De très nombreux ouvrages sont parus en France, traitant de la Kabbale. Certains respectent le classicisme de la pensée mystique juive, d’autres sont adaptés à la foi chrétienne ou, depuis le XIXe siècle, servent de support à l’occultisme.

Aucun ne saurait constituer une œuvre définitive, la structure kabbalistique demeurant unique, mais ses applications aux divers domaines de la mystique, de la magie, et plus généralement de la description des phénomènes universels, restent multiples et encore largement inexplorés.

Le mérite des auteurs est de rester fidèle au classicisme, leur source est le Zohar, tout en apportant une vision nouvelle sur la permanence de cette pensée au sein du monde occidental. Leur originalité est de décrire le rapport de l’homme à la divinité, de décrire la naissance et la mort des Dieux, en un aperçu qui peut convaincre autant le septique que l’homme de foi.

La Kabbale, antique et vénérable fleuron du mysticisme juif, déborde amplement son cadre hébraïque. A l’orée du troisième millénaire, elle irrigue et féconde la pensée ésotérique de notre monde d’Occident.

Nul chercheur mystique, nul adepte des arts magiques, ne saurait ignorer cette clé de déchiffrement de «l’Homme, de l’Univers et des Dieux ». Sans elle, leur art ne serait que recettes de cuisine, plus proche de la superstition que de la quête spirituelle ou de l’exploration des cimes magiques.

Les auteurs, héritiers reconnus d’une lignée ininterrompue d’adeptes s’enracinant au siècle des Médicis, ouvrent en termes contemporains le Grand Livre de la Kabbale. Ils rendent leur clarté, leur lumière et leur universalité à des concepts longtemps obscurcis par des commentateurs au langage abscons ou déformés par des compilateurs maladroits.

En une harmonieuse synthèse, ils élaborent la convergence des pensées de l’auteur du Zohar, d’Hermès Trismégiste et de Saint Jean de la Croix. Enfin, à l’usage des praticiens, ils dévoilent