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tir94-235

Médaille en bronze , Genève Suisse .
Frappée en 1736 .
Exemplaire montrant quelques traces de manipulations, petits chocs et patine irrégulière .
Belle frappe .

Avers : ANDR. HERCULES CARDINALIS DE FLEURY..
Obverse description : Buste de face du cardinal de Fleury, signé : AET. 81. ET I. DASSIER. F..

Revers : Reverse legend : HIS PACEM REDDIDIT ARMIS // À L’EXERGUE : M.DCC.XXXVI..
Reverse description : Matériel divers en relation avec les arts et les sciences, posé au pied d’un bâton sur lequel est enroulé un serpent.
Commentary

Graveur / Artiste : DASSIER Jean (1676-1763) .

Dimension : 54 mm .
Poids : 82 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : aucun poinçon .

Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.
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André Hercule de Fleury, né le 22 juin 16531 à Lodève et mort le 29 janvier 1743 à Issy-les-Moulineaux, est un ecclésiastique et homme d'État français, principal ministre du jeune roi Louis XV de 1726 à 1743.
Issu de la petite noblesse languedocienne, André de Fleury est le fils de Jean de Fleury, seigneur de Dio, receveur des tailles au diocèse de Lodève et de Diane de La Treilhe.

Destiné dès l'enfance à l'état ecclésiastique, il est envoyé à Paris à l'âge de six ans poursuivre ses études au Collège de Clermont puis au Collège d'Harcourt, à l'instar des enfants nobles de l'époque.

Nommé chanoine à Montpellier en 1668, l'adolescent revient à Paris terminer ses études et est ordonné prêtre en 1674. Il poursuit cependant des études de théologie et obtient sa licence en 1676.
Carrière ecclésiastique

Grâce à la protection du cardinal de Bonzi, il devient aumônier de la reine Marie-Thérèse en 1677 puis, après la mort de celle-ci, aumônier du roi (1683).

En 1699, il obtient le diocèse de Fréjus, petit diocèse frontalier du duché de Savoie, « par indignité divine » suivant ses propres termes. Quoique déçu dans ses ambitions, il se rend dans son diocèse conformément aux décrets du concile de Trente et s'occupe avec soin de ses ouailles.

Pendant la guerre de succession d'Espagne, son diocèse est menacé par les troupes de Victor-Amédée II de Savoie ; il parlemente avec l'envahisseur et évite le passage des troupes, allant jusqu'à recevoir en grande pompe le souverain ennemi dans sa cathédrale et à y faire chanter un Te Deum en son honneur. Il sera pour cela soupçonné de trahison et ne devra qu'à son habileté politique et au soutien de ses amis à Versailles d'éviter la disgrâce.

Prétextant des ennuis de santé, il renonce à son évêché en 1715 et devient peu après, lors des fêtes de la Pentecôte, abbé commendataire de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, qu'il gouvernera jusqu'à sa mort2.

Dans le même temps, sur proposition du duc du Maine, fils légitimé de Louis XIV, et de son épouse, le roi ajoute un codicille à son testament : il confie à l'ancien évêque de Fréjus l'éducation de son arrière-petit-fils et successeur.
Précepteur du roi Louis XV
Louis XV, roi orphelin de 5 ans : Fleury lui servit de père et de mère.

Le 1er avril 1716 Philippe, duc d'Orléans et régent du royaume, nomme Fleury précepteur de Louis XV, qui a alors tout juste 6 ans, conformément au deuxième codicille du testament de Louis XIV.

En 1717, le régent lui accorde le privilège de monter dans le carrosse du roi : en effet, « monter dans le carrosse du roi » impliquait de pouvoir dialoguer avec le roi (parler de l'état du royaume, obtenir des grâces, etc.) et d'être vu par tous dans une certaine intimité avec le monarque. Ce privilège revêtait une grande importance politique.

Le 22 avril de cette même année, Il est élu au fauteuil no 29 de l'Académie française, remplaçant François de Callières. Il a en effet agrandi la bibliothèque du roi, envoyé des membres de l’Académie des Sciences dans le Nord et au Pérou pour mesurer le méridien et des savants en Égypte et en Grèce pour rechercher les manuscrits précieux. Là aussi il lutte très activement contre les candidatures des jansénistes et des premiers philosophes. Il procure à Louis Racine un emploi dans les finances en province pour éviter qu'il soit élu à l'Académie. Il interdit les réunions du Club de l'Entresol. Il est de ceux qui accusent l’abbé de Saint-Pierre. Il s'oppose à l’élection de Montesquieu, puis dit s’en désintéresser. Enfin, il y reçoit Massillon3.

En 1721, il est nommé abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen4 tandis que le duc du Maine, oncle très aimé du jeune roi, victime des cabales de son épouse, est incarcéré à la forteresse de Doullens (Somme) avant de revenir en grâce.

Le 25 octobre 1722, Louis XV est sacré roi à Reims. Fleury tient le rôle d'un pair ecclésiastique.
L'accession au pouvoir

Louis XV est déclaré majeur en février 1723 à l'entrée de sa quatorzième année. Sur les conseils de son oncle, l'ex-régent, il nomme principal ministre le conseiller de celui-ci, le cardinal Dubois. Le prélat meurt dès le mois d'août et l'ex-régent réclame la place vacante qu'aussitôt son neveu lui accorde.

Le duc d'Orléans meurt en décembre suivant et le petit roi, déjà marqué par la perte de ses parents et de son arrière-grand-père, se tourne encore vers sa famille et nomme premier ministre un autre de ses grands-oncles, le duc de Bourbon.

Ce prince, qui dirige les affaires de l'État pendant trois ans, est dominé par deux femmes ambitieuses, sa mère Louise-Françoise de Bourbon (1673-1743), fille légitimée du Louis XIV et sa maîtresse, la marquise de Prie. Pour conserver le pouvoir, il a entre autres mis à mal l'alliance avec l'Espagne en faisant rompre les fiançailles du roi avec l'infante Marie-Anne-Victoire d'Espagne afin de lui faire épouser une princesse en exil, Marie Leszczyńska, fille du roi détrôné de Pologne Stanislas Leszczyński, sans pouvoir ni richesse mais qu
Ministre d'État
Louis XV à l'âge de 17 ans, un élève affectueux et reconnaissan