Poitiers, The Hoochie Coochie, 2011 (2nde édition).

   Postface par Gautier Ducatez.

   Broché, dos cousu-collé.
   16 x 21 cm, plus de 200 pages non-foliotées de bande dessinée en N&B.


   Bon état pour lecture : dommages externes (éraflures sur les arêtes et au bord bas du 4ème plat, frottements aux coins, bords et angles, tranche de tête piquée, tranche de queue avec une mouillure, plis de lecture au dos) ; intérieur majoritairement frais (mouillure en bas de la 2nde charnière et aux bords bas des ultimes feuillets) et propre, vierge d'annotations.


   Envoi protégé, monde entier.

   Présentation éditeur :
   Réalisé avant les trois livres publiés par Atrabile (Priape, Divine Colonie, Fabrica), ce Fils de l’ours père est autant une œuvre puissante en tant que telle, que le premier jalon d’une écriture devenue caractéristique de son auteur. En effet, Nicolas Presl y affirme déjà sa préférence pour un récit muet qui cherche ses solutions signifiantes des côtés de la figuration et de la mise-en-scène plutôt que de ceux des dialogues et des récitatifs. On pourrait croire de prime abord à une démarche plus picturale que littéraire. Il n’en est pas moins que les partis pris narratifs sont directement inscrits dans le prolongement de la tragédie antique, socle offrant toujours des ouvertures à des questionnements aussi contemporains que la transmission filiale, l’éducation ou la sexualité, ici ancrées dans un parcours édifiant. Et déjà cet univers graphique tordu, dont on savait la proximité de l’expressionnisme de Grosz ou du Picasso de Guernica, mais dont Le Fils de l’ours père soulève une parenté picturale plus abstraite et plus sombre encore.