______________

tir+68C-266

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1972 .

Graveur : Georges GUIRAUD (c.1900-1989) .

Dimensions : 57 mm .
Poids : 160 g .
Métal : bronze  .

Poinçon sur la tranche ( mark on the edge) : corne d'abondance + bronze + 1972 .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale .
Le support n'est pas à vendre .
___________________

Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 à Paris et mort dans cette même ville le 16 mai 1703, est un homme de lettres français, célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye.

Auteur de textes religieux, chef de file des Modernes dans la Querelle des Anciens et des Modernes, Charles Perrault était considéré par ses contemporains comme l'un des grands auteurs du XVIIe siècle. Il n'est plus connu aujourd'hui que pour avoir été l'un des formalisateurs du genre littéraire écrit du conte merveilleux.
Biographie
Enfance et débuts

Charles Perrault est né dans une famille bourgeoise tourangelle installée à Lyon. Son grand-père a été brodeur du roi, son père Pierre († 1652) avocat au Parlement de Paris s'est marié en 1608 à Paquette Le Clerc († 1657) qui lui donne sept enfants. Charles est le dernier de cette fratrie1 : Jean, l'aîné, avocat comme son père, meurt en 1669 ; Pierre (1611-1680), receveur général des finances, perd pour indélicatesse son crédit auprès de Colbert en 1664 ; Claude (1613-1688), médecin et architecte, membre de l'Académie des sciences2 et du Conseil des bâtiments, publie des ouvrages d'histoire naturelle et d'architecture, on lui doit notamment la colonnade du Louvre ; Nicolas (1624-1662), amateur de mathématiques et théologien, est exclu de la Sorbonne pour jansénisme en 1656 ; Marie, l’unique fille, meurt à treize ans3 ; il a également un frère jumeau, François, mort en bas âge, à 6 mois4.

Charles Perrault est baptisé le 13 janvier 1628 en l'église Saint-Étienne-du-Mont à Paris. Son parrain est son frère Pierre et sa marraine est Françoise Pépin, sa cousine5.

Il fait des études littéraires brillantes au collège de Beauvais à Paris dont il raconte, dans ses Mémoires, qu'y étant élève de philosophie, il quitta la classe à la suite d’une discussion avec son professeur, en compagnie d'un de ses camarades. Tous deux décident de ne plus retourner au collège, et ils se mettent avec ardeur à la lecture des auteurs sacrés et profanes, des Pères de l'Église, de la Bible, de l’histoire de France, faisant de tout des traductions et des extraits. C'est à la suite de ce singulier amalgame de libres études qu'il met en vers burlesques le sixième livre de l'Énéide et écrit les Murs de Troie ou l'Origine du burlesque.

Reçu avocat en 1651 après avoir obtenu sa licence de droit, il s'inscrit au barreau, mais s'ennuie bientôt de « traîner une robe dans le Palais ». En 1653, il publie avec son frère Claude un poème, « Les murs de Troie ou L'origine du burlesque ». Un an plus tard, il entre en qualité de commis chez son frère qui était receveur général des finances. Cette place lui laissant du loisir, il en profite pour se livrer à son goût pour la poésie6.
Au service des Académies
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2017).
Charles Perrault, portrait par Charles Le Brun qui le montre dans sa bibliothèque environné de symboles des arts et de la musique7.

Il est chargé par Colbert de la politique artistique et littéraire de Louis XIV en 1663 en tant que secrétaire de séance de la Petite Académie, puis en 1672 en tant que contrôleur général de la Surintendance des bâtiments du roi8. Dès lors, Perrault use de la faveur du ministre au profit des lettres, des sciences et des arts. Il n'est pas étranger au projet d’après lequel des pensions sont distribuées aux écrivains et aux savants de France et d’Europe.

À 44 ans, il épouse une jeune femme de 19 ans, Marie Guichon, avec qui il a quatre enfants9.

Perrault contribue également à la fondation de l’Académie des sciences et à la reconstitution de l’Académie de peinture10. Il fait partie, dès l’origine, de la commission des devises et inscriptions qui devint l’Académie des inscriptions et belles-lettres mais à la mort de Colbert en 1683, il perd sa charge de contrôleur général et est exclu de cette Académie. Entré à l’Académie française en 1671, il y donne l’idée des jetons de présence, de rendre publiques les séances de réception et de faire les élections « par scrutin et par billets, afin que chacun soit dans une pleine liberté de nommer qui il lui plairait. » C’est lui encore qui rédige la préface du Dictionnaire de l'Académie en 1694.
Œuvres
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2017).

Perrault était un touche-à-tout littéraire qui s’essaya au genre galant avec Dialogue de l’amour et de l’amitié (1660) et Le Miroir ou la Métamorphose d’Orante. Toutes ses productions littéraires se bornaient à quelques poésies légères, comme le Portrait d’Iris, lorsqu’il lut à l’Académie, le 27 janvier 1687, un poème intitulé le Siècle de Louis le Grand. Ce poème, où Perrault, parlant avec assez peu de respect d’Homère, de Ménandre et des plus révérés d’entre les auteurs classiques, plaça pour la première fois le XVIIe siècle au-dessus de tous les siècles précédents, tient une place importante dans l’histoire des lettres en ce qu’il inaugure la Querelle des Anciens et des Modernes. Perrault, qui sera le chef de file des partisans
Chronologie des éditions
La Belle au Bois dormant.

En 1691, Perrault publie une « nouvelle » en vers :

    La Marquise de Salusses ou la Patience de Griselidis

En 1693, il publie un premier « conte en vers » dans le Mercure galant31 :

    Les Souhaits ridicules

En 1694, il réunit dans une même édition32 les deux œuvres précédentes et y ajoute une troisième histoire, deuxième « conte en vers » :

    Peau d'âne

En 1696 paraît dans le Mercure galant un conte en prose : La Belle au bois dormant.
Cendrillon.

L’année suivante, sort de chez Claude Barbin un volume intitulé Histoires ou Contes du temps passé (1697). Ce volume contient les huit contes en prose suivants :

    La Belle au bois dormant
    Le Petit Chaperon rouge
    La Barbe bleue
    Le Maître chat ou le Chat botté
    Les Fées
    Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre (« verre » étant la graphie exacte utilisée dans l'édition originale de 1697)33
    Riquet à la houppe
    Le Petit Poucet

Ce recueil subit deux contrefaçons la même année : l'édition de Jacques Desbordes, à Amsterdam, Histoire ou Contes du temps passé. Avec Moralitez, et l'édition du Prince de Dombes, à Trévoux, Histoires ou Contes du temps passé. Avec des Moralitez34.

La critique moderne retient, outre les publications très importantes des deux contes parus dans Le Mercure galant, le manuscrit d'apparat de 1695 dédié à Elisabeth-Charlotte d'Orléans, fille de Monsieur et de la Princesse Palatine, nièce de Louis XIV. Apparaissent dans une première version les cinq premiers contes du recueil. L'étude des modifications génétiques apportées en 1697 est très intéressante: ajout de Moralités, transformation significative du début des Fées qui s'ajuste au sixième conte : Cendrillon35. Le livre de 1697 multiplie quantitativement le volume en multipliant par deux le nombre de pages et multiplie les relations entre les huit contes qui sont trop souvent étudiés de manière individuelle, comme des textes autonomes, au lieu de prendre en compte la logique du recueil, intégrant le frontispice, la vignette qui surplombe la dédicace et l'épître dédicatoire à Mademoiselle.
La paternité des Contes

Il fait paraître son recueil sous le nom de son troisième fils, Pierre Darmancour, ou d’Armancour, Armancour étant le nom du domaine que Charles vient d’acquérir et d’offrir à Pierre. Ce dernier, né en 167836, aspirait à devenir secrétaire de « Mademoiselle », nièce de Louis XIV, à qui est dédicacé l’ouvrage.

De plus, Perrault voulait éviter une nouvelle polémique entre Anciens et Modernes (il était le chef de file de ces derniers) avec la publication de ses Contes. Il s’était réconcilié avec Boileau en 1694. Le nom de son fils lui a donc été d’une grande aide pour éviter la reprise de la querelle.

Cependant, des avis pour l'attribution des Contes en prose au fils subsistent, insistant sur le fait qu'ils étaient trop maladroits et trop immoraux pour être de la main du père37. Cette position est aujourd'hui assez largement contestée avec un certain nombre de preuves détaillées, par exemple, par Ute Heidmann et Jean-Michel Adam35.
Le chef-d’œuvre de Perrault

En 1683, Perrault, ayant perdu à la fois son poste à l’Académie et sa femme, décide de se consacrer à l’éducation de ses enfants et écrit Les Contes de ma mère l’Oye (1697).

Il meurt le 16 mai 1703 dans sa maison de la rue de l'Estrapade sur la Montagne Sainte-Geneviève et est inhumé le lendemain en l'église Saint-Benoît-le-Bétourné en présence de son fils Charles Perrault38.

Le genre des contes de fées est à la mode dans les salons mondains : les membres de la haute société assistent aux veillées populaires et prennent note des histoires qui s’y racontent[réf. nécessaire]. Son recueil intitulé Contes de ma mère l’Oye, où les contes son