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221-tir13

Médaille en cuivre, Italie .
Frappée vers 1888 .
Des traces de manipulation et d'oxydation, des chocs sur la tranche .

Avers : LEO XIII - PONT. MAX. Buste à gauche du pape Léon XIII, dans un grènetis
Revers : MEDAILLE COMMEMORATIVE DES - NOCES D OR DE S. S. LEON XIII / * 1838-1888 * Scène divisée en deux parties : à gauche, le prêtre priant devant l’autel; à droite, le pape bénissant des fidèles agenouillés ; signé : G. BOBIN PARIS


Graveur :  G Bobin .

Dimension : 47 mm .
Poids : 36 g .
Métal : cuivre .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : aucun .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.
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Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci, né le 2 mars 1810 à Carpineto Romano et mort le 20 juillet 1903 à Rome, est le 256e évêque de Rome et donc pape de l'Église catholique, qu'il gouverna sous le nom de Léon XIII (nom latin : Leo XIII ; nom italien : Leone XIII) de 1878 à 1903. Il est enterré en la basilique Saint-Jean-de-Latran.

Léon XIII est notamment connu pour son encyclique Rerum novarum, publiée en 1891, première encyclique entièrement consacrée à la doctrine sociale de l'Église catholique.
Né à Carpineto Romano, près de Rome, il est le fils du comte Lodovico Pecci (colonel de la milice locale) et de la comtesse née Anna Prosperi-Buzi, qui ont six autres enfants1, dont le futur cardinal Giuseppe Pecci. Les origines de sa famille remontent avec certitude en 1531 lorsqu'Antoine Pecci (ancêtre à la onzième génération agnatique du souverain pontife) acquiert dans les monts Lépins une petite terre dépendant de Carpineto. Il y fait souche : ses descendants demeurent dans la région durant plus de quatre siècles. Dès le XVIIIe siècle, on compte dans la famille Pecci plusieurs membres occupant des fonctions ecclésiastiques (un curial de la Rote, un protonotaire apostolique, un commissaire de la Révérende Chambre)2.
Formation et carrière de prélat

En octobre 1818, Vincent Joachim Pecci devient élève au collège des jésuites de Viterbe3, avant d'entrer en 1824 au Collegium romanum4 des Jésuites de Rome, avec son frère qui devient ensuite jésuite. Il poursuit ses études à l'Académie des nobles ecclésiastiques qui prépare les futurs diplomates du Saint-Siège. Il est reçu docteur en théologie en 1836 puis docteur en droit in utroque jure, à Rome. Il est ordonné prêtre le 31 décembre 1837.

Ses qualités universitaires le font remarquer par le cardinal Lambruschini qui le présente au pape Grégoire XVI. Il est bientôt nommé « prélat de Sa Sainteté »,
Fonctions diplomatiques

Nommé légat pontifical à Bénévent, enclave pontificale dans le royaume de Naples, les mesures énergiques du jeune prélat de 27 ans mettent fin au banditisme. Désigné légat pontifical à Spolète, le Pape Grégoire XVI le transfère finalement à la légation pontificale de Pérouse5. Il y organise la visite de Grégoire XVI dans ce diocèse de 20 000 habitants. Il y participe à la création d'une caisse d'épargne.

En 1843, il est nommé archevêque titulaire (ou in partibus) de Damiette et reçoit l'ordination épiscopale, qui lui est conférée des mains du cardinal Lambruschini. Il est alors âgé de 32 ans.

Il est aussitôt envoyé en tant que nonce apostolique en Belgique, le 28 janvier 1843 ; le jeune diplomate met fin à une opposition entre les universités de Namur, tenue par les jésuites, et de Louvain. Il entre en contact avec la famille royale belge et bénit le prince héritier Léopold, duc de Brabant, fils aîné du roi Léopold Ier et de la reine Louise-Marie d'Orléans, âgé de 8 ans.

Il soutient l'opposition des députés catholiques contre le gouvernement de Jean-Baptiste Nothomb sur la question des jurys d'examen, opposition qui contraint le ministre à démissionner en juin 1845. Le roi Léopold Ier, soucieux de ne pas froisser la majorité catholique, soutint cette opposition et proposera le nonce au cardinalat dans une lettre au Pape Grégoire XVI5. Durant ce séjour belge, le comte Ferdinand de Meeûs, gouverneur de la Société générale de Belgique, lui expliquera la nécessité pour l'Église de s'intéresser à la nouvelle industrie et au monde ouvrier. N'avait-il pas lui-même crée en famille la Société du Crédit de la Charité ? Il devient ensuite en 1846 archevêque de Pérouse (jusqu'en 1877) et nommé par Grégoire XVI cardinal in pectore, c'est-à-dire secret. À la mort de Grégoire XVI, l'ouverture des archives secrètes du Vatican dévoile son titre de cardinal ; Pie IX, qui avait répondu à la sollicitation de Léopold Ier en indiquant qu'il y pourvoirait « en temps convenable », lui décerne le « chapeau » en 1853. Il lui maintient en revanche son titre d'archevêque bien que Pérouse ne soit qu'un évêché. Le Cardinal Pecci a 43 ans.
Archevêque de Pérouse

Entre 1859 et 1866, le Royaume de Sardaigne, avec l'aide de la France de Napoléon III puis des Chemises rouges de Garibaldi, chasse les Autrichiens et leurs alliés de la péninsule, annexe leurs états ainsi que la moitié-est des Etats Pontificaux. Le roi Victor-Emmanuel II de Sardaigne se fait proclamer roi d'Italie, transfère sa capitale de Turin à Florence. Pérouse passe de la suzeraineté du pape à celle du roi d'Italie. L'indépendance de ce qui reste des Etats Pontificaux ainsi que la ville de Rome sont protégées par l'armée française. En 1870, la défaite française face à la Prusse et la chute du Second Empire libère le roi d'Italie de la présence française et lui permet d'envahir puis d'annexer les États pontificaux et d'établir sa capitale à Rome. Les États pontificaux sont rayés de la carte. Le pape Pie IX se réfugie dans son Palais du Vatican où il se considère comme un otage ou un captif.

Devenu italie
et Jean-Paul II.
« Libéralisme » de Léon XIII
Léon XIII vers 1887

On a souvent opposé l'esprit « progressiste » de Léon XIII au « conservatisme » de son prédécesseur Pie IX et de son successeur Pie X, que ses détracteurs ont comparé à un curé de campagne hissé sur la chaire de l'apôtre Pierre. Cependant, Léon XIII condamne clairement le libéralisme, la liberté des cultes, la liberté de la presse, la liberté d'enseignement et la liberté de conscience dans son encyclique Libertas Præstantissimum, ainsi que l'indifférentisme religieux et le laïcisme dans Immortale Dei.

À la suite de son prédécesseur, s'il développe une nouvelle forme d'intransigeantisme10, foncièrement anti-moderne11, auquel il donne une forme plus conquérante, qui s'attaque au présent12 afin de « reprendre l'initiative »11 et proposer « un catholicisme de mouvement »13 c'est surtout la prudence qui caractérise son pontificat.

Le choix de Pie IX avait été, dans le Syllabus, de présenter la doctrine catholique en phrases courtes et lapidaires qui ont pu choquer sur le fond les lecteurs non catholiques et sur la forme un certain nombre de catholiques. Léon XIII, quant à lui, développe son sens de la pédagogie dans de