SCHEDA CATALOGRAFICA :
Lettre à mon père qui aurait eu cent ans
Alain Bosquet (1919-1998)
Gallimard
1986
1. edizione
248 p. ; 21 cm.
(Collection Blanche)

IN BREVE
Alain Bosquet va à la recherche de son père, Alexandre Bisk, né à Kiev en 1884. Il conte d’abord les moments qu’ils ont vécus ensemble : la vie à Bruxelles, dans les années trente, les rencontres à New York deux décennies plus tard, l’affection, les affrontements, l’exil, l’âge mûr.
Après le témoignage direct, les scènes reconstituées : une réalité ancienne, faite de fragments, à la Belle Époque, en compagnie de Rainer Maria Rilke, puis la Révolution d’Octobre, la condamnation à mort, la fuite de Russie...
Retrouver son père est banal. Il faut savoir le reperdre et en faire son double. Alain Bosquet le réinvente, dans une troisième partie. Les deux hommes seront contemporains et intemporels.

BIOGRAPHIE ET INFORMATIONS
Nationalité : France
Né à : Odessa , le 28/03/1919
Mort à : Paris , le 8/03/1998
Anatole Bisk, dit Alain Bosquet, né à Odessa (Ukraine) le 28 mars 1919 et mort à Paris le 8 mars 1998, est un écrivain français d’origine russe.
Il est le fils d’Alexandre Bisk, négociant en timbres-poste et poète, et de Berthe Turianski. Émigré en Belgique, il fait ses études à l’Université libre de Bruxelles, puis à la Sorbonne.
Mobilisé en 1940, il fait la guerre dans l’armée belge, puis dans l’armée française. Il se retrouve rédacteur du premier journal de Charles de Gaulle, La Voix de France, à New York, en 1942. Les Alliés lui confient la tâche de choisir les villes normandes à bombarder lors du débarquement. Pour ne pas tergiverser, il décide de faire détruire toutes ces villes, parmi elles Valognes, détruite aux trois quarts. Il n’exprimera aucun remord, ainsi qu’il le raconte dans Les Fêtes cruelles. Il débarque avec l’armée américaine en Normandie en juin 1944.
De 1945 à 1951 il est chargé de mission au conseil de contrôle quadripartite à Berlin. En 1958, il part deux ans aux Etats-Unis où il est professeur de littérature française à l’université Brandeis. Il sera ensuite professeur de littérature américaine à la faculté de lettres de Lyon de 1959 à 1960. De 1961 à 1971, il est directeur littéraire des Éditions Calmann-Lévy. D’abord journaliste, traducteur et critique littéraire (Combat 1952/1974 - Le Monde 1960/1984 – Figaro et Quotidien de Paris) , il se consacre au roman, à la poésie, à l’essai. Écrivain prolifique, il a notamment publié Langue morte, La Confession mexicaine, Le Middle West, Pierre Emmanuel, Une Mère russe, L’Enfant que tu étais, Ni guerre ni paix, Les fêtes cruelles, Le Métier d’otage, et trois romans parus en un tome, Les Solitudes. Parmi les principaux livres de poèmes, tous parus chez Gallimard, on compte Poèmes, un, Poèmes, deux, Sonnets pour une fin de siècle, Un jour après la vie, Le Tourment de Dieu, Bourreaux et acrobates, Je ne suis pas un poète d’eau douce.
Naturalisé français en 1980, il est élu membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1986.

NUOVO (Bossura con fascetta come da foto)