s'élève à plus de 50 00010.

La Rochejaquelein passe le gros des tirailleurs et deux pièces de canon en avant et les bagages au milieu de l'armée. Un corps républicain couvre Laval. À huit heures du matin, le 22, le général en chef fait commencer l'attaque ; les républicains, ébranlés, sont bientôt entraînés par les fuyards ; la cavalerie vendéenne achève de tout disperser3.
Bataille d'Entrammes
Article détaillé : Bataille d'Entrammes.
La Virée de Galerne
Article détaillé : Virée de Galerne.

La Rochejaquelein, qui a divisé son armée en trois corps, s'empare d'Ernée et de Fougères à la suite de deux attaques brillantes. Il prend ensuite la route de Dol au lieu de marcher sur Rennes. De Dol, il s'avance sur Pontorson et Avranches, afin de se porter sur Granville, que le gros de l'armée, formant à peu près 30 000 hommes, attaque sans succès, la place est hérissée de fortifications et défendue par une garnison exaltée et nombreuse. Les Vendéens, découragés, sont à
Les Vendéens répondent par des acclamations et marchent aux républicains, qu'ils trouvent retranchés dans le cimetière des Aubiers. Ils investissent le bourg et attaquent en tirailleurs la division du général Pierre Quétineau. La Rochejaquelein les persuade que l'ennemi, à demi vaincu, commence à prendre la fuite. Aussitôt les Vendéens s'élancent sur les républicains, les dispersent et s'emparent de leur artillerie. La Rochejaquelein marche à l'instant sur Châtillon et sur Tiffauges. Là, se réunissant aux autres rassemblements royalistes, il partage avec eux les munitions qu'il vient d'enlever, et, par un premier succès, relevant son parti, il lui inspire une ardeur nouvelle. La défaite des Aubiers a décidé le général Quétineau à évacuer précipitamment Bressuire, le marquis de Lescure envo