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Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Médaille frappée en 1978 .
Bel exemplaire .

Graveur : Robert COCHET (1903-?) .

Dimension : 68 mm .
Poids : 173 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1967 .


Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.


Johannes Brahms, né le 7 mai 1833 à HambourgA 1 et mort le 3 avril 1897 à Vienne, est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand. Johannes Brahms est l'un des plus importants musiciens de la période romantique. Beaucoup[Qui ?] le considèrent comme le « successeur » de Ludwig van Beethoven : sa première symphonie est décrite par Hans Guido von Bülow comme étant « la dixième symphonie de Beethoven »1.

Brahms fait la plus grande partie de sa carrière à Vienne, où il est l'une des figures importantes sur la scène musicale. Il compose pour piano, musique de chambre, orchestre symphonique, voix et chœurs. À la différence d'autres grands compositeurs de musique classique, Johannes Brahms ne compose jamais d'opéra. Étant également un pianiste virtuose, il donne la première représentation de beaucoup de ses compositions ; il travaille aussi avec les musiciens célèbres de son époque, dont la pianiste et compositrice Clara Schumann et le violoniste Joseph Joachim. Brahms est un perfectionniste intransigeant qui détruit beaucoup de ses travaux2 et laisse quelques-uns non publiés.

Brahms est à la fois un traditionaliste et un novateur. Sa musique utilise largement les structures et techniques de composition des maîtres baroques et classiques. Il est un maître du contrepoint, une méthode de composition rigoureuse pour laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développement thématique, un procédé de composition introduit par Haydn, Mozart et Beethoven. Alors que beaucoup de ses contemporains critiquent sa musique, qu'ils trouvent trop académique, ses œuvres sont admirées, par la suite, par des personnalités aussi diverses que le progressiste Arnold Schoenberg3 et le conservateur Edward Elgar4.
De 1833 à 1857
Les années de jeunesse

Johannes Brahms est le descendant d’une famille très ramifiée en Basse-Saxe, dans le Nord de l’AllemagneC 1. Son père, Johann Jakob Brahms, est artisan de profession et utilise la musique comme gagne-pain. Il joue du cor d'harmonie et plus tard, de la contrebasseA 1. Il se produit dans des petits ensembles à Hambourg. La naissance de Johannes aurait notamment retardé une représentation de l'orchestre du théâtre de Hambourg, Johann Jakob ayant assisté à l'événement tout en ayant conservé la clef de l'armoire aux partitions dont il était dépositaire, empêchant ainsi celui-ci de jouer5. Il donne ses premières leçons de musique à Johannes, qui déjà tout jeune, est attiré par tous les instruments de musique. La mère de Johannes Brahms, Johanna Henrika Christiana Nissen, était issue d'une famille pauvre et de vingt ans plus âgée que son mari.

Brahms suit ses premiers cours de piano dès l’âge de sept ans avec Otto Cossel, jusqu’à ses dix ansC 2. Ce dernier le présente à son ancien professeur, Eduard Marxsen qui le forme de 1843 à 1853, avec l’ambition d’en faire un virtuose du piano, lui enseignant aussi l’harmonie et la compositionB 1. Il sera marqué à jamais par l’art de Jean-Sébastien Bach, de Wolfgang Amadeus Mozart et de Ludwig van Beethoven. Ses talents de pianiste lui permettent d’honorer, dès l’âge de treize ans, des engagements dans les tavernes de Hambourg. Ses dons pour la composition sont visibles dès ses jeunes années : ses pièces pour piano Fantaisie sur une valse populaire qu’il a composées en 1849 illustrent cette virtuosité. Plus tard, Brahms confieC 3 :

    « Je composais continuellement. Je composais quand j’étais tranquille, chez moi, de bonne heure le matin. Le jour, j’arrangeais des marches pour des musiques de cuivres. Le soir, je jouais du piano dans les cabarets. »

En 1847, épuisé par ce travail constant pour lui et pour les autres, il est envoyé à la campagne pour s’y reposer. C’est là qu’il découvre la littérature. Toujours prêt à dépenser un sou chez le brocanteur pour acheter un livre : Sophocle, Dante, Cicéron, Le Tasse, Alexander Pope, Jean Paul, Klopstock, Lessing, Goethe, Friedrich von Schiller, Eichendorff, Adelbert von Chamisso… et également l’histoire de la belle Maguelone et du chevalier Pierre, que plus tard il mettra en musiqueC 4.

Le 21 septembre 1848, il donne son premier concert, qui inclut une fugue de Bach. Un deuxième concert suit le 14 avril 1849 : Brahms y joue la sonate opus 53 de Beethoven et des variations de sa composition. La critique commence à le remarquer en lui reconnaissant un talent peu ordinaireC 5.

Brahms a développé un art qui lui est propre : il a publié ses premières œuvres en utilisant souvent un pseudonyme (G. W. Marcks, Karl Würth) et en donnant un nombre plus élevé à ses numéros d’opus. Au début, il compose exclusivement des œuvres pour piano — il connaissait alors moins les possibilités et les limites de l’orchestre – et plus tard, il demandera de l’aide à des amis plus expérimentés pour composer ses premières œuvres pour orchestre. Il fait la connaissance de la pianiste Louise Japha, une élève de Robert Schumann.

En 1853, Brahms a vingt ans ; il rencontre le violoniste hongrois Eduard Reményi, à qui il doit son premi
Cette lettre sera la dernière avant l’évènement prévisible et pourtant soudain qui bouleversera la nature même de leur liaison : le décès de Robert Schumann le 29 juillet 1856. En octobre de la même année, Brahms qui nourrit encore l’espoir de pouvoir consoler « sa » Clara pendant cette période de deuil, devra pourtant se résigner. Elle s’éloigne peu à peu de lui. Les lettres échangées perdent de leur passion. Le 17 octobre 1857, Brahms finira par résumer ainsi dans une de ses missives :

    « Les passions n’appartiennent pas aux hommes comme des choses naturelles. Elles sont toujours des exceptions ou des exagérations. Celui chez qui elles dépassent les bornes doit se considérer comme malade et songer à un remède pour sa vie et sa santé. (…) Les passions doivent vite s’estomper, ou alors, il faut les chasser11. »

Par la suite, Brahms restera en liaison avec Clara toute sa vie durant. Il lui écrit ainsi en 1896, peu avant sa mort :

    « Si vous croyez devoir attendre le pire, accordez-moi quelques mots, avec lesquels je peux venir voir s’ouvrir encore les beaux yeux, avec lesquels beaucoup se refermera pour moi12. »

Pendant toute la période de la maladie de Schumann, Brahms réside à Düsseldorf. Il étudie beaucoup, imposant un programme strict à Joachim et à lui-mêmeC 8. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il étudie le contrepoint. Il se procure des œuvres de Jean-Sébastien Bach, comme l’Art de la Fugue, des volumes d’œuvres de Roland de Lassus et de Palestrina et se met à composer pour quatre et six voix. Il est un des rares musiciens de son époque à attacher cette importance à cet art ancien au style sévèreC 9.
De 1857 à 1875
Entre Detmold et Hambourg
photo : Brahms et Strauss
Avec Johann Strauss (fils) en 1894.
photo : buste de Brahms
Buste de Brahms
dans le parc du château de Detmold.

En 1857, Brahms commence la composition du requiem allemand13.

La même année, Brahms occupe les fonctions de professeur de musique à la Cour du Prince Léopold III de Lippe. Dans le même temps, il occupe le poste de directeur de la Société de Chant à DetmoldC 10. Il y reste pendant deux ans, composant deux sérénades pour orchestre ainsi que son premier concerto pour piano opus 15 en ré mineur, pour lequel Joseph Joachim lui donne des conseils d’orchestration. Il est souvent interprété comme le reflet de sa passion vaine pour Clara Schumann ; leur histoire venant tout juste de se terminer. Il sera joué pour la première fois, le 22 janvier 1859 à Hanovre puis, le 27 du même mois, à Leipzig, sans toutefois récolter le succès espéré. Brahms qui ne cache pas sa déception, entreprend de composer une seconde œuvre qui sonnerait tout à fait différemment, ce qu’il fera… vingt-deux ans plus tard, en composant son deuxième concerto pour piano op. 83 en si bémol majeur.

Pendant son séjour à Detmold, il compose également des sérénades pour orchestre, des lieder, dont Unter Blüten des Mai’s spielt’ich mit ihrer Hand. Ce lied évoque une autre rencontre, celle d’Agathe von Siebold. Un été, il s’adonnera à sa nouvelle passion avec tant de fougue que Clara Schumann sera vexée qu’il ait rencontré une autre femme aussi vite. Son deuxième sextuor à cordes opus 36 fait, dans la première phrase, allusion à Agathe von Siebold : il contient en effet la suite de notes : la-sol-la-si-mi (en allemand : A-G-A-H-E). Peu après leurs fiançailles, Brahms change d’avis : il se sent incapable d’avoir une liaisonC 11. Il n’en aura jamais plus et restera toute sa vie célibataireB 4.

En mai 1859, il revient dans sa ville natale de Hambourg, trouvant qu’il ne disposait pas d'assez de temps pour la composition. Il y commence la composition des Magelonen-Gesänge, mais ne les acheva qu’en 1869. Il compose de la musique de chambre et de nombreuses variations pour piano : sur un thème original, sur un thème hongrois, sur un thème de Haendel, sur un thème de Schumann (à quatre mains).

En 1860, Brahms fait alors une rencontre déterminante en la personne de l’éditeur Fritz Simrock. Ce dernier, en éditant ses œuvres, a été un acteur déterminant dans la diffusion de l’œuvre de Brahms auprès du public, car il n’était pas toujours facile pour Brahms dans les années 1860, de publier ses propres compositions. L’éditeur demeure prudent : le premier Concerto pour piano n’a aucun succès ; de plus, les pièces de Brahms sont réputées difficiles à jouer. Le perfectionnisme de Brahms est un autre obstacle : souvent, il fait patienter son éditeur avant l’envoi de ses manuscrits, car il lui semble qu’il peut encore apporter une amélioration à l’œuvre.

Brahms quitte Hambourg, s’étant disputé avec son mécène et ami Theodor Avé-Lallemant, qui ne lui a pas accordé, au cours de l’année 1862-1863, le poste de directeur du Philharmonischen Konzerte qu’il convoitait, lui offrant simplement le poste de chef de chœur de l’académie de chant. Bien que Brahms n’ait jamais présenté officiellement sa candidature au poste, il restera profondément blessé que le chanteur Julius Stockhausen luiPièces pour piano

L'œuvre de Brahms pour piano solo peut paraître relativement peu abondante au regard de celle de Chopin ou de Schumann : 17 œuvres originales, sur un catalogue de 122 numéros. Les Sonates, surtout, sont peu nombreuses, et datent toutes trois de sa jeunesse. Pourtant, sa contribution à la forme variations et au genre des cycles de pièces brèves (Klavierstücke) est majeure. En outre, le piano est présent dans la plupart de ses pièces de musique de chambre, dans le Lied et dans de nombreuses œuvres chorales. Toutes ces œuvres font partie du répertoire des grands pianistes de concert.

    Sonate no 1 en do majeur, op. 1
    Sonate no 2 en fa dièse mineur, op. 2
    Scherzo en mi bémol mineur, op. 4
    Sonate no 3 en fa mineur, op. 5
    Seize Variations sur un thème de Robert Schumann, op. 9
    Quatre Ballades, op. 10
    Variations sur un thème original, op. 21/1
    Variations sur un thème hongrois, op. 21/2
    Variations sur un thème de Schumann, op. 23
    Variations et fugue sur un thème de Haendel, op. 24
    Variations sur un thème de Paganini, op. 35
    Klavierstucke, op. 76
    Deux Rhapsodies, op. 79
    Sept Fantaisies, op. 116
    Trois Intermezzi op. 117
    Six pièces pour piano, op. 118
    Quatre pièces pour piano, op. 119

Le musicien a également composé ou transcrit un certain nombre d’œuvres pour piano quatre mains :

    16 Valses, op. 39 (21 minutes environ)
    Liebeslieder-Walzer, op. 52
    Neue Liebeslieder-Walzer, op. 65
    21 Danses hongroises
    Souvenirs de la Russie, op. 151 (édité sous le nom de G.B. Marx, attribué à Brahms)

Orgue
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Prélude de Choral sur « O Traurigkeit, O Herzeleid »
2:07
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Outre 3 préludes et fugues et une fugue, on notera les 11 préludes de choral op. 122.
Musique de chambre

    Un trio à clavier en la majeur, non signé mais couramment attribué à Brahms, sans N° d'opus
    Trio pour piano, violon et violoncelle n°1, op. 8 (première version de 1854, révisé en 1890-91)
    Sextuor à cordes no 1, op. 18
    Quatuor pour piano et cordes no 1, op. 25
    Quatuor pour piano et cordes no 2, op. 26
    Quatuor pour piano et cordes no 3, op. 60
    Quintette pour piano et cordes, op. 34
    Sonate pour deux pianos en fa mineur, op. 34b (antérieure au Quintette pour piano et cordes, op. 34)
    Sextuor à cordes no 2, op. 36
    Sonate pour piano et violoncelle no 1, op. 38
    Trio pour cor, violon et piano, op. 40
    Quatuor à cordes nº 1, op. 51
    Quatuor à cordes nº 2, op. 51
    Variations sur un thème de Haydn, op. 56b
    Quatuor à cordes op. 67
    Sonate pour violon et piano no 1, op. 78
    Trio pour piano et cordes, op. 87
    Quintette à cordes no 1, op. 88
    Sonate pour piano et violoncelle no 2, op. 99
    Sonate pour violon et piano no 2, op. 100
    Trio pour piano et cordes, op. 101
    Sonate pour violon et piano no 3, op. 108
    Quintette à cordes no 2, op. 111
    Trio pour clarinette, violoncelle et piano, op. 114
    Quintette pour clarinette et cordes, op. 115
    Deux sonates pour clarinette ou alto et piano, op. 120

Orchestre

    Sérénade no 1 en ré majeur, op. 11
    Sérénade no 2 en la majeur, op. 16
    Variations sur un thème de Haydn, op. 56
    Symphonie no 1 en ut mineur, op. 68
    Symphonie no 2 en ré majeur, op. 73
    Ouverture pour une fête académique, op. 80
    Ouverture tragique, op. 81
    Symphonie no 3 en fa majeur, op. 90
    Symphonie no 4 en mi mineur, op. 98
    Danses hongroises

Concertos

    Concerto pour piano et orchestre no 1, op. 15
    Concerto pour violon et orchestre, op. 77
    Concerto pour piano et orchestre no 2, op. 83
    Double concerto pour violon, violoncelle et orchestre, op. 102

Œuvres vocales

L’œuvre vocale est la plus développée du catalogue brahmsien.

Musique vocale avec orchestre

    Ave Maria, op. 12 (1858)
    Un requiem allemand (Ein deutsches Requiem), op. 45 (1857/68)
    Rinaldo, op. 50, sur un texte de Goethe (1863/68)
    Rhapsodie pour alto, chœur d’hommes et orchestre, op. 53, sur un poème de Goethe (1869)
    Schicksalslied, op. 54 (Le Chant du Destin), sur un poème de Hölderlin (1871)
    Triumphlied, op. 54, d'après le chapitre 19 de l'Apocalypse (1870/71)
    Nänie, op. 82, sur un poème de Schiller (1880/81)
    Gesang der Parzen, op. 89 (1882)

Musique vocale avec divers accompagnements

    Begräbnisgesang pour chœur et instruments à vent, op. 13 (1858)
    Quatre chants pour chœur de femmes avec deux cors et harpe, op. 17 (1860)
    Deux lieder pour contralto avec alto et piano, op. 91 (1856/58)
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La même année, Brahms occupe les fonctions de professeur de musique à la Cour du Prince Léopold III de Lippe. Dans le même temps, il occupe le poste de directeur de la Société de Chant à DetmoldC 10. Il y reste pendant deux ans, composant deux sérénades pour orchestre ainsi que son premier concerto pour piano opus 15 en ré mineur, pour lequel Joseph Joachim lui donne des conseils d’orchestration. Il est souvent interprété comme le reflet de sa passion vaine pour Clara Schumann ; leur histoire venant tout juste de se terminer. Il sera joué pour la première fois, le 22 janvier 1859 à Hanovre puis, le 27 du même mois, à Leipzig, sans toutefois récolter le succès espéré. Brahms qui ne cache pas sa déception, entreprend de composer une seconde œuvre qui sonnerait tout à fait différemment, ce qu