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tir72-269

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1967 .

Graveur : Becker .

Dimension :  58 mm .
Poids : 99 g .
Métal  : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1967 .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand used is not for sale.
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Vincent de Paul ou Vincent Depaul2,3, né le 24 avril 15814,5,6 au village de Pouy7 près de Dax et mort le 27 septembre 1660 à Paris, est un prêtre et une figure du renouveau spirituel, apostolique du catholicisme français du XVIIe siècle. Fondateur de congrégations, il œuvra tout au long de sa vie pour soulager la misère matérielle et morale. Il a été canonisé en 1737.
Biographie
Les incertitudes de sa naissance

Vincent de Paul est né le 24 avril 1581 (à la fin des guerres de Religion), à la ferme de Ranquines près du village du Pouy8 (rebaptisé « Saint-Vincent-de-Paul » en son honneur au XIXe siècle), situé à environ cinq kilomètres de la ville de Dax dans le département des Landes, dans le sud-ouest de la France.
Ranquines, maison natale de Vincent de Paul.

Le lieu de sa naissance, connu aujourd'hui sous le nom de « Berceau de saint Vincent de Paul », propose un modeste bâtiment de briques et de poutres de bois d'allure maison landaise, très proche de la maison où Vincent serait né en avril 1581. Il n'existe aucun enregistrement de sa naissance, les registres de catholicité aussi anciens ayant de nombreuses lacunes en raison des destructions volontaires durant les guerres de Religion8.

Dans sa biographie le père José-Maria Roman ne doute pas de l'origine landaise et française de Vincent de Paul, le saint parlant lui-même de son origine gasconne9. Un autre lazariste le père Bernard Koch, après des recherches dans les différentes archives françaises, s'est rendu compte que le nom des Depaul ou Paul était courant dans toute la moitié sud, dans le pays de langue d'Oc. Les différents biographes (Abelly, Collet, Maynard, etc.) parlent d'un parent de Vincent de Paul qui était prieur de Poymartet pas très loin de la basilique Notre-Dame de Buglose (sanctuaire marial landais fondé en 1620 sur la commune actuelle de Saint Vincent de Paul). D'après un document de 1577, Étienne Depaul était en possession d'un prieuré sur le chemin de Saint-Jacques, au sud de la commune de Gourbera, relais Jacquaire en fort mauvais état à cause des guerres de religion. Mais cette parenté a été récemment contestée10.
Une enfance pieuse et laborieuse

Il est le troisième d’une fratrie qui comprend quatre garçons et deux filles. Vincent aime se présenter comme un « misérable porcher », fils d'un « pauvre laboureur ». En réalité, son père Jean de Paul est un exploitant agricole (agriculteur et éleveur) appartenant à une vieille lignée de « capcazaliers », paysans propriétaires de leurs terres, certes roturiers, mais que certaines franchises fiscales apparentaient à la noblesse11. Sa mère, Bertrande de Moras, appartient à une famille d'une lignée bourgeoise, peut-être de la petite noblesse locale12.

Si Vincent est amené très tôt à apporter son aide à ses parents qui peinent à nourrir une famille nombreuse et passe ses premières années comme berger à garder des moutons, des vaches et des cochons, il quitte toutefois son foyer familial pour Dax où son père l’inscrit au collège des Cordeliers, tenu par les franciscains. Son père espère ainsi le préparer à obtenir quelques « bons bénéfices » grâce auxquels il pourra compléter les revenus familiaux.

Vincent y reste trois ans pendant lesquels il suit avec succès des cours de grammaire et apprend le latin. Il est pour ses camarades un exemple de travail acharné, si bien qu’au bout de peu de temps, Monsieur Comet (juge de Pouy et avocat au présidial de Dax), un ami de famille, lui demande de devenir le précepteur de ses fils. À quinze ans, le 20 décembre 1596, il reçoit dans l'église collégiale de Bidache, des mains de l'évêque de Tarbes Salvat d'Iharse, la tonsure et les ordres mineurs13.
La prêtrise

En 1597, il rejoint l'université de Toulouse où il étudie la théologie pendant sept ans.

En 1598, il reçoit le sous-diaconat puis, deux mois plus tard, le diaconat en la cathédrale Notre-Dame de la Sède à Tarbes, en Bigorre (aujourd'hui, département des Hautes-Pyrénées), par l'évêque de cette ville dans laquelle il séjourne quelque temps. Le 23 septembre 1600, il est ordonné prêtre à Château-l'Évêque (Dordogne) par l'évêque de Périgueux François de Bourdeilles dans la chapelle du château épiscopal. Il est nommé par le Vicaire Général de Dax curé de la paroisse de Tilh mais ne semble pas s'y être rendu14, étant au début plus en quête des avantages de cette condition sacerdotale que de son exercice.

Il continue ses études et obtient, le 12 octobre 1604 le diplôme de bachelier en théologie15.
L'expérience de la captivité

Enseignant à l'université de Toulouse en prévision d'un doctorat, il est, selon ses dires16, capturé en 1605 au large d'Aigues Mortes, par des Barbaresques sur la voie du retour d'un voyage pour Marseille où il se rend pour recueillir un modeste héritage. Il aurait été vendu à plusieurs maîtres successifs (notamment à un alchimiste pour lequel il marquera un intérêt profond17) pendant deux ans d'esclavage en Afrique du Nord. Il aurait convaincu son dernier maître, un renégat or
Saint Vincent s'engage alors dans la fondation de congrégations, d'œuvres et de mission.

Affecté comme curé de campagne, dans la paroisse de Châtillon-sur-Chalaronne, en Dombes, au nord de Lyon, il y fonde le 12 décembre 1617, avec les dames aisées de la ville, les Dames de la Charité (Confrérie des Servantes et des Gardes des pauvres ou Charité de Châtillon) pour venir en aide aux pauvres.

Accompagnant Philippe-Emmanuel de Gondi dans ses visites des prisons détenant les criminels condamnés aux galères. Il prend les galériens en pitié et est nommé par le roi le 8 février 1619 Aumônier général des galères34.

Grâce au soutien financier de madame de Gondi, St-Vincent-de-Paul fonde, en 1625 la Congrégation de la Mission. Vouée à l'évangélisation des pauvres des campagnes, la congrégation prendra le nom de Lazaristes (car demeurant dans le quartier Saint-Lazare de Paris, l'enclos Saint-Lazare). Vincent de Paul, qui forme de nombreux prêtres, crée un séminaire de la Mission. Les premiers lazaristes sont envoyés à