Bateaux de pêche

Lithographie de Gustave CAMUS (voir biographie ci-dessous)


Signé et numéroté 130/250 au crayon
Dimensions (avec le cadre) : 54.5 x 33 cm

Le support (chevalet) n'est pas inclus dans le prix

Enlèvement possible :
Place Mattéotti, 29
La Louvière
Du mardi au vendredi de 9 à 17h
064 284 301

Ou sur rendez-vous à mon domicile

Biographie

Gustave Camus, né le 4 avril 1914 à Châtelet et mort le 9 juin 1984 à Mons, est un peintre expressionniste belge

 Ses ancêtres paternels Camus sont originaires de Chiny où ils étaient forgerons. Son grand-père, Henri Camus, né en 1847, quitta Chiny pour s'établir à Châtelet où il devint puddleur. Son père, Hector Camus, né en 1877, ouvrier d'usine à Châtelet, y épousa Marie-Thérèse Renard, et ils eurent cinq enfants dont Gustave était le benjamin.

 Gustave Camus s'est marié deux fois. Il perdit, en 1936 après quelques mois de mariage, sa première épouse Jeanne Chavepeyer, sœur des peintres Hector et Albert Chavepeyer et du photographe Emile Chavepeyer. Il se remaria en 1950 à Olivia Brosteaux. Il n'eut pas de descendance. Il fut anobli avec le titre de baron le 14 mai 19842.

 À 14 ans, il est apprenti peintre en bâtiment mais cesse cette activité dès que son art peut le faire vivre, soit à partir de 1939. Il fréquente les cours de dessin du sculpteur Eugène Paulus à l'École industrielle de Charleroi (1930-1934), et de Léon Van den Houten à l'Université du Travail (1932-1937). Il fonde avec Georges Wasterlain le groupe L'Art vivant au pays de Charleroi (1933). Après la guerre, la critique confirme son talent et il enseigne la peinture et le dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Mons (1951-1976), dont il sera le directeur de 1961 à 1966, puis de 1975 à 1976). L'on compte parmi ses élèves Daniel Pelletti et Jacqueline Brison. 

Sa première période relève de l'impressionnisme (1930-1946), même s'il est plus proche du fauvisme que de Monet.

 C'est à la suite d'un voyage en Bretagne qu'il inaugure sa deuxième période qui marquera plus profondément son œuvre (1946-1950). Il y a toute une recherche qui le ramène à la Wallonie (1950) : les terrils et les châssis à molettes entrent dans sa peinture qui devient plus graphique4. Il vise à diffuser l'art wallon dont il est un des ardents défenseurs. Il participe s'engage dans deux groupes d'artistes Hainaut cinq qui se propose d'« Offrir à nos yeux l’image de la beauté que la terre wallonne peut inspirer »