256- tir54

Médaille en bronze argenté, de la Monnaie de Paris .
Frappée en 1967 .
Usures d'usage sinon bel exemplaire .

Graveur / Artiste / Sculpteur : Renée VAUTIER (1898-1991) .

Dimensions : 81 mm .
Poids : 253 g .
Métal : bronze argenté .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge) : corne d'abondance + bronze + 1967.

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre.



Henri Dutilleux est un compositeur français de musique classique des périodes moderne et contemporaine, né le 22 janvier 1916 à Angers et mort le 22 mai 2013 à Paris 4e1.
Biographie
Enfance et jeunesse

Henri Dutilleux est né Henri Paul Julien Dutilleux à Angers, en Maine-et-Loire, où ses parents se sont réfugiés pour fuir les bombardements de Douai, berceau de sa famille.

Arrière-petit-fils de Constant Dutilleux, peintre proche d'Eugène Delacroix, il est aussi un proche du peintre Maurice Boitel. Son grand-père maternel, le compositeur Julien Koszul, était quant à lui un ami de Gabriel Fauré.

L'enfance d'Henri Dutilleux se déroule dans le département du Nord. Il entre en 1926 au conservatoire de Douai2 dirigé par Victor Gallois (Premier prix de Rome 1905) avec lequel il prend des cours d'harmonie et qui décèle ses dons3. Il y suit également une formation classique en piano, théorie et contrepoint.
Études

Il entame en 1933 des études au conservatoire de Paris auprès d'Henri Büsser (composition), Jean Gallon (harmonie), Noël Gallon (contrepoint et fugue), Philippe Gaubert (direction d'orchestre) et Maurice Emmanuel (histoire de la musique)4. Durant ses études musicales, il est dans la même classe que Paul Bonneau, Raymond Gallois-Montbrun et Jacqueline Robin. Il remporte en 1938 le Premier prix de Rome, avec la cantate l'Anneau du Roi. Avant de partir pour la guerre en 1939, il approfondit intensément son étude de la musique de d'Indy, de Stravinsky et de Roussel.
Carrière

Pendant la guerre, il adhère au Front national des musiciens, organe de la Résistance, et compose clandestinement en 1944 la Geôle sur un sonnet du poète résistant Jean Cassou, alors emprisonné à Toulouse5. En 1942, Dutilleux assume pour quelques mois les fonctions de chef de chœur de l'Opéra de Paris et, en 1944, il est au service de la Radiodiffusion française, où il est responsable du Service des illustrations musicales4. Il quitte ce travail en 1963 pour pouvoir se consacrer entièrement à la composition. En 1961, il est appelé par Alfred Cortot comme professeur de composition à l'École normale de musique de Paris, dont il assure la présidence après la mort du fondateur6, et où il eut comme élève le compositeur et organiste André Jorrand, puis, à partir de 1970, il est professeur associé au Conservatoire. Il donne également des cours dans le cadre du Festival de Tanglewood, invité par Seiji Osawa7.

Il épouse le 17 septembre 1946 à Paris la pianiste Geneviève Joy, qui fut longtemps sa principale interprète. Il vécut avec son épouse, entre 1981 et 2010, à Candes-Saint-Martin, en Indre-et-Loire, dans une maison qu'ils léguèrent à la commune qui va lui redonner vie avec le piano à queue de Geneviève Joy, la bibliothèque Dutilleux et la rénovation de leur salon de musique8. Fréquemment au répertoire de l'Orchestre national Bordeaux Aquitaine sous la direction de Hans Graf, son nom est donné, en son hommage, à la grande salle de l'auditorium de Bordeaux, inauguré en janvier 20139,10. Le Conservatoire à rayonnement régional d'Amiens a donné le nom d'Henri Dutilleux à son grand Auditorium.
Postérité

Il meurt le 22 mai 2013, laissant derrière lui une œuvre majeure, abondamment jouée de son vivant partout dans le monde11, faisant l'unanimité et considérée comme déjà classique12,13,14,15,3. Il est inhumé le 27 mai au cimetière du Montparnasse auprès de son épouse16. Auparavant une messe est célébrée à 10 h 30 à l'église Saint Louis en l'Île avec la participation du Quatuor Rosamonde et des Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly - The Paris Boys Choir (direction François Polgár).
La plaque du 12, rue Saint-Louis-en-l’Île.

À partir d'avril 2015 a lieu une polémique au sujet de l'inauguration d'une plaque commémorative sur l'immeuble du 12, rue Saint-Louis-en-l’Île où il habitait, dans le 4e arrondissement de Paris. Le maire PS Christophe Girard déclare relever des « faits de collaboration avec le régime de Vichy », qui rendraient l'installation de la plaque non appropriée pour l'instant, faisant allusion à la composition d'une musique d'un film à la gloire des sportifs, commandité par le régime de Vichy17 et à la nécessité d'avoir un complément d'informations. Bien que le Comité historique de la Ville de Paris, chargé d'instruire ce type de demande, se soit prononcé pour l'apposition de cette plaque dans un document rendu en juillet 2014, à la mairie de Paris, Karen Taieb, conseillère municipale du 4e arrondissement s'oppose lors d'un conseil municipal, en mars 2015, à l'apposition de cette plaque, d'où l'attitude du maire du 4e et de la mairie de Paris.

Ces propos déchaînent une réaction considérable dans les réseaux sociaux et le milieu musical, où Dutilleux est au contraire connu pour son humanisme et son engagement dans la Résistance18. La plaque a finalement été apposée le 22 septembre au cours d'une cérémonie qui, à son tour, a provoqué une polémique en raison des deux discours prononcés par les édiles municipaux19.
Distinctions e
    Chanson de la déportée (1945).
    Éloignez-vous (1954), pour baryton et orchestre ou piano5, sur un des Trente-trois sonnets composés au secret de Jean Cassou.
    Deux sonnets de Jean Cassou (1955), pour baryton ou soprano et orchestre ou piano, extraits des Trente-trois sonnets composés au secret.
    Chansons de bord (1954), ensemble de dix chansons harmonisées pour chœur d'enfants à trois voix.
    San Francisco Night (1963), pour soprano et piano, poème de Paul Gilson. Création le 13 janvier 1964 à New York au Carnegie Hall.
    Correspondances (2003), pour voix et orchestre, cycle de cinq mélodies dédié à la soprano Dawn Upshaw sur des textes de Prithwindra Mukherjee, Soljenitsyne, Rilke et Vincent van Gogh. Commande de l'Orchestre philharmonique de Berlin, direction Sir Simon Rattle.
    Le Temps l'horloge (2007-2009), pour voix et orchestre, dédié à la soprano américaine Renée Fleming sur des textes de Jean Tardieu et Robert Desnos. Commande conjointe de l'Orchestre symphonique de Boston, de l'Orchestre national de France et du festival Saito Kinen. Création le 6 septembre 2007 par l'Orchestre international Saito Kinen sous la baguette de Seiji Ozawa (trois premières mélodies). Création complète avec interlude orchestral et Enivrez-vous sur un poème de Baudelaire le 7 mai 2009 par Renée Fleming et Seiji Ozawa à Paris.

Musique de film

    La Fille du diable, musique pour le film d'Henri Decoin (1946)
    Six heures à perdre, musique pour le film d'Alex Joffé et Jean Lévitte (1947)
    Le Café du Cadran, musique pour le film de Jean Gehret (1947)
    Le Crime des justes, musique pour le film de Jean Gehret (1950)
    L'Amour d'une femme, musique pour le film de Jean Grémillon (1953)
    Sous le soleil de Satan, musique pour le film de Maurice Pialat (1987).

Notes et références

Relevé des fichiers de l'Insee [archive]
« Le compositeur douaisien Henri Dut
À partir d'avril 2015 a lieu une polémique au sujet de l'inauguration d'une plaque commémorative sur l'immeuble du 12, rue Saint-Louis-en-l’Île où il habitait, dans le 4e arrondissement de Paris. Le maire PS Christophe Girard déclare relever des « faits de collaboration avec le régime de Vichy », qui rendraient l'installation de la plaque non appropriée pour l'instant, faisant allusion à la composition d'une musique d'un film à la gloire des sportifs, commandité par le régime de Vichy17 et à la nécessité d'avoir un complément d'informations. Bien que le Comité historique de la Ville de Paris, chargé d'instruire ce type de demande, se soit prononcé pour l'apposition de cette plaque dans un document rendu en juillet 2014, à la mairie de Paris, Karen Taieb, conseillère municipale du 4e arrond