Indisponible en librairie en grand format broché (dispo. en poche).

   Paris, Fayard, 2001.

   Broché, 13,5 x 21,5 cm, 203 pages.


   Frottements en couverture, tranches jaunissantes.
   Intérieur frais et propre, vierge d'annotations.


   Envoi protégé, monde entier.

   Présentation éditeur :
  Ce livre est né d'une indignation, mais aussi d'une volonté de comprendre, de faire comprendre. En quelques mois, tous les espoirs de paix au Proche-Orient, nés de la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Itzhak Rabin en 1993, se sont effondrés. La seconde Intifada a exprimé les limites des accords signés. En France, cette révolte a suscité des solidarités souvent " communautaires ", de la part des juifs comme des Arabes. Faut-il se résigner à ces dérives ? N'existe-t-il pas un discours laïque susceptible de transcender ces divisions ?
   L'affrontement israélo-palestinien a une longue histoire : de la naissance du sionisme à la guerre de 1948 et à la création d'Israël, de la résistance des Palestiniens à leur transformation en réfugiés et à la création de l'OLP, de la guerre de 1967 à la paix d'Oslo, mille épisodes dont il est nécessaire de saisir l'enchaînement.
   Mais ces indispensables rappels ne peuvent suffire. Il convient de les replacer dans un cadre d'analyse qui leur donne un sens universel. Car pourquoi ce qui vaut pour l'ex-Yougoslavie ou l'Afrique du Sud ne vaut-il pas en Palestine-Israël ? La Terre sainte nous ferait-elle perdre le nord ? Acceptons d'utiliser, pour comprendre cet " Orient compliqué ", la boussole de la raison humaine.

   Alain Gresh est rédacteur en chef du Monde diplomatique et auteur de plusieurs ouvrages, dont, avec Dominique Vidal, Les 100 portes du Proche-Orient (L'Atelier, 1996), et, avec Tariq Ramadan, L'Islam en questions (Actes Sud, 2001).