250-tir99

Médaille en cuivre de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Médaille frappée en 1985 .
Exemplaire justifié 64 / 100 sur la tranche :

Quelques traces de manipulations minimes .

Graveur : Isabelle Véry .

Dimension : 81 mm .
Poids : 281 g .
Métal : cuivre .


Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + cuivre + 1985 + 84/100 .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sell .


Jean-Loup Jacques Marie Chrétien, né le 20 août 1938 à La Rochelle, est un général de brigade aérienne français, pilote de chasse dans l'armée de l'air et spationaute au Centre national d'études spatiales (CNES) puis à la National Aeronautics and Space Administration (NASA), à la suite de sa retraite européenne et de sa naturalisation américaine en 1999.

Il devient le premier Français, le premier francophone et le premier Européen de l'Ouest spationaute en 1982 lors de la mission franco-soviétique PVH à bord de la station Saliout 7.

Il est également le premier non-Russe et non-Américain à effectuer une sortie extravéhiculaire dans l'espace1.
Biographie
Origine et formation

Jean-Loup Chrétien a suivi son cursus scolaire à l'école communale de Ploujean, au collège Saint-Charles de Saint-Brieuc et au lycée Notre-Dame-du-Mur à Morlaix2. Puis il a suivi la classe préparatoire à l'École de l'air au lycée Saint-Charles de Saint-Brieuc.

Il intègre l'École de l'air en 1959, il en ressort deux ans plus tard breveté pilote de chasse et titulaire d'une maîtrise en génie aéronautique.
Carrière militaire

Il rejoint alors la 5e escadre de chasse d'Orange où il vole sur Super Mystère B2 puis sur Mirage III2. Au début des années 1970, Jean-Loup Chrétien devient pilote d'essai au Centre d'essais en vol d'Istres, il est responsable du programme Mirage F1 de 1970 à 1973. Il est nommé commandant en 1972. En 1977, il est nommé adjoint au chef de la division de défense aérienne Sud2.

Jean-Loup Chrétien est placé en service détaché auprès du Centre national d'études spatiales entre 1980 et 1991, puis est réintégré dans les cadres du corps des officiers de l'air3.
Activités d'astronaute
Insigne français de la mission franco-soviétique PVH (Premier Vol Habité), à bord du Soyouz T-6, en 1982.

En 1979, Valéry Giscard d'Estaing, alors président de la République, se rend en URSS, où il rencontre Léonid Brejnev, le secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique (principal dirigeant de l'URSS) qui lui propose d'envoyer un astronaute français dans l'espace à bord d'une fusée soviétique4.

Jean-Loup Chrétien, Ingénieur de l'École de l'air et lieutenant-colonel est alors sélectionné comme spationaute au CNES en 19802. Après un entraînement de deux ans à la Cité des étoiles, près de Moscou en URSS, pour préparer la mission franco-soviétique PVH (Premier Vol Habité), il effectue le premier vol habité français du 25 juin au 2 juillet 1982, au cours d'une mission franco-soviétique5. Premier Français, mais aussi premier Européen de l'Ouest dans l'espace, il est ingénieur de bord du vaisseau Soyouz T-6 et de la station Saliout 7 au cours de la mission PVH où il réalise en orbite neuf expériences scientifiques dans les domaines de la médecine, de la biologie, de l'astronomie et de l'élaboration des matériaux dans l'espace. Patrick Baudry est alors sa doublure.
Entraînement dans le cockpit de la navette Atlantis

En 1984-1985, il suit l'entraînement d'astronaute au Centre spatial Lyndon B. Johnson à Houston au Texas. Il s'entraîne au cas où il devrait remplacer Patrick Baudry, qui doit voler sur la mission STS-51-G. Aucun problème n'ayant lieu, il reste au sol2.

En 1988, il fait partie de la mission ARAGATZ. Il effectue un second vol spatial à bord de Soyouz TM-7 (du 26 novembre au 21 décembre 1988), au terme d'un nouvel entraînement de deux ans à la Cité des étoiles2. Il participe au programme des expériences de la mission scientifique et technique franco-soviétique ARAGATZ à bord de la station Mir. Le 9 décembre 1988, il effectue, en compagnie d'Alexander Volkov, une EVA (sortie extravéhiculaire) de près de six heures (5h57, alors record de durée d'une sortie dans l'espace6) à la suite d'un problème lors du déploiement d'une structure. Cette augmentation de la durée de l'EVA a entraîné une panne du système antibuée et la visière de son casque s'est retrouvée couverte de buée, l'empêchant alors d'y voir convenablement. Les deux cosmonautes ont eu du mal à refermer le sas derrière eux, et le peu d'autonomie restant dans leur combinaison devenait critique4.

Le 14 décembre 1988, il est en duplex avec toute l'équipe du "Club Dorothée" en studio à la plaine Saint-Denis.
Jean-Loup Chrétien 15 jours avant son troisième vol

Par rapport à son premier vol, les améliorations du lanceur Soyouz, notamment au niveau des moteurs, ont permis d'augmenter la charge utile. L'équipage a donc pu embarquer plus d'éléments personnels7et Jean-Loup Chrétien embarqua un petit clavier Yamaha7, étant organiste amateur depuis son plus jeune âge8.

Finalement, il est sélectionné pour la mission américaine STS-86 qui a lieu du 25 septembre au 5 octobre 1997. Il participe en tant que spécialiste de mission au vol NASA STS-86 à bord de la navette américaine Atlantis avec amarrage à la station orbitale russe Mir dans laquelle il séjourne quatre jours9. A bord de la station, il récupère son petit clavier, qui était là depuis son vol en 1988, soit depuis 9 ans
Décorations et honneurs

    Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur2
    Chevalier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre national du Mérite2
    Médaille de l'Aéronautique Médaille de l'Aéronautique2
    Gold Star Medal of Hero of the Soviet Union.gif Héros de l'Union soviétique (reçu en 1982, à la suite de son premier vol Soyouz)13
    Order of Lenin ribbon bar.png récipiendaire de l'Ordre de Lénine.
    Orderredbannerlabor rib.png récipiendaire de l'Ordre de la bannière rouge du travail
    Medal For Merit in an Space Exploration (Russia 2010) ribbon.svg récipiendaire de la Médaille Pour le mérite dans l'exploration spatiale de Russie (reçue le 12 avril 2011 des mains du président Medvedev).

Jean-Loup Chrétien est également Lauréat du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1988, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité. Il est aussi membre du conseil pour l'Académie de l'air et de l'espace et du Musée de l'air et de l'espace. Il est membre de l'institut américain de l'aéronautique et de l'astronautique, de l'Académie internationale d'astronautique et de l'Association des explorateurs de l'espace (Space Explorers Association).

En 1990, il reçoit la Grande médaille d'or de la Société d'encouragement au progrès.

En 1
En 1988, il fait partie de la mission ARAGATZ. Il effectue un second vol spatial à bord de Soyouz TM-7 (du 26 novembre au 21 décembre 1988), au terme d'un nouvel entraînement de deux ans à la Cité des étoiles2. Il participe au programme des expériences de la mission scientifique et technique franco-soviétique ARAGATZ à bord de la station Mir. Le 9 décembre 1988, il effectue, en compagnie d'Alexander Volkov, une EVA (sortie extravéhiculaire) de près de six heures (5h57, alors record de durée d'une sortie dans l'espace6) à la suite d'un problème lors du déploiement d'une structure. Cette augmentation de la durée de l'EVA a entraîné une panne du système antibuée et la visière de son casque s'est retrouvée couverte de buée, l'empêchant alors d'y voir convenablement. Les deux cosmonautes ont eu