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Médaille en bronze, Belgique .

"30.10.1950 bezoek zijner k.h. [= Koninklijke Hoogheid] koninklijke prins" = 30.10.1950 visite de son k.h. [= Altesse Royale] prince royal"
(Merci à  karbidberg )

Graveur : J Moeschal .

Dimension : 55 mm .
Poids : 70 g .
Métal : bronze .


Poinçon sur la tranche (mark on the edge) :  FISCH.


Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.


 

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Beringen (Berringe en limbourgeois, Béringue en français) est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province de Limbourg. Le charbonnage de Beringen est situé dans cette ville.

Au 1er juillet 2004, la population totale de cette commune est de 40 622 habitants (20 299 hommes et 20 323 femmes). La superficie totale est de 78,30 km2.

    Code postal : 3580-3583

Beringen était une des 23 Bonnes Villes de la principauté de Liège.

Baudouin (en néerlandais : Boudewijn ; en allemand : Balduin), né le 7 septembre 1930 au château du Stuyvenberg et mort le 31 juillet 1993 à Motril, est le cinquième roi des Belges. Il règne du 17 juillet 1951 jusqu’à sa mort. Deuxième enfant et premier fils de Léopold III et de la reine Astrid1, il porte le titre de comte de Hainaut alors que son père est encore duc de Brabant puis devient duc de Brabant à l'avènement de Léopold III au trône de Belgique. Il est le frère aîné et prédécesseur du roi Albert II et le frère cadet de la grande-duchesse Joséphine-Charlotte de Luxembourg1.

Son avènement au trône se produit dans une période de crise politique et son long règne est marqué par bien d’autres, dont l’une a été le résultat de l’expression publique de sa foi catholique. Son règne, de plus de 42 ans, est le deuxième plus long de la monarchie belge, après celui du roi Léopold II.
Biographie
Enfance et éducation
Naissance et famille

Le prince Baudouin naît le 7 septembre 1930 au château du Stuyvenberg, près de Laeken, à Bruxelles, en Belgique. Il est le deuxième enfant et fils aîné du prince Léopold, duc de Brabant, et de sa première femme, Astrid de Suède. Ses grands-parents paternels sont le très populaire roi Albert Ier et la reine Élisabeth.
Héritier du trône
Portrait de la reine Astrid, mère de Baudouin.

En 1934, son grand-père, féru d'alpinisme, décède tragiquement dans un accident d'escalade dans la vallée de la Meuse. Son père devient alors roi des Belges, sous le nom de Léopold III, et Baudouin devient ainsi l'héritier de la couronne. À cette occasion, il reçoit le titre de duc de Brabant. L'année suivante, la mère de Baudouin meurt dans un accident de voiture. Ensuite, la Seconde Guerre mondiale éclate. Elle est vécue d'abord dans un bref exode. Celui-ci commence à La Panne2 et se poursuit en France, au château de Montal, puis, après la défaite française, en Espagne car le roi Léopold III a voulu le soustraire, avec son frère Albert et sa sœur Joséphine-Charlotte, à l'invasion allemande de la Belgique en les évacuant sous la houlette de personnes de confiance, mais sans Juffrouw (Mademoiselle), la gouvernante à laquelle Baudouin s’est particulièrement attaché2.
Baudouin et son frère cadet, Albert, en 1940.

Rapatriés à Bruxelles, les enfants royaux y passent quatre ans durant lesquels la deuxième épouse du roi, Lilian Baels, princesse de Réthy, s’occupe affectueusement d’eux3 et veille à leur ménager une vie plus conforme à celle des enfants de la bourgeoisie[réf. nécessaire] que celle que leurs père, grand-père et grands oncles avaient connue. Baudouin, qu’elle appelle familièrement Baud3, étudie soit au château de Laeken, soit au château de Ciergnon. Il a été scolarisé au bord du Lac Léman à l'Institut Le Rosey à Rolle en (Suisse)4. Son éducation à cette période a été supervisée par le père dominicain Antoine Braun5 qui deviendra ultérieurement son aumônier.

Juste après le débarquement, la famille royale, qui s’est agrandie avec la naissance d’Alexandre de Belgique, est emmenée par les nazis en Allemagne dans la forteresse de Hirschstein, puis en Autriche, à Strobl, où elle est libérée le 7 mai 1945 par les troupes américaines.

Commence alors la « question royale ». Confrontée à l'impopularité du roi Léopold III, la famille royale ne rentre pas en Belgique mais s'installe en Suisse, à Pregny, jusqu'en juillet 1950, attendant que le peuple belge débatte sur l'attitude du roi face à l'Allemagne nazie : le roi Léopold devait-il quitter la Belgique après la défaite du 28 mai 1940 ou a-t-il eu raison de rester au pays au nom de son statut monarchique pour s'y dresser comme un rempart contre l'éventuelle division du pays que les Allemands pouvaient sans doute vouloir comme ils l'avaient fait en 1914-1918. Baudouin fréquente le Collège de Genève (aujourd'hui connu sous le nom de Collège Calvin) ; il accompagne son père et sa belle-mère dans un grand voyage aux États-Unis en 19482.
Roi des Belges
La Question royale
Article connexe : Question royale.
Un buste du jeune roi Baudouin6.

En attendant la fin des débats, le prince Charles-Théodore, frère de Léopold III, est nommé Régent du royaume jusqu’à nouvel ordre.

En 1950, après la consultation populaire qui donne des résultats fort différents en Flandre et en Wallonie ou, plus exactement, entre les arrondissements électoraux urbains ou ruraux. Devant la violence opposant « léopoldistes » et « anti-léopoldistes » et à la suite de la fusillade de Grâce-Berleur, le roi, rentré au pays avec ses deux fils aînés, fait nommer Baudouin, le 11 août 1950, « Prince royal », ce qui correspond à une délégation de pouvoirs. En effet, une régence et le titre de régent étaient impossibles puisque la loi sur la fin de l'impossibilité de régner du roi Léopold III avait été votée par les Chambres.

Le prince prête serment de respecter la Constitution et les lois du peuple belge devant les Chambres réunies. C’est lors de cette cérémonie que fuse le cri « Vive la Répub
Maladie et mort

En 1991, les médecins affirment que Baudouin souffre de la maladie de Barlow, « avec présence de calcifications à la valve mitrale »3 et le roi se fait opérer à cœur ouvert à l’hôpital Broussais à Paris.

Deux ans plus tard, le 31 juillet 1993, le roi meurt d'un arrêt cardiaque lors de vacances dans sa villa de Motril, en Espagne, à l'âge de 62 ans. La princesse Lilian est avertie téléphoniquement, le soir même3, du décès de Baudouin par son beau-fils Albert. Lilian, vu l’éloignement qui existe depuis de longues années entre elle et le roi, persuadée que sa présence, ou comme son absence, aux funérailles serait critiquée, décide de ne pas assister à la cérémonie mais de se faire représenter par le prince Alexandre et la princesse Marie-Esméralda3.

L'annonce publique de la mort de Baudouin provoque une vague d'émotion populaire en Belgique11. Dès le jour de sa mort, des dizaines de milliers de Belges se rassemblent devant le palais royal pour déposer des fleurs et des bougies et rendre hommage au Roi défunt11.

La dépouille du roi est ramenée par avion à la base aérienne de Melsbroek dans la nuit du 1er au 2 août puis transférée au château de Laeken puis, avec un arrêt à la colonne du Congrès devant la tombe du Soldat inconnu, jusqu’au palais royal de Bruxelles où les autorités puis la population peuvent lui rendre hommage, plusieurs jours durant. L’émotion est grande et les gens campent jour et nuit, les files d’attente pouvant durer 10 heures. En raison des fortes chaleurs, les services de secours doivent intervenir à de nombreuses reprises. Au total, 500 000 Belges sont allés se recueillir au palais royal12.

Les funérailles se déroulent le 7 août 1993 en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles lors d’une célébration de gloire et d'espérance demandée par son épouse, qui y assiste habillée de blanc, couleur de la résurrection et couleur de deuil des reines catholiques. La cérémonie est transmise en direct sur un écran géant installé sur la Grand-Place de Bruxelles et par de nombreuses télévisions du monde. Elle rassemble un grand nombre de chefs d'État du monde entier : de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni à l'empereur Akihito du Japon, en passant par le président français François Mitterrand.

Un second office est célébré pour la famille en l’église Notre-Dame de Laeken avant que le corps ne soit descendu dans la crypte royale pour reposer près des précédents rois et reines belges.

Le deuil national prend fin le 9 août 1993, après la prestation de serment constitutionnel par Albert II. Pendant quelques semaines, les Belges se sont trouvés réunis par la disparition d'un homme « représentant symbolique de la conscience et de l'identité collectives de la Belgique13. » En décembre 2005, il est élu au 2e rang du plus Grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF.
Un long règne
Le roi Baudouin (à droite) avec Heinz Kühn en visite à Düsseldorf au château de Benrath (1971) – photo : Archives fédérales allemandes.

La Belgique est une monarchie parlementaire. La Constitution donne au roi le pouvoir de refuser de valider une loi. Le roi ne peut exprimer publiquement d'opinion qu'avec l'accord du gouvernement. Il nomme et révoque les ministres; même s'il lui faut l'approbation d'au moins un ministre et un vote de confiance du parlement, cela lui permet de jouer un rôle majeur après chaque élection et lors des crises ministérielles. Le roi Baudouin a eu une influence certaine sur les gouvernements qui se sont succédé pendant ses quarante-deux années de règne.

Le roi Baudouin acquiert une expérience supérieure à celle de bien des ministres des gouvernements de compromis qui se succèdent pendant son long règne et dont beaucoup ne resteront ministres que quelques années alors que Baudouin aura régné pendant 42 ans. Ce règne constitue, pour l'État belge, une pierre angulaire qui permet au roi d’avoir de l’ascendant sur ses ministres, voire de « leur savonner royalement les oreilles »14.

Il défend constitutionnellement l'unité de la Belgique14, mais ne peut empêcher des querelles entre quatre régions linguistiques et entre trois communautés. Sous son règne, de réforme en réforme de l'État, la Belgique devient un État fédéral.

Sur le plan international, le règne est marqué par la création de la CECA en 1951 et de la Communauté économique européenne en 1957, de l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958 et par l'indépendance du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Au-delà des apparences de réserve qu'exige son statut, le roi Baudouin est très soucieux d'entente entre les hommes et les peuples. Ses nombreuses visites officielles à l'étranger, ainsi que les nombreux visiteurs officiels qu'il reçoit durant son règne sont l'occasion pour lui de révéler une hauteur de vue et un talent politique que beaucoup de ses interlocuteurs découvrent avec étonnement et dont ils témoigneront à l'annonce de sa mort[réf. nécessaire].
Le Congo belge

En 1955, accueilli chaleureusement par les popfatalité inhérente au corps, elle a suscité au sein de la population une transcendance ou plutôt une sublimation32. »

On relève cependant un soutien du roi, voire des liens d'amitié, pour des personnalités dont l'action politique ou morale a été décriée. Ainsi a-t-il été proche du président du Zaïre Mobutu Sese Seko (il fut le parrain d'une de ses filles et a passé des vacances chez lui33) et l'a-t-il soutenu, bien que les méthodes du régime, qui incluaient la corruption, le non-respect des droits de l'homme et le détournement d'argent public, fussent connues, jusqu'en 1988 lorsque Mobutu compara Léopold II de Belgique à Hitler, établissant ainsi une « étrange liaison entre un dictateur sans foi ni loi et un roi très chrétien34 ». Il était proche aussi de Juvénal Habyarimana qui participa à des groupes de prières du Renouveau charismatique organisés au palais de Bruxelles et le soutint notamment en 1990, en demandant par écrit au gouvernement belge l’envoi de soldats belges pour aider Habyarimana menacé par le Front patriotique rwandais22. Il manifesta de la complaisance pour le régime de Francisco Franco22, aux funérailles duquel il fut empêché d’assister par l’intervention du gouvernement belge14. Il accueillit officiellement Jean-Paul II en Belgique en des termes qui s’adressaient plus au chef de la religion catholique qu'à celui de l’État du Saint-Siège, suscitant la critique du milieu laïque belge22.
Fondation Roi-Baudouin

En 1976, lors des célébrations des 25 ans de son règne, le roi Baudouin exprime le souhait de voir une fondation contribuant à l'amélioration des conditions de vie de la population : la Fondation Roi-Baudouin est donc créée à l'aide des fonds récoltés à cette occasion. Fondation d'utilité publique indépendante et pluraliste, elle a pour objet d'améliorer les conditions de vie de la population sur les plans économique, social, culturel et scientifique. Elle soutient l'engagement de tous les acteurs de la société afin de générer des changements durables qui contribuent à davantage de justice, de démocratie et de développement. Elle combine la réflexion de fond, la mise sur pied d'initiatives propres et l'aide financière en faveur de projets de tiers. Elle agit tant à court qu'à long terme.

Tous les deux ans, la Fondation Roi-Baudouin remet le prix international Roi Baudouin pour le développement (d'une valeur de 150 000 euros) afin d'appuyer et faire connaître des projets ayant apporté une contribution majeure au développement des pays du Sud ou à la solidarité entre pays industrialisés et ceux en développement. Anciens lauréats : Dr Walter Plawright (développement d'un vaccin contre la peste bovine), Paulo Freire (alphabétisation au Brésil), la Grameen Bank du Bangladesh (micro-crédit), Aids Support Organisation (lutte contre le Sida en Ouganda), Mouvement des Paysans Sans Terre au Brésil, la Commission des droits de l'homme au Pakistan, etc.

La Fondation Roi-Baudouin gère de nombreux fonds d'entreprise et fonds nominatifs, comme le Fonds Reine-Fabiola pour la santé mentale, le Fonds Prince-Albert, le Fonds Prince-Philippe et le Fonds Princesse-Mathilde.
Fondation Astrida

La Fondation Astrida est une fondation ayant le statut juridique belge de « fondation publique » créée par le testament du 15 mars 1992 du roi Baudouin, avant qu'il bénéficie de chirurgie cardiaque35 un an avant son décès et dont l'objet est de « soutenir financièrement ses neveux et nièces (et leurs conjoints) descendants du Roi Albert II et de sa sœur Joséphine Charlotte et les neveux et nièces de la Reine Fabiola, de génération en génération, dans les domaines religieux, artistiques, scientifiques et pédagogiques »36.

L’article modifié stipule encore que la fondation pourra aussi aider les neveux et nièces dans leur « établissement dans la vie » sans toutefois soutenir des activités lucratives, quelles qu’elles soient. Cette fondation pourra leur venir en aide en cas de maladie, d’infirmité ou toute autre situation à caractère philanthropique.

Par ailleurs, l'objet de la fondation, tel que modifié en 2006, dit que « le Conseil d'Administration veillera dans la mesure de son budget annuel à accorder une aide similaire à toute personne physique ou morale et en particulier (…) à celles qui appartiennent au tiers ou au quart monde »36. La fondation est, notamment, devenue propriétaire du domaine royal d’Opgrimbie.

En 2013, la reine Fabiola transfère un montant de 2,5 millions d'euros à la fondation Astrida37.
Documentaire

    Baudouin - Entre le cœur et la raison : série documentaire en 4 épisodes réalisé par Hendrik Luyten, Jan Antonissen et Peter Boeckx en 2013.

Décorations et distinctions
Titulature

    7 septembre 1930 - 10 février 1934 : Son Altesse royale le prince Baudouin de Belgique, comte de Hainaut (Baudouin VII de Hainaut), prince de Belgique (naissance)
    10 février 1934 - 10 août 1950 : Son Altesse royale le duc de Brabant (Baudouin I de Brabant), prince de Belgique
    10 août 1950 - 17 juiEurope
Ordre du Christ
Armoiries espagnoles

    Order of the Most Holy Annunciation BAR.svg Chevalier Grand-Croix avec l'Ordre suprême de la Très Sainte Annonciade
    AUT Honour for Services to the Republic of Austria - 1st Class BAR.png Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite, avec Étoile. (Autriche)51.
    GER Bundesverdienstkreuz 9 Sond des Grosskreuzes.svg Grand-croix, classe spéciale de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne52.
    DE-BY Der Bayerische Verdienstorden BAR.png Ordre bavarois du Mérite
    Orderelefant ribbon.png Chevalier de l’ordre de l’Éléphant (Danemark)52.
    Drapeau de l'Espagne Espagne: