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245-tir97

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1982 .
Bel exemplaire sauf quelques chocs minimes sur la tranche .

Graveur / Artiste : "GR" .

Dimensions : 68 mm .
Poids : 182 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1982 .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale
Le support n'est à vendre .
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Le château de Balleroy est une demeure qui se dresse sur le territoire de commune française de Balleroy-sur-Drôme, dans le département du Calvados, en région Normandie.

Le château est partiellement classé aux monuments historiques.
Localisation

Le château, dominant la Drôme2, est situé sur la commune de Balleroy-sur-Drôme, sur le territoire de la commune déléguée de Balleroy, dans le département français du Calvados.
Historique
Perspective de 1715, par Louis Boudan.

Le château de Balleroy — au sein d'un fief qui s'est appelé Baleré — proche de la forêt et de l'abbaye de Cerisy, est acquis le 1er avril 1600 par Jean de Choisy, fils de l'un des vingt-quatre marchands de vin3 suivant la cour d'Henri IV4.

Ayant fait la connaissance dans un hôtel de Meulan avec le surintendant des finances François d'O, lors de la partie d'échecs qui suivit le souper, Choisy l'aurait par calcul laissé gagner, ce qui fit que cet influent personnage se l'attacha, l'employa dans les affaires et fit sa fortune3, lui permettant de payer 1 500 écus5 ce petit fief normand formé « de maigres pâturages, de ronces et de bruyères ».

Le château fut vraisemblablement édifié par son fils Jean II de Choisy4, entre 1625 et 1630, sur des plans attribués à François Mansart. Jean II avait épousé une Hurault, arrière-petite-fille du chancelier de L'Hospital, cousine du chancelier Hurault de Cheverny, qui correspondait entre autres avec Marie de Gonzague, reine de Pologne, la duchesse de Savoie — sœur de Louis XIII — la reine Christine de Suède et diverses princesses allemandesnote 1. Sa réputation d'intellectuelle intéressa ainsi le jeune Louis XIV voulant devenir « un honnête homme », qui rémunéra les entretiens qu'elle lui accorda deux fois par semaine par une pension de 8 000 livres (Frégnac).

Jean II était conseiller d'État, chancelier de Monsieur, duc d'Orléansnote 2. Le couple était somptueusement logé au palais du Luxembourg5. En 1665, Mme de Choisy devenue veuve sera exilée dans sa terre de Balleroy, où elle fit transporter son mobilier et le décor de ses appartements, qui sont encore un fleuron du château5.

En 1679, le château échut à l'abbé de Choisy6 (1644-1724), quatrième et dernier fils de Jean III de Choisy, qui est très jeune travesti en fille par sa mère — jusqu'à ses dix-huit ans, afin de faire sa cour à Anne d'Autriche et l'introduire dans l'entourage de son fils cadet, Philippe d'Orléans, dont il devient le jeune compagnon de jeux.

Devenu abbé, il laisse de célèbres Mémoires pour servir l'histoire de Louis XIV (1737). Il est envoyé comme ambassadeur auprès du roi de Siam en vue d'une conversion au catholicisme. Ayant hérité du domaine de Balleroy à la place de son frère aîné, mort sans enfants, il le vendit en 1698 (ou 1700 ?) à la princesse d'Harcourt, née Françoise de Blacas, qui n'en jouit que quelques mois.

Par lettres patentes de 1704 la terre de Balleroy est érigée en marquisat au profit de son cousin par alliance Jacques de La Cour (1665-1725), conseiller du roi, époux de Madeleine-Charlotte-Émilie de Caumartin (1675-1749), que la coutume de Normandie avait autorisée, en sa qualité de petite-fille de Madeleine de Choisy († 1672) à exercer le droit de retrait lignager (17 décembre 1701).

En 1744, Jacques-Claude, second marquis de Balleroy (1694-1773), époux d'une Goyon-Matignon, premier écuyer du duc d'Orléans puis gouverneur du duc de Chartres, y fut exilé, par Louis XV, pour avoir pris parti contre Mme de Châteauroux, la maîtresse royale du moment ; il s'occupa alors de ses houillères de Littry et fonda une poterie de grès.

Ses deux fils militaires furent arrêtés à Balleroy pendant la Révolution puis condamnés et guillotinés le 27 mars 1794 ; quant à sa fille, la comtesse d'Hervilly, après que le docteur Vimard ait réussi à la faire échapper au même sort en la faisant passer pour folle en l'ayant roulée dans des orties, elle dut se cacher longtemps avec ses filles (Frégnac).

Le domaine et le château fut confisqué mais en 1795 la comtesse revendiqua et obtint sa part du patrimoine familial, qu'elle partagea en 1806 avec son frère Philippe (1763-1840), quatrième marquis, qui en 1819 dut revendre le domaine à un marquis de La Londe, maire de Versailles, avec faculté de rachat par son fils.

C'est ainsi qu'en 1827 François ou Franz (1796-1875), cinquième marquis, époux de Mathilde d'Orglandes, put en reprendre possession.

Jusqu'en 1970 le domaine familial resta aux mains de ses héritiers en la personne de Myriam Bénédic (1926-2006) — dont l'époux fut filleul de Hubert Lyautey — qui le vendit à l'homme d'affaires américain milliardaire Malcolm Forbes7, directeur du magazine Forbes, organisateur du Festival international de montgolfières8, et qui créa dans les communs un musée de l'aérostation6. En août 2019, soit près de vingt ans après la mort de son père, Christopher Forbes l'a revendu avec son mobiliernote 3 à l'entrepreneur américain Roy Eddleman.
Occupants et visiteurs célèbres

Parmi ses occupants célèbres oParmi ses occupants célèbres on compte, sous le second Empire, le comte Albert Félix Justin de la Cour de Balleroy, peintre animalier du XIXe siècle, ami d'Édouard Manet et du groupe des Batignolles9. Quatre de ses tableaux représentant des scènes de chasse ornent la salle à manger du château. L'impératrice Eugénie posséda une de ses œuvres. Commandant de la garde nationale de 1870 à 1871, cette même année il fut élu au scrutin de liste premier député du Calvados. Son fils Jacques (1870-1948) fut le sixième et avant-dernier marquis de Balleroy.

Marcel Proust visite le château en compagnie de Paul Helleu et l'aurait transposé en château de G