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tir 38_262

Médaille en cuivre argenté de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Médaille frappée en 1975 .
Quelques traces de manipulations minimes et un défaut de patine argenté au revers .

Graveur : Démètre Anastase .

Dimension : 90 mm .
Poids : 343 g .
Métal : cuivre argenté (not silver but silvered) .


Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + cuivre + 1975 .


Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.
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Basile de Césarée, né en 329 et mort, selon la tradition, le 1er janvier 379 à Césarée de Cappadoce, est l'un des principaux Pères de l'Église. Il a été appelé, de son vivant, Basile le Grand en raison de son autorité morale et ecclésiale.

Fondateur d'un monastère dans la région du Pont, sur la mer Noire, il est l'auteur d'une règle connue comme la règle de saint Basile. Celle-ci est devenue la principale règle monastique de l'Église d’Orient et a partiellement inspiré la règle de saint Benoît dans l'Occident chrétien. Il pratiqua l'ascèse toute sa vie.

En 370, il devient évêque de Césarée. Son engagement pendant la famine, les hospices pour les malheureux qu’il crée au sein d’une cité de la miséricorde qui porte le nom de Basiliade en ont fait l'un des précurseurs du christianisme social.

Il défend la foi de Nicée contre l’arianisme et écrit des traités sur le Saint-Esprit, développant la théologie de la Trinité. Il cherche autant que possible à pacifier les divisions au sein de l’Église. Il est considéré, avec son frère Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze, comme l'un des trois « Pères cappadociens ».

Il est reconnu comme Docteur de l'Église en 1568 par le pape Pie V. Vénéré en tant que saint par les orthodoxes comme par les catholiques, il est fêté le 2 janvier en Occident, et le 1er janvier, son dies natalis, en Orient, mais également lors de la « fête des trois docteurs œcuméniques », le 31 janvier, avec Jean Chrysostome et Grégoire de Nazianze.
Biographie
Enfance et formation

Basile le Grand est originaire de Césarée de Cappadoce, où il est né vers 329D 1, dans une famille chrétienne d'avocats et de rhéteursD 1,B 1 appartenant aux milieux riches et influents de CésaréeI 1. Sa grand-mère, Macrine l'Ancienne, avait suivi l'enseignement de Grégoire le ThaumaturgeD 1,B 1 et le transmit à sa famille. Deux des frères de Basile, Grégoire de Nysse et Pierre de Sébaste, deviendront évêques comme lui. Un autre frère, Naucratios, qui avait embrassé la vie érémitique, meurt vers 357 dans un accident de chasse ou de pêche1. Sa mère Emmélie, une fois veuve, et sa sœur, Macrine la Jeune, se font religieusesD 1.

Il étudie auprès de son père Basile l'Ancien, professeur de rhétoriqueB 2, puis dans les écoles de grammairiens de Césarée de CappadoceD 2. Il poursuit ses études à Constantinople, puis à Athènes en 351D 1, où il se lie d'amitié avec un camarade de l'Académie, Grégoire de Nazianze. Cette amitié naît de l'accueil fait par Grégoire de Nazianze à Basile, qui lui évite un bizutage trop important lors de son entrée dans l'AcadémieB 3,D 2,G 1. Grégoire affirme ensuite : « Ce fut là le prélude à notre amitié ; c'est de là que jaillit l'étincelle de notre union ; c'est ainsi que nous fûmes touchés l'un par l'autre »B 4.

Cette relation est renforcée lorsque Grégoire, lors d'un concours de rhétorique, prend la défense de Basile contre des Arméniens qui voulaient l'humilier E 1. Cette amitié est renforcée par la foi forte que vivent Basile et Grégoire de Nazianze à Athènes, où ils côtoient de nombreux païens. Dans ses écrits, Grégoire insiste sur le caractère spirituel de leur relation. La première partie des études à Athènes semble indiquer que Grégoire joue auprès de Basile de Césarée un rôle de professeurE 1. Les deux hommes développent le même goût pour la vie contemplative et monastique, dans une école où l'on étudie principalement les lettres classiquesE 2. Grégoire de Nazianze insiste dans son éloge funèbre de Basile sur l'intelligence supérieure de celui-ciB 1.

Basile apprend la rhétorique, la grammaire, la littérature grecque classique en étudiant Homère, Euripide et SophocleC 1. Il a pour condisciple le futur empereur Julien.
Vie monastique

En 355, à l'âge de 26 ans, il quitte Athènes sans l'aval de Grégoire de NazianzeF 1,B 5. Il enseigne la rhétorique à Césarée de Cappadoce et à NéocésaréeF 1,C 1, et y exerce quelque temps la profession d'avocat jusqu'en 356D 1.

Sa sœur Macrine, qui vit dans le Pont une vie d'ascèse avec sa mère, alors veuveF 1, l'encourage à démissionner et à se faire baptiserD 1. Il décide alors de mener une vie monacaleD 1.

Basile reçoit le baptême des mains de l'évêque de Césarée, DianéeF 1. Basile, profondément attiré par la vocation monacaleD 1, se rend en Syrie, en Palestine et en Égypte afin d'observer et de découvrir les personnes menant une vie de cénobitique ou anachorétiqueC 1,B 5,F 1. Ces périples durent deux ansF 1.

En 358, de retour de ces voyages, il renonce au monde, se retire dans la solitude dans le Pont, au bord de l'Iris, près du lieu où vit la communauté de femmes réunie autour de sa mère et de sa sœur Macrine. Sur la rive opposée, il crée un ermitage qui devient très vite une communauté d’hommes, plusieurs moines le rejoignantF 2,D 1,C 2. Les rapports entre les deux communautés de ce monastère double nous sont connus par la Vie de Macrine, dialogue laissé par Grégoire de Nysse, frère de Macrine et de Basile2.

Là, Basile reçoit des visites de Grégoire
Postérité
Icône représentant les Trois Hiérarques (de gauche à droite) : Basile, Jean Chrysostome, Grégoire de Nazianze.
Écrits de Basile de Césarée

Basile est reconnu comme l'un des grands théologiens du IVe siècleC 3, en laissant un livre sur le Saint-Esprit écrit en 375D 2, le traité Contre Eunomius en trois livres écrit entre 363 et 365D 2, trente-sept homéliesC 3, dont neuf sur l'œuvre des six jours appelée l’Hexaméron ou les six jours de la création, qu'Ambroise de Milan a imitée, treize homélies sur des psaumesD 1, ainsi qu'une riche correspondance épistolaireD 2. Il a laissé encore des traités de Morale et d'Ascétisme et des Commentaires sur diverses parties de l'Écriture11.

Il a en outre produit plusieurs autres œuvres littéraires dans un style qui s'apparente à celui de la seconde sophistique, comme Lucien de Samosate.

Ses œuvres ont été réunies en trois volumes in-folio, par Julien Garnier et Prudhomme Maran, à Paris, entre 1721 et 1730, et réimprimées par les frères Gaume, 1835-1840, et dans la collection de l'abbé Jacques Paul