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Tir63-204

Médaille en bronze , France .
Frappée en 1937 .
Patine dorée, quelques traces d'oxydation .

Graveur / artiste  : Becker .

Dimension : 32 mm .
Poids : 19 g .
Métal : bronze doré .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : aucun .

Envoi rapide et soigné .

Tir63-204

L'Exposition universelle de 1937, officiellement Exposition internationale des « Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne », qui se tient à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937, est la première Exposition organisée en France selon les règles de la Convention de Paris de 1928 sur les expositions internationales. C'est également le dernier événement de ce genre à avoir eu lieu à Paris.
La loi du 6 juillet 1934 décide l'organisation d'une Exposition internationale à Paris. Le 19 juillet, Edmond Labbé est nommé commissaire général par le gouvernement français. Il a, parmi ses collaborateurs, Henri Giraud et Paul Léon. Edmond Labbé doit rassembler différentes propositions du Parlement français dans un projet d'Exposition cohérent. Il choisit de démontrer que l'Art et la Technique ne s'opposent pas mais que leur union est au contraire indispensable : « le Beau et l'Utile doivent être, dit-il, indissolublement liés ». Dans un contexte de crise économique et de tensions politiques internationales, l'Exposition de 1937 doit également promouvoir la paix : la couleur bleue doit dominer.

Le projet est, à l'origine, regardé comme modeste : l'Exposition s'installe principalement sur le Champ-de-Mars et dans les jardins du Trocadéro. Les terrains font l'objet de deux agrandissements successifs et s'étendent de l’esplanade des Invalides et du pont de l'Alma jusqu'à l'île aux Cygnes1, avec des annexes prévues aux portes de l'ouest de Paris.

De l'avis des architectes modernes, la préparation de l'Exposition internationale pour 1937 avait été mal engagée, ce qu'avait exprimé Robert Mallet-Stevens en démissionnant du comité préparatoire. C’est l'arrivée au pouvoir du Front populaire qui relance la participation de l’avant-garde à cette manifestation, alors que le contexte politique international est préoccupant et que le retour à l’ordre stylistique triomphe. Mallet-Stevens, qui intervient pour soutenir à nouveau les tenants de l'architecture moderne au sein du comité d'organisation, se voit alors confier cinq pavillons. Outre deux pavillons significatifs de la politique du gouvernement : celui de la Solidarité nationale et celui de l’Hygiène, dont il organise l’accès par deux rampes majestueuses, le long de la Seine, trois autres bâtiments lui sont commandés par des établissements industriels et commerciaux : le Palais de l'Électricité et de la Lumière2, particulièrement spectaculaire la nuit, le Pavillon du monopole des tabacs et allumettes (suivant affiche) et celui des Cafés du Brésil. Il conçoit également, avec les frères Martel, le Signal des Ciments français, qui prolonge leur expérience des arbres en ciment armé de l’Exposition de 1925.
André Devambez, L'Exposition de 1937, vue de la Tour Eiffel, 1937, huile sur toile, 217 x 189 cm. Musée des Beaux-Arts de Rennes.

La plupart des bâtiments sont temporaires, à quelques exceptions3 :

    Le palais de Chaillot remplace l'ancien palais du Trocadéro, qui est détruit.
    La tour Eiffel est modernisée : suppression des arcades du premier étage, nouvel éclairage.
    Le palais des musées d'Art moderne est construit sur les terrains de la manutention militaire et de l'ambassade de Pologne, celle-ci est démolie et l'hôtel de Sagan acheté par l'État français est offert à la Pologne en compensation. Il reçoit le musée d'Art moderne de Paris d'une part et le musée national d'art moderne d'autre part dont les collections sont jusqu
De l'avis des architectes modernes, la préparation de l'Exposition internationale pour 1937 avait été mal engagée, ce qu'avait exprimé Robert Mallet-Stevens en démissionnant du comité préparatoire. C’est l'arrivée au pouvoir du Front populaire qui relance la participation de l’avant-garde à cette manifestation, alors que le contexte politique international est préoccupant et que le retour à l’ordre stylistique triomphe. Mallet-Stevens, qui intervient pour soutenir à nouveau les tenants de l'architecture moderne au sein du comité d'organisation, se voit alors confier cinq pavillons. Outre deux pavillons significatifs de la politique du gouvernement : celui de la Solidarité nationale et celui de l’Hygiène, dont il organise l’accès par deux rampes majestueuses, le long de la Seine, trois autr