180-tir7

Médaille plaquette en bronze, France .

Frappée en 1904 .
Traces de manipulation minimes, des traces d'oxydations, patine ancienne .

Graveur / Artiste : Émile S. VERNIER (1852-1927) .

Dimension : 65 mm par 47 mm .
Poids : 91 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : "bronze" .

Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.



Charles-Augustin Sainte-Beuve est un critique littéraire et écrivain français, né le 23 décembre 1804 à Boulogne-sur-Mer et mort le 13 octobre 1869 à Paris. Représentant du romantisme, il est réputé pour ses critiques littéraires et la méthode d'écriture qu'il a employée. Né à Moreuil le 6 novembre 1752, le père de l'auteur, Charles-François Sainte-Beuve1, contrôleur principal des droits réunis2 et conseiller municipal à Boulogne-sur-Mer, se marie le 30 nivôse an XII (21 janvier 1804) avec Augustine Coilliot, fille de Jean-Pierre Coilliot, capitaine de navire, née le 22 novembre 1764. Toutefois, atteint par une angine, il meurt le 12 vendémiaire an XIII (4 octobre 1804).

Orphelin de père dès sa naissance le 2 nivôse an XIII (23 décembre 1804) à Boulogne-sur-Mer, Sainte-Beuve est élevé par sa mère et une tante paternelle, veuve également. En 1812, il entre en classe de sixième comme externe libre à l'institution Blériot, à Boulogne-sur-Mer, où il reste jusqu'en 1818. À cette époque, il obtient de poursuivre ses études à Paris. Placé dans l'institution Landry en septembre 1818, il suit comme externe les cours du collège Charlemagne, de la classe de troisième à la première année de rhétorique, puis ceux du collège Bourbon, où il a pour professeur Paul-François Dubois, en seconde année de rhétorique et en philosophie. En 1822, il est lauréat du Concours général, remportant le premier prix de poésie latine. Après l'obtention de son baccalauréat ès lettres, le 18 octobre 1823, il s'inscrit à la faculté de médecine le 3 novembre. Puis, conformément à l'ordonnance du 2 février 1823, qui l'exige pour les professions médicales, il prend des leçons particulières de mathématiques et passe le baccalauréat ès sciences, le 17 juillet 1824. Toutefois, alors qu'il a été nommé en 1826 externe à l'hôpital Saint-Louis avec une chambre, il abandonne ses études de médecine en 1827 pour se consacrer aux lettres. Après un article anonyme paru le 24 octobre 1824, il publie dans Le Globe, journal libéral et doctrinaire fondé par son ancien professeur, Paul-François Dubois, un article signé « Joseph Delorme » le 4 novembre.

Le 2 et le 9 janvier 1827, il publie une critique élogieuse des Odes et ballades de Victor Hugo, et les deux hommes se lient d'amitié. Ensemble, ils assistent aux réunions au Cénacle de Charles Nodier à la Bibliothèque de l'Arsenal. Il a une liaison avec l'épouse de Hugo, Adèle Foucher3.
Caricature de Sainte-Beuve par André Gill en 1868.

Le 20 septembre 1830, Sainte-Beuve et l'un des propriétaires du journal Le Globe, Paul-François Dubois, se battent en duel dans les bois de Romainville. Sous la pluie, ils échangent quatre balles sans résultats. Sainte-Beuve conserva son parapluie à la main, disant qu’il voulait bien être tué mais pas mouillé4.

Après l'échec de ses romans, Sainte-Beuve se lance dans les études littéraires, dont la plus connue est Port-Royal, et collabore notamment à La Revue contemporaine. Port-Royal (1837-1859), le chef-d'œuvre de Saint-Beuve, décrit l'histoire de l'abbaye de Port-Royal des Champs, de son origine à sa destruction. Ce livre résulte d'un cours donné à l'Académie de Lausanne entre le 6 novembre 1837 et le 25 mai 1838. Cette œuvre a joué un rôle important dans le renouvellement de l'histoire religieuse. Certains historiens5 qualifient Port-Royal de « tentative d'histoire totale ».

Élu à l'Académie française le 14 mars 1844 au fauteuil de Casimir Delavigne, il est reçu le 27 février 1845 par Victor Hugo. Il est à noter que ce dernier portait néanmoins sur leurs relations un regard désabusé : « Sainte-Beuve, confiait-il à ses carnets en 1876, n’était pas poète et n’a jamais pu me le pardonner6. »

En 1848-1849, il accepte une chaire à l'université de Liège, où il donne un cours consacré à Chateaubriand et son groupe littéraire, qu'il publie en 1860.

À partir d'octobre 1849, il publie, successivement dans Le Constitutionnel, Le Moniteur et Le Temps des feuilletons hebdomadaires regroupés en volumes sous le nom de Causeries du lundi, leur titre venant du fait que le feuilleton paraissait chaque lundi7.

À la différence de Hugo, il se rallie au Second Empire
Orphelin de père dès sa naissance le 2 nivôse an XIII (23 décembre 1804) à Boulogne-sur-Mer, Sainte-Beuve est élevé par sa mère et une tante paternelle, veuve également. En 1812, il entre en classe de sixième comme externe libre à l'institution Blériot, à Boulogne-sur-Mer, où il reste jusqu'en 1818. À cette époque, il obtient de poursuivre ses études à Paris. Placé dans l'institution Landry en septembre 1818, il suit comme externe les cours du collège Charlemagne, de la classe de troisième à la première année de rhétorique, puis ceux du collège Bourbon, où il a pour professeur Paul-François Dubois, en seconde année de rhétorique et en philosophie. En 1822, il est lauréat du Concours général, remportant le premier prix de poésie latine. Après l'obtention de son baccalauréat ès lettres, le 1