HENNEPIN, R. P. Louis.


Nouveau voyage d'un pais plus grand que l'Europe Avec les reflections des entreprises du Sieur de la Salle, sur les Mines de St. Barbe, &. Avec approbation et dédié à sa Majesté Guillaume III. Roy de la grande Bretagne.


Utrecht, Antoine Schouten, 1698.

In-12 (146 x 85 mm), (35) ff.-389-(1 bl.) pp., 3 (/5) pl. dépliantes. Reliure basane mouchetée d'époque, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette sur les coupes, petit manque de cuir en haut d'un mors et à un coin, une pl. déchirée sur 7 cm, trois noms à l'encre sur la p. de garde et dans une marge, il manque la carte dépliante "Carte d'un Nouveau Monde, entre le Nouveau Mexique, et la Mer Glacialle" et une gravure "Prise de Quebeek par les Anglois".

"C’est à la demande du roi de France que les Récollets peuvent désigner cinq missionnaires pour la Nouvelle-France, et Hennepin est l’un d’eux (1675). Accompagnant dans ses expéditions René Robert Cavelier, sieur de La Salle, Louis Hennepin en devient le chapelain, parcourt ainsi la région des Grands Lacs et y propage « la bonne parole ». Après Québec et ses alentours, il est appelé pour un remplacement au fort Cataraqui, près du lac Ontario (Frontenac) (1676). Sa « maison de mission » est alors fréquentée par des Iroquois. Revenu à Québec en 1678, il repart pour une nouvelle mission plus périlleuse. De Frontenac, une expédition traverse le lac Ontario pour installer le fort Conti sur la rivière Niagara (décembre 1678). Sa mission n’est pas achevée ; toujours avec La Salle, ou un peu avant lui (selon les écrits de Hennepin), il descend le cours du Haut-Mississipi qu’il découvre ainsi (1680), croise des Sioux, et est fait prisonnier. C’est durant sa captivité qu’il découvre des chutes auxquelles il donne son premier prénom, les chutes Saint-Antoine. Libéré des Indiens, il retourne au Canada avant de rentrer en France...Hennepin peut être considéré comme l’inventeur d’un genre littéraire nouveau, celui des récits de voyage."(http://ontario400.ca/400jours/louis-hennepin/)

Réf. 5697